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Avril 2018 : Ce blog, développé sur une plateforme gratuite, et actif de 2005 à 2011 reçoit encore entre 50 et 100 visites par jour. Mais, comme il est envahi par la publicité, depuis 2012 nous alimentons un nouveau projet sur www.veroeddy.be . Sous ce même nom vous nous trouverez sur les réseaux sociaux où ce sera une grande joie de communiquer avec vous  C'est toujours un plaisir de lire vos découvertes et d'échanger sur notre intérêt partagé pour le voyage. Si vous avez une question, n'hésitez pas à nous laisser un commentaire ou à nous envoyer un mail,

A bientôt.

Véro et Eddy

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Nous sommes ravis de vous accueillir virtuellement dans notre espace voyage. Nous avons ouvert ce blog de voyage en 2005, mais nous bourlinguons ensemble depuis bientôt 40 ans. Nous espérons  vous divertir avec nos récits, mais surtout, vous donner envie de découvrir le monde, vous aussi. Si vous souhaitez poser une question, et que vous n'êtes pas sur le réseaux sociaux, notre mail :  C'est ici
Merci pour l'intérêt que vous portez à nos aventures. Bonne découverte.  
Véro et Eddy

15 mars 2006 3 15 /03 /mars /2006 20:00

Aujourd'hui, apprêtez-vous à faire un bond de 60 années en arrière ...
Je vous entraîne à ma suite sur une route, qui parfois prend des allures de piste, à travers la campagne indienne à 66 Km au Sud-Est de Jodhpur.
Nous traversons des petits villages colorés où le temps semble s'être figé. Les cerfs, les gazelles et les oiseaux sauvages abondent ...
Nous avons rendez-vous dans un relais de chasse(le Sardar Samand Palace) avec le maharaja Umaid Singh (le grand-père du maharajah actuel de Jodhpur)

Nous y voilà : nous franchissons un large portail, suivons la route qui sinue à travers les arbres et les hautes herbes et soudain, voici, se détachant fière et un peu austère, la silhouette toute en force et en majesté de Sardar Samand Palace.
Etagée sur une butte rocheuse, cette solide construction, aux allures de phare, offre une vue splendide sur le Sardar Samand Lake qui est devenu une réserve ornithologique.
On peut y observer des centaines d'oiseaux d'espèces différentes et parmi eux, une colonie de flamants roses, différentes sortes de canards, des grues de Sibérie, etc...
 

La région aux alentours est à la fois réminiscente de certains paysages du bush australien ou de l'Afrique de l'Est.
On a peine à croire que l'on ne se trouve qu'à 1 heure 1/2 de route de
Jodhpur ! Si vous croyez qu'il est difficile, voire impossible de s'isoler en Inde, Sardar Samand est la preuve du contraire.
Pour les amoureux de nature, de promenades et de tranquillité, cet endroit est un paradis.
 
La famille royale de Jodhpur ne manque d'ailleurs pas de venir s'y détendre régulièrement.
Bien entendu, les appartements royaux ne sont pas accessibles mais tout le reste de l'infrastructure de cette propriété qui fait partie de la chaîne des hôtels Welcome Heritage est à disposition des hôtes.

 

Il arrive aussi que l'on plante des tentes royales sur une petite " plage "
au bord du lac et qu'on y organise des festivités et des spectacles de
danses et de musiques.
Une piste serpente le long du lac et des falaises à travers une végétation dense de plantes épineuses, d'arbrisseaux et d'euphorbes.
C'est un bonheur de prendre son petit déjeuner face au soleil levant au-dessus du lac,au son des oies qui trompettent sur les eaux ou des cris des perroquets qui jacassent dans les arbres.La nuit, l'atmosphère devient mystérieuse lorsque les oiseaux de nuit hululent sous votre fenêtre et que la clarté de la lune baigne le lac d'une lumière laiteuse...

(à suivre)
Anne-Marie a déjà édité sur notre blog les articles suivants:
 
 
 

Si vous désirez publier un reportage dans cette rubrique, envoyez-nous votre texte et vos images à l'état brut...nous nous chargeons de la mise en page.

Eddy et Véro

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14 mars 2006 2 14 /03 /mars /2006 18:28
 

Quelques secondes ...pour l'affichage de la réponse...

Vos réponses: bravo à  Sieglind la dragonne  qui avait identifié le contenu de l'objet.

