Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Bienvenue

Avril 2018 : Ce blog, développé sur une plateforme gratuite, et actif de 2005 à 2011 reçoit encore entre 50 et 100 visites par jour. Mais, comme il est envahi par la publicité, depuis 2012 nous alimentons un nouveau projet sur www.veroeddy.be . Sous ce même nom vous nous trouverez sur les réseaux sociaux où ce sera une grande joie de communiquer avec vous  C'est toujours un plaisir de lire vos découvertes et d'échanger sur notre intérêt partagé pour le voyage. Si vous avez une question, n'hésitez pas à nous laisser un commentaire ou à nous envoyer un mail,

A bientôt.

Véro et Eddy

Recherche

Nous sommes ravis de vous accueillir virtuellement dans notre espace voyage. Nous avons ouvert ce blog de voyage en 2005, mais nous bourlinguons ensemble depuis bientôt 40 ans. Nous espérons  vous divertir avec nos récits, mais surtout, vous donner envie de découvrir le monde, vous aussi. Si vous souhaitez poser une question, et que vous n'êtes pas sur le réseaux sociaux, notre mail :  C'est ici
Merci pour l'intérêt que vous portez à nos aventures. Bonne découverte.  
Véro et Eddy

29 novembre 2006 3 29 /11 /novembre /2006 17:09

En abordant le Japon, je savais que j'allais être amené à poser un "regard mosaïque".

Traditions et fêtes se perpétuent un peu partout dans le monde. Autant de rites qui accompagnent les humains tout au long de leur existence. Certains rythment les saisons, d'autres rythment tout simplement la vie. Ils sont empreints d'histoire, souvent de croyance. Ils donnent à l'homme des racines et des repères pour vivre en société. Tous ces gestes répétés au fil des générations, toutes ces attitudes, parfois si étranges pour les non-initiés, constituent le ciment d'un groupe humain, ici ou ailleurs...

 
Eddy
Partager cet article
Repost0
28 novembre 2006 2 28 /11 /novembre /2006 17:38

Tokyo, juillet 1990.

J'aurais pu vous demander ce que représentait le cliché, ci-dessous, mais je craignais le pire. Dans le style: Un défilé de charmeurs de serpent bourrés ou la danse des autruches, voire même, une association de marchands de paniers en osier qui jouent à colin-maillard. Non, cette fois, je préfère vous donner la solution dès la première image: ce sont des joueurs de flûte.

 

Traditionnellement, les joueurs de flûte doivent porter un panier sur la tête, en mémoire d'un ordre de moines joueurs de flûte qui s'étaient déguisés de la sorte pour s'introduire chez leurs ennemis.

 

 
C'est la pause. Enfin, pas pour tout le monde. Les joueurs de flûte, très sympathiques, m'engagent à essayer. Je me retrouve donc, en moins de temps qu'il en faut pour dire Arigato gozaimashita avec un panier sur la tête et une flûte dans le bec (une flûte à bec bien sûr!). Il faut dire que ma performance remporte un vif succès auprès de la gente féminine du troisième âge. Elles sont toutes sourdes, ma parole.
A entendre les notes dissonantes que je parviens à tirer de l'instrument, je me demande comment tout cela va finir. Certainement pas à l'Olympia! Par contre, je crois avoir toutes mes chances pour un spectacle de Kabuki.
Et voici mon fan club qui m'encourage: Allez Eddy ! Allez Eddy !
Mais revenons à nos joueurs de flûte professionnels qui se dirigent vers le temple bouddhiste. Ils sont bientôt suivis par de nombreux fidèles qui se préparent à honorer les morts.
Peu à peu, la lueur du jour s'estompe pour faire place à la nuit. Nous avançons sous la lumière blafarde des lampions.
Un officiant s'approche. De toute évidence, c'est lui que la foule attendait pour clôturer la semaine durant laquelle se déroule le festival bouddhiste appelé O-Bon. Pendant 7 jours, les portes de l’enfer restent ouvertes, pour permettre aux défunts de revenir sur Terre, rendre visite à leurs proches.
Au cours de cette semaine, les vivants honorent les âmes des défunts. Aujourd'hui, dernier jour du festival, les Japonais accompagnent leurs morts jusqu'au bord d'une rivière (ou de la mer) afin de prendre congé. De petites lanternes de papier (les Toro Nagashi) sont déposées sur l'eau. Elles doivent guider les esprits vers l'au-delà.

 

 
Eddy
Partager cet article
Repost0
27 novembre 2006 1 27 /11 /novembre /2006 19:48
On prétend que le Japon possède deux fois plus de croyants que d'habitants. Cela s'explique par le fait que chaque individu peut pratiquer plusieurs religions en même temps. Selon une boutade bien connue:
"Le Japonais naît Shinto, raisonne Confucianiste ou Zen, et meurt Bouddhiste".

Ci-dessus, officiante shinto. Le mot "shinto" signifie"la voie des dieux".

Le Shintoïsme est une croyance animisme. Il vénère les esprits (Kami). On en compte d'innombrables: les arbres, l'eau, le vent, les ancêtres sont des Kami de premier plan. A proximité du temple, les Japonais s'attardent quelques instants devant un immense encensoir. Les fumerolles dégagées par la combustion des bâtons d'encens sont réputées pour leurs pouvoirs curatifs. C'est la raison pour laquelle, on verra les fidèles exécuter de larges gestes pour attirer la fumée à eux.

