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Le départ
Le départ est toujours un moment très particulier du voyage... Il est porteur de bien de projets, mais aussi de
doutes et d'excitations.
On se sent fébrile car on coupe le cordon ombilical qui nous garde douillettement ancré dans notre culture. C'est
aussi le moment où nous quittons notre état de sédentaire pour devenir, pour quelques temps seulement, des nomades... des gens du voyage. Par expérience, nous savons que ce que nous
allons vivre au cours des prochaines semaines sera différent de ce que nous avons imaginé. L'esprit ne peut s'empêcher de produire ses propres images qu'il nous projette dans une salle
obscure du cerveau. Mais la réalité nous réservera, sans doute, beaucoup de surprises.
Cette année, le départ est empreint d'incertitudes et d'interrogations. Pour la première fois nous partons sans
billets d'avion dans les poches. Aucun billet de retour réservé, car nous ignorons si nous arriverons à boucler le périple que nous avons tracé sur la carte du bassin méditerranéen. Il
nous faut impérativement être de retour à Bruxelles dans un peu moins de 8 semaines.
Nous avons décidé de changer de rythme et de voyager à l'ancienne... un peu comme au temps d'Agatha Christie. Les
premières étapes sont bien programmées. Nous avons acheté un InterRail Global Pass (pour plus
d'infos cliquez ici) . Il nous permet de circuler sur les trains européens durant 5 jours sur une période de validité de 10 jours.
Notre idée de base consiste à utiliser le train pour rejoindre Istanbul ... et peut-être même Izmir, puisque
l'InterRail Global Pass est valide en Turquie.
Pour comprendre un peu mieux notre itinéraire en train, cliquez ici.
Eddy
C'est parti !
Les bagages : (extrait du journal de bord de Véro)
Nous avons beaucoup "chipoté" avec les bagages. On n'emballe pas ses affaires de la même manière pour passer4
jours dans les trains que pour 12 heures d'avion. J'avais prévu une robe sans penser à la pochette de sécurité qui contient nos devises. Eddy me laisse entendre qu'elle pourrait se
détacher et tomber sans que je m'en aperçoive. Du coup, je la glisse dans mon slip, ce qui me donne des fesses en coins!
Véro
Première étape : Cologne
Nous apercevons la superbe cathédrale à travers les vitres de la gare. Il nous faut d'abord, nous débarrasser des
bagages, car nous avons quelques heures devant nous avant notre connexion pour Vienne. La consigne automatique ressemble à un garage asiatique.
On y introduit 2,50 €, une porte s'ouvre laissant apparaître un espace pour y glisser son sac. Après quoi, on
appuie sur le bouton OK et on reçoit une carte magnétique qu'il faudra insérer dans la machine pour récupérer son bien.
Agrandissement disponible en cliquant sur l'image
Ici, la foi des hommes se traduit en voûtes et en vitraux. Ces derniers sont ce qu'il y a de plus surprenant pour
le visiteur, car ils sont de factures diverses. Certains, plus modernes, présentent des motifs non figuratifs, d'autres ressemblent à des portraits de Bernard Buffet. Beaucoup de vitraux
de la cathédrale avaient été endommagés par des bombardements au cours de la seconde guerre mondiale. (voir document)
Véro et Eddy