Si vous souhaitez plus d'informations ..
A voir: les documents de Jean Philippe Soule, sur nativeplanet.org
"CLIC"

Eddy
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13 mars 2006 1 13 /03 /mars /2006 20:06
 


Enlevons le couvercle et découvrons le contenu...

 
 
Vos réponses: Alors, jusqu'à présent nous savons que le contenu s'apparente à du poison ... mais, il n'est pas appliqué sur des flèches. L'objet n'est pas d'origine Dayak (Bornéo) ni d'origine Jivaros ( salut ptite tête) ... Mais Bornéo est plus proche du lieu d'origine ...
Demain, la solution...
Eddy
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12 mars 2006 7 12 /03 /mars /2006 17:52
 
Au cours de toutes ces années d'aventures, nous avons ramené des objets en provenance des quatre coins du globe. Dans cette rubrique, nous avons le plaisir de vous présenter quelques-unes de ces pièces. Objets ethnographiques, parfois insolites, nous vous proposons de les découvrir et de mener l'enquête . Pour ce nouvel objet, nous vous demandons:

 

De quelle région du monde provient-il?


Qu'est-ce que c'est?

Que contient-il?
Allez, bonne chance!
Demain, j'ôte le haut...
Je veux dire le couvercle de l'objet, pour découvrir ce qu'il contient.
En attendant envoyez-nous vos propositions...
Eddy
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11 mars 2006 6 11 /03 /mars /2006 21:03

Plus petit que les 2 autres, il est cependant en excellent état de conservation. La route qui y mène est bonne et traverse la campagne des alentours de Mysore. Encore un des mystères indiens: pour le visiter on nous demande 100 roupies (environ 2 euro)...alors que le ticket mentionne 5 dollars.

C'est une belle bâtisse en forme d'étoile. Les
murs sont recouverts de plusieurs rangées de frises.

Eléphants caparaçonnés ...cavaliers sur leurs montures richement décorées partant pour quelque expédition.

En levant la tête, des statues plus grandes se déhanchent dans d'étroites niches.
Les sculptures inondent les colonnes, envahissent les toits côniques, tout prend des allures de ville pétrifiée dans la pierre. Les sculptures ressemblent à des humains fossilisés.

Les entrées sont flanquées de gardiens si finement taillés qu'ils semblent prendre vie sous la lumière du soleil.
Les avant-bras ont disparu.
Cette technique d'emboîtement permettait de donner aux statues une gestuelle particulière. Ce qui n'aurait pas été possible en conservant la statue en un seul bloc, car les bras auraient fragilisé l'ensemble de la sculpture.

Nous accédons à une plate-forme et nous pénétrons à l'intérieur du temple. Il nous faut quelques instants pour habituer nos yeux à cette différence de clarté.

Des colonnes de formes différentes tirebouchonnent du sol au plafond.

Une débauche de courbes ornent le plafond.

Nous nous orientons vers l'encadrement lumineux de la porte...

Dehors, la lumière crue éclabousse la pierre. La réverbération éblouit les pupilles créant des cercles lumineux tout autour de nous. Simples illusions optiques. Nous passons entre les deux battants sculptés et nous retrouvons la chaleur qui nous enveloppe instantanément.

Il n'y a personne sur le site. Nous nous éloignons et laissons l'endroit vide de vie. Les pierres retrouvent leur solitude. Tout s'apaise. J'imagine les statues refermer leurs yeux. Que se passe-t-il sur ces frises lorsque les regards indiscrets se sont retirés ?
"Bah! Tout le monde sait que les pierres sont inertes", semble me dire une statue, au loin...

Mais déjà nous repartons vers de nouvelles aventures...
Eddy et Véro
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10 mars 2006 5 10 /03 /mars /2006 20:57

Nous remontons dans notre taxi et nous filons dans la direction de Belur. Sur la route le passage est parfois difficile car des bûcherons sont au travail. Mais finalement nous arrivons sur le site.

La construction du temple a pris plus d'un siècle et il n'est pas achevé.

Ici et là on trouve des sculptures à peine ébauchées. On peut ainsi se rendre compte des différentes phases de la réalisation du travail.


Une fois terminées, les sculptures sont de toute beauté.

Nous pénétrons à l'intérieur du temple... Un pillier qui, jadis, pouvait tourner sur lui-même est particulièrement vénéré.
De nombreuses statues ornent les murs... certaines reçoivent une attention toute particulière.

Scènes de vie, danseuses et musiciens... Mais aussi scènes de guerres, batailles ... conflits...