Mais que font-ils encore ?

On secoue la boîte hexagonale, jusqu'à ce que l'un des bâtonnets de bambou s'échappe par l'orifice situé dans la base de la boîte. Cette baguette est marquée d'un numéro qui correspond à un oracle placé dans l'un des petits tiroirs.

Cet oracle en papier (Omikuji que l'on pourrait traduire par "l'honorable loterie des dieux") est payant. Il détaille votre avenir pour l'année. Il en existe de bons comme de mauvais.
Si l'Omikuji vous prédit une année remplie de calamités, vous pouvez encore vous en sortir en l'attachant à l'une des branches des arbres du temple. A l'origine, on emportait les bons présages chez soi et on les utilisait comme talisman. Il semblerait que depuis quelques temps, les Japonais accrochent tous les Omikuji, qu'ils soient bénéfiques ou non... ce qui crée de longues files d'attente au bureau des exhaussements (je plaisante).
Les ema : On peut aussi devenir propriétaire d'un "ema", plaque de bois sur laquelle on fait inscrire un voeu que l'on souhaite voir se réaliser. De même, on peut acheter des charmes et des porte-bonheur. Enfin bref, toute la parfaite petite panoplie du Japonais heureux.
Eddy
Partager cet article
Repost0
26 novembre 2006 7 26 /11 /novembre /2006 17:43

Un bonjour ou un bonsoir particulier à Mimi qui vit au Japon depuis le 20 octobre 1969... A tous ceux qui veulent en connaître un peu plus sur cet univers nippon, je ne peux que vous inviter à visiter son blog. Le regard d'une "gaijin" qui nous fait découvrir le Japon au quotidien...(superbe).

Page d'accueil : http://mon-japon.over-blog.com/

Si vous êtes intéressé par les traditions japonaises :
http://mon-japon.over-blog.com/categorie-451237.html

Danses folkloriques au Japon : Onikenbai (2 articles)
http://mon-japon.over-blog.com/article-4191924.html
http://mon-japon.over-blog.com/article-4217498.html

 
Quant à moi, je me fais tout petit par rapport à l'expérience de Mimisan.
Je ne vous propose ici qu'une série de "clichés" (au propre et au figuré) qui sont autant d'impressions personnelles d'un gaijin de passage...

Entre modernité et tradition, le Japon cherche son équilibre. Ici, il y a un temps pour chaque chose.

Japon, pays de contrastes, difficile à cerner pour qui n'est pas Japonais.

Au rythme trépident des grandes villes s'oppose la sérénité des jardins, des temples et des paysages. Pays du Soleil Levant, pays du sourire, ...

Mais tout cela fait peut-être partie de nos clichés... ? Non ?
Si le niveau de vie, au Japon, est très élevé, tout le monde ne peut pas se payer le Tokaïdo (train à grande vitesse japonais)
Aujourd'hui, c'est la fête. C'est le temps du festival, c'est le temps de s'amuser, c'est aussi le temps d'honorer.
Mêlons-nous à cette foule et papillonnons au hasard des rencontres (puisque nous sommes au pays de Madame Butterfly).
Eddy
Partager cet article
Repost0
25 novembre 2006 6 25 /11 /novembre /2006 20:23
 
Hé oui, il s'agissait du Japon, avec son cortège de traditions parfois difficiles à comprendre pour les Gaijin(s) que nous sommes.
 

Le terme japonais "gaijin" désigne toute personne issue d'un pays extérieur du Japon. Disons tout de suite que si ce titre marque bien une différence entre Japonais et non-Japonais, il ne se veut pas offensant pour les étrangers. La plupart des Japonais utilisent d'ailleurs "gaijin" dans leur conversation, sans aucune intention péjorative. Mais la sensibilité de certains a amené les Japonais à censurer ce terme considéré comme politiquement incorrect.

 

Mettons cette petite définition dans nos bagages et revenons à nos "hérons", car il s'agissait bel et bien de la danse des hérons et non point de ...

-la danse du cygne (à ne pas confondre avec la "mort du cygne", elle même parfois pafois associée à la mort au rat ...de l'opéra, bien entendu).

-la danse de l'autruche (bien connue ...on met sa tête dans un pot et on tourne autour)

-la danse de la colombe ( s'adresser aux Nations-Unies, les jours ouvrables)

-la danse de la bécasse ( trop compliquée)

-la danse de l'émeu (qui m'émeut beaucoup)

-la danse de la cigogne est de loin la danse qui se rapproche le plus de la danse du héron (bravo!)

Bref, le "sagi no mai" serait une danse originaire de la région de Kyôto. Mais, ici, nous sommes dans la région d'Hiroshima.
 

Au son de tambourins et de flûtes les danseurs exécutent une série de mouvements qui rappellent une parade amoureuse entre un héron mâle et une héron femelle (à ne pas confondre avec l'héroïne, dont le commerce est interdit).

Ci-contre, le héron mâle (le bec est ouvert) ce qui le différencie de la femelle qui est représentée avec le bec fermé (non, je ne plaisante pas).

La danse du héron daterait du XVIIe sciècle. Elle s'effectue en période de semailles ainsi qu'au moment des moissons.

 

Le costume pèse une quinzaine de kilos. Les plumes sont confectionnées dans un bois de cyprès. Au cours de l'exécution de la danse, les lamelles de bois produisent un bruit qui rythme la gestuelle des danseurs.

Eddy
Partager cet article
Repost0