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Avril 2018 : Ce blog, développé sur une plateforme gratuite, et actif de 2005 à 2011 reçoit encore entre 50 et 100 visites par jour. Mais, comme il est envahi par la publicité, depuis 2012 nous alimentons un nouveau projet sur www.veroeddy.be . Sous ce même nom vous nous trouverez sur les réseaux sociaux où ce sera une grande joie de communiquer avec vous  C'est toujours un plaisir de lire vos découvertes et d'échanger sur notre intérêt partagé pour le voyage. Si vous avez une question, n'hésitez pas à nous laisser un commentaire ou à nous envoyer un mail,

A bientôt.

Véro et Eddy

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Nous sommes ravis de vous accueillir virtuellement dans notre espace voyage. Nous avons ouvert ce blog de voyage en 2005, mais nous bourlinguons ensemble depuis bientôt 40 ans. Nous espérons  vous divertir avec nos récits, mais surtout, vous donner envie de découvrir le monde, vous aussi. Si vous souhaitez poser une question, et que vous n'êtes pas sur le réseaux sociaux, notre mail :  C'est ici
Merci pour l'intérêt que vous portez à nos aventures. Bonne découverte.  
Véro et Eddy

21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 20:43
 
 

Les tabourets vides s'alignent devant le bar. De petits lampions attirent déjà les premiers moustiques. Il est 18h30. La nuit est tombée. Le barman, une casquette déposée sur ses cheveux rasta gratte les cordes de sa guitare, tandis que la tv diffuse de la musique. Deux grands danois (les chiens) arpentent le jardin qui fait face au bar. Une tribu de criquets accompagne les accords de guitare du barman. La vie s'écoule paisible. A gauche, une cuisine en plein air disperse des effluves de pizza peperoni. Des motifs africains aux couleurs chaudes et vives décorent les murs et les colonnes.

Dans un coin, un couple murmure. Tout est paisible. Le temps suspend sa course. La vie devient moment. Nous sommes dans un enclos de bonheur. Je ferme les yeux et mes oreilles captent les sons qui m'entourent. Quelques voix égarées dans la nuit se mêlent à la musique et au zézaiement des criquets.

J'entrouvre les paupières. Un chat noir prend la pause sur le comptoir du bar. Déjà, l'air se fait plus frais. Deux clients se tassent devant les buches qui se consument dans le feu. Nous vidons nos verres et nous rejoignons notre chambre.

Véro fait des grimaces car les chambres du shoestrings backpackers sont quelque peu différentes de celles du Victoria falls hotel ! Nous nous blottissons l'un contre l'autre et nous éteignons la lumière. A présent, les différences s'estompent. Nous nous sentons bien. Les images de la journée défilent dans ma tête. Mais déjà, le sommeil me rattrape.

Bonne nuit !

 
 
Véro et Eddy
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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 17:52
 
 
Faisant face au pont, se dresse le majestueux Victoria Falls Hotel. Suffisamment éloigner des chutes pour être à l'abri de l'humidité. L'endroit ne semble pas avoir changé depuis l'époque coloniale.
 
 
Il n'est pas loin de 16 heures. Nous vous invitons à prendre le thé en notre compagnie.
 
De la terrasse on distingue le Zambèze, le pont et on devine les chutes qui forment une ligne de brumes à l'horizon.
 
 

Sandwiches, scones faits maison, pâtisseries et deux grandes théières de thé local.

Par rapport au cadre et au type d'hôtel, la note reste correcte (30 US $).

 
 
Rien que la visite des toilettes est une expérience ! Probablement l'une des dernières chasses d'eau en bois que je verrai de ma vie. Tandis qu' Eddy passe aux toilettes à son tour, un employé de l'hôtel m'invite à visiter la Bulawayo room, l'endroit où jadis, les résidents rédigeaient leur courrier.
 
Nous passons encore un long moment à contempler les lieux. Véro laisse une trace de notre passage dans le guestbook. Il paraît que c'est le dernier bastion de l'ex-Rhodésie.
 
 
Bien! Il est temps de quitter le Victoria Falls Hotel, car comme vous l'avez deviné, ce n'est pas dans l'une de ses chambres que nous passerons la nuit. Nous reprenons la route pour rejoindre le Shoestrings Backpackers ... Le contraste rique d'être désopilant.
 