A l'extérieur nous découvrons un templion avec une statue de Nandi
Allez! On remet ses chaussures et on repart ... vers de nouvelles aventures.
Eddy et Véro
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9 mars 2006 4 09 /03 /mars /2006 15:00

de
SRAVANABELAGOLA

(INDE du SUD)

Ville d'Hassan
Nous quittons de bonne heure, l'Hôtel Krishna. Le chauffeur était au rendez-vous. La région semble assez riche. Cultures maraîchères, canne à sucre et riz s'étendent tout au long de la route.

Notre première halte : la ville de SRAVANABELAGOLA . Cette petite ville de 4000 habitants est la plus importante ville de pèlerinage pour les jaïnas.


Le temple se dresse sur une colline. Au sommet se trouve la statue de Gomateshwara. Cette statue monolithique de 17 mètres de hauteur fut érigée entre 978 et 993 .Elle représente Gomateshwara, fils du légendaire Rishabha, fondateur du jaïnisme.
Il faudra monter pieds nus plus de 600 marches d'un escalier creusé dans le granit. Allez! On se fait à l'idée et on y va.

Une rampe en métal jalonne le parcours. Des porteurs se proposent
de "porter" les personnes âgées ou les impotents jusqu'au sommet. Le "passager" prend place dans un
fauteuil en rotin soutenu par 4 porteurs.

 


Plus on monte et plus le regard découvre les alentours. Un large bassin s'étend au pied du rocher.

Le jaïnisme
Selon les jaïnas, leur religion a été révélée et transmise par des sages qui ont atteint la perfection et pour certains d'entre eux, l'illumination.
Le premier de ces sages s'appelle Rishabha. Il est né avant l'apparition de la civilisation de l'Indus (c'est-à-dire 2500 avant J.C.). Il est considéré comme le fondateur du jaïnisme..
Le jaïnisme serait donc antérieur à l'hindouisme.
 
 

Tous les 12 ans se déroule une très importante cérémonie, la Maha Masthaka Abhisheka. La dernière eut lieu en 2005 (houps! On l'a tous ratée). A cette occasion des milliers de fidèles font l'ascension pour assister au bain de la statue. Les prêtres, après avoir dressé un échafaudage en bois, aspergent sa tête avec diverses offrandes (lait de noix de coco, farine de riz, mélange d'eau et de safran, fruits, etc...) que les fidèles recueillent aux pieds de la statue.

Si vous désirez voir le reportage de cette cérémonie très impressionnante...(reportage Karoki Lewis)

Cliquez ici

Eddy et Véro
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8 mars 2006 3 08 /03 /mars /2006 16:35

Et voici pour faire suite au superbe reportage illustré de Philippe, le globecroqueur, quelques impressions personnelles de Ranakpur.

Située au pied des monts Araveli, la plus ancienne chaîne de montagnes du sous-continent indien, Ranakpur est un site enchanteur à ne pas rater lors de votre découverte du Rajasthan.
Toute la région d'ailleurs abonde en paysages bucoliques et la route de montagne vous emmènera dans des petits villages où, l'hiver, vous aurez l'occasion de voir en action d'antiques norias actionnées par des mulets et des champs de moutarde en fleurs sans parler des singes farceurs et des chauves - souris accrochés aux arbres...
Vous pourrez faire étape soit pour le lunch, soit pour y loger au " Maharani Bagh " ( le jardin de la Maharani ), une propriété appartenant au Maharaja de Jodhpur et transformée en hôtel.
L'endroit est très fréquenté par les groupes de touristes qui s'y arrêtent pour le repas de midi. On y sert de délicieux buffets rajasthani au milieu d'un grand jardin arboré peuplé d'écureuils.
Vous pourrez même, si le coeur vous en dit, vous asseoir sur la grande balançoire accrochée aux branches d'un arbre impressionnant.

 
Après cette halte champêtre, en route pour la visite du complexe des temples situés à moins de 4 km de là.
Outre le temple jaïn d'Anidatha, vous pourrez aussi visiter le temple hindou
dédié à Surya ( le dieu Soleil ).
Comme Philippe vous l'a si bien décrit et illustré dans son carnet de voyage, le temple jaïn d'Anidhata est une merveille de marbre ciselé d'une finesse remarquable. On raconte que pour laisser une part d'imperfection à l'ensemble, un des piliers a volontairement été placé de travers. Quant à savoir lequel ?

Dans le temple, se trouve un arbre sacré sous lequel un des " passeurs de gué" - c'est ainsi que l'on nomme les prophètes jaïns - aurait eu l'illumination. L'empreinte de ses pieds est visible dans le marbre ...Suivez-moi donc pour la visite ...
Après vous être déchaussé et avoir abandonné au pied des marches d'accès vos ceintures ou autre objet en cuir, vous pénétrez dans le sanctuaire.
Arrivé au coeur de celui-ci, vous voilà face aux idoles qui vous dévisagent de leurs grands yeux fixes et sombres.Les jains prennent grand soin de leurs idoles qu'ils lavent chaque jour avant de les recouvrir de ghee ( beurre clarifié et de fleurs ) Sans doute, ferez - vous sonner la cloche pour attirer l'attention de l'idole avant de recevoir la darshan ( = vision ) de celle -ci car il est important qu'elle vous voit comme vous aussi la voyez !
Je suis retournée faire "puja" au temple ce 31 décembre 2005 et j'avais emporté avec moi une offrande de roses soigneusement emballées dans une petite coupe de feuilles. J'ai déposé mon offrande sur l'autel et le célébrant en a garni l'idole avant de l'honorer en lui présentant à plusieurs reprises une lampe à huile dans laquelle brûlaient de nombreuses petites flammes.
Moi aussi, j'ai passé ma main au-dessus des flammes puis successivement sur ma tête, mon visage et mes yeux pour me purifier avant de m'asseoir aux pieds de l'idole pour me recueillir et formuler mon voeu...

Cette visite au temple d'Anidatha était " un must " pour moi et faisait suite à ma première visite dans ce sanctuaire au début de l'année 2005.
A cette occasion, une famille indienne originaire de Jaîpur, s'était soudain approchée de moi pour me présenter ses meilleurs voeux pour l'an 2005 et me demander l'autorisation de me photographier en compagnie de leurs enfants. Cette extraordinaire attention m'avait beaucoup émue ... A mon tour, je leur avais demandé de bien vouloir m'autoriser à immortaliser cette rencontre sur pellicule.
Nous en étions à échanger nos voeux et à nous prendre en photo lorsqu'un prêtre jaïn s'approcha de moi et me demanda si je pouvais répondre à sa devinette que voici :

" The child is the father of the man " ( ce qui signifie :" L'enfant est le père de l'homme " ) Il me demanda si je pouvais interpréter ces propos et sembla satisfait et ravi lorsque je lui fis la réponse suivante :

- Dans notre culture judéo - chrétienne, nous avons cette citation :

" Si vous n'êtes pas comme un de ces enfants, il vous sera plus difficile d'entrer au paradis qu'à un dromadaire de franchir la porte de l'Aiguille. "

Ces rencontres furent des moments forts de mon premier voyage en Inde. Et pour voilà pourquoi Ranakpur restera pour moi un endroit inoubliable.

Photos de la famille et du prêtre jaïn prises en janvier 2005 à Ranakpur.

Anne-Marie
Anne-Marie a déjà édité sur notre blog les articles suivants:

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Eddy et Véro

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7 mars 2006 2 07 /03 /mars /2006 06:00
 
 

"Des bateaux pour KAWTHOUNG quittent régu- lièrement l'embarcadère près de Ranong entre 7H et 18H (50 baths, 20 mn)"
(lonely planet 2003).



Le prix est exact, mais il a fallu se battre un peu contre tous ceux qui espéraient nous louer un bateau pour nous tout seuls...(200 à 400 baths, selon lonely planet) Quand à la durée, il vaut mieux ne pas être pressés! On part ou on ne part pas? On partira sans doute quand il n'y aura plus de passagers portentiels en vue! Mais il y a tant à regarder...
12H15 Nous quittons donc Ranong (Thaïlande) en compagnie de jeunes femmes, dont une Birmane.
Sur chaque joue, elle a dessiné un rond avec le "thanakha", cette pâte obtenue en broyant avec un peu d'eau une rondelle de cet arbre sur une pierre ronde. Mon regard a du mal à se détacher d'elle! Ce style de maquillage est très marqué et surprenant la première fois!

 

Les hommes semblent tous faire partie de l'équipage. L'un d'eux nous demande notre passeport. Que faire? Nous n'aimons pas nous séparer de nos papiers... Mais les femmes nous encouragent du regard, et surtout en confiant elles-mêmes leurs papiers à cet homme.

Nous appareillons contre les pilotis d'une petite maison en plein estuaire. Notre homme disparaît un bon moment dans ce que nous supposons être "Les services de l'immigration thaïlandaise", bien que nos passeports aient déjà été tamponnés par les services de Ranong.On ne pourra pas vérifier, car personne ne parle anglais!
Notre bateau reprend sa route.Les rives sont très éloignées et on se croirait sur la mer! L'eau continue de gicler sur nous. Une femme m'abrite gentiment sous son parapluie, et nous déplaçons plusieurs fois nos sacs. Et si l'homme faisait tomber dans l'eau tous les papiers qu'il tient toujours en main?

 

 
Nous approchons de KAWTHOUNG, mais le bateau accoste à nouveau et cette fois, notre homme nous fait signe de le suivre. Nous entrons dans une petite cahute sur pilotis. Dans la petite pièce sombre et rustique, des hommes en longyi s'affairent, discutent, mangent... L'un d'eux s'assied tranquillement à une table et nous invite à faire de même. Notre homme lui remet nos passeports. Cette fois, ce doit être la douane birmane! Il est 13H10.

 

Un Birman s'adresse à nous en anglais. Nous avons des photocopies du passeport, mais il en faut également des visas. Il nous propose de nous accompagner jusqu'à Kawthong pour faire ces photocopies.
Nous rejoignons avec lui les autres passagers qui nous ont patiemment attendus. En route vers Kawthoung! Avant d'arriver, je prends mon courage à deux mains et demande par geste si je peux prendre la jeune Birmane en photo. Les autres rigolent. Discussion, rires, acquiècement des autres. La jeune Birmane ne dit pas non, ne dit pas oui, mais détourne la tête. Je la prends avec les autres, leur montre la photo. Elles rient en se voyant. Je montre que je vais reprendre une photo ...
2 photos .

 
 
13H30 Nous débarquons à Kawthoung. Plus de photos: la carte-mémoire de l'appareil est pleine! Zut!

 

Claudine


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Eddy et Véro

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6 mars 2006 1 06 /03 /mars /2006 10:00
Mais, toutes ces facettes de la tradition chinoise contrastent parfois avec les allures que prend la ville aujourd'hui. Car ne nous y trompons pas, Shanghai est bel et bien une métropole moderne.
Une ville tournée vers le futur.

En 2004, le port de Shanghai est devenu le 2ème plus grand port du monde en volume de marchandises, laissant la première place à Singapour, mais devançant le port de Rotterdam.

Shanghai a maintenu sa place parmi les trois premiers ports de conteneurs du monde avec un volume de transit d'environ 15 millions de conteneurs de taille standard (TEU), derrière les ports de Hong Kong et de Singapour.

 

Un conteneur, transportable par camion, train ou bateau, a toujours une largeur de 8 pieds (2, 44 m) et une longueur de 20 pieds (6, 06 m) et est ainsi nommé TEU (Twenty-feet Equivalent Unit).
Allez, assez parlé "chiffres"! Si nous allions un peu nous balader dans la ville? Il vaut mieux prendre son parapluie lorsqu'on s'approche un peu trop de la fontaine de la place du Musée.

...ou alors, il faut courir entre les gouttes.

Nous partons vers le fameux YUYUAN GARDEN et le Bazar alentour.
Les rues sont décorées de rouge et d'or. Partout des lanternes et des dragons... Ah! Ici au moins je reconnais les décors du "Lotus Bleu". I
l y a un monde fou. Les boutiques ne vendent que des souvenirs ou de la nourriture. L'une des attractions les plus photographiées, est sans nul doute le pont en zig-zag. Si on s'arrête pour laisser les Chinois prendre des photos de famille, on y passe la journée.
L'une des attractions les plus photographiées, est sans nul doute le pont en zigzag (voir ci-dessous). Si on s'arrête pour laisser les Chinois prendre des photos de famille, on y passe la journée.
L'entrée du jardin ( 25 YUANS par personne) soit environ 2,50 euros.
L'endroit dégage une atmosphère apaisante. Les noms des lieux sont évocateurs: "pavillon de la sagesse"..."allée de la sérénité"...

Ne jetons pas les Yuans par les fenêtres!


A la sortie du parc, nous nous nous proposons d'aller dans une maison de thé pour y déguster quelques lampées du vénérable breuvage.
Vénérable et cher!
60 Yuans pour une tasse de thé... soit environ 6 euros la tasse... C'est certainement très bon ...Mais nous renonçons à notre projet de dégustation.
Finalement nous prendrons le thé à l'hôtel... Le thé est compris dans le prix de la chambre.
(à suivre)
Eddy
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