Véro et Eddy
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16 novembre 2008 7 16 /11 /novembre /2008 19:48
Comme vous avez pu vous en rendre compte, nous avons eu quelques soucis avec les ordinateurs... C'est toujours agaçant quand la technique et/ou le matériel vous lâche(nt ) ... ça râlait sec dans la chaumière. Enfin, peu à peu nous émergeons avec la suite de nos aventures. Encore quelques fois dormir et nous quittons, les chutes Victoria. Mais en attendant, il nous reste encore à vous présenter le pont qui relie la Zambie au Zimbabwe et les fanas du saut à l'élastique.
 

Doctor Livingstone, I presume ?

Durant une vingtaine d'années, cet explorateur et missionnaire organisera plusieurs expéditions dans la région. En juin 1851, il découvre le Zambèze. En effectuant la descente du fleuve, il découvre les Chutes Victoria, le 17 novembre 1855. Il se mettra ensuite à la recherche des sources du Nil.

Épuisé par la maladie, il meurt en 1873 dans le village de Tchitambo, au sud du lac Bangoueolo. Ses serviteurs noirs, refusant de l'abandonner, transportèrent son corps jusqu'à la côte où il fut rapatrié en Angleterre pour être inhumé à Westminster.

Faisant face aux chutes, le pont enjambe les eaux du Zambèze et relie la Zambie au Zimbabwe.

The Pride of Africa est un train de luxe. S'il vous reste 37 495 euros sur votre compte (on peut rêver), vous pouvez toujours embarquer à bord de ce train qui vous mènera de Capetown au Caire (ou l'inverse) en 34 jours. Le train transporte un maximum de 72 passagers dans 36 suites superbement aménagées. Voir le site de Rovos Rail ou cliquez ici . Vérifiez les horaires, car ce train ne circule que très rarement ( une fois par an ).

Mais tandis que les passagers du Pride of Africa sirotent leur apéro, d'autres voyageurs, plus intrépides s'élancent du pont, les pieds liés à un élastique. Ces "yoyo men" effectuent ainsi une chute dans le vide d'une centaine de mètres.

 
Ce plongeon, tête vers le bas, précipite l'amateur de sensation forte vers le fond de la gorge. Il existe une seconde option au cours de laquelle le sauteur est balancé entre les deux versants de la gorge. Pour corser l'affaire, on peut aussi sauter en couple (AAAAAAh!) Que je vous rassure, tout de suite, vous ne nous verrez pas sauter (OOOOOh!)
 
Puis, vient le moment de la récupération. Il faut bien entendu, laisser le temps au récupérateur de descendre. Les intrépides sauteurs patientent donc de longues minutes dans la position de la chauve-souris.
Allez, on remonte le paquet !
 
Véro et Eddy
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23 octobre 2008 4 23 /10 /octobre /2008 18:00
 
 
 
 
 
 
Véro et Eddy
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21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 19:51
Replongeons-nous (si j'ose dire) dans le bain. Les eaux tumultueuses du Zambèze dévalent dans la cataracte. De fines gouttelettes tourbillonnent dans les airs et nous lessivent les pores de la peau. Mon chapeau prend une allure qui rappelle le galurin du professeur Tournesol.
Les vêtements imperméables deviennent perméables, à moins que ce soit notre transpiration qui s'écoule. Sous mes habits, j'ai la sensation que mon corps tout entier produit de la condensation. Véro, quant à elle, conserve, malgré les circonstances, une certaine prestance.
 
Nous voyons à présent "Knife edge", l'endroit où nous étions lorsque nous visitions les chutes du côté de la Zambie.
Lorsque le vent nous fait face, c'est la douche. Mais la plupart du temps, nous avons de la chance... le vent pousse les embruns de l'autre côté
 
 
 
Du côté Zimbabwe, les bords ne sont pas toujours protégés d'une rambarde ou d'une clôture. On suppose que chacun reste conscient du danger et que tous les visiteurs lisent l'anglais. A vrai dire, un grand nombre de personnes ne respectent pas ces avertissements et se livrent, le temps d'une photo, à des acrobaties qui pourraient fort bien se terminer au niveau 0 de la cataracte, rayon linceul.
Nous nous tenons à présent au lieu dit: "Danger point", des fois que quelqu'un n'aurait pas encore compris qu'ici ça gliiiiiiiiiiiiissssssssse...
 
Des sentiers serpentent tout le long des chutes. La végétation y est dense et crée une ambiance qui nous donne l'impression d'être des "petits Livingstones" en ribaude.
 
 
Mais aux détours des sentiers on peut faire des rencontres ...
 
Véro et Eddy
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17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 17:22
Chutes victoria
 
Il est midi. La curiosité nous pousse à faire une première visite des chutes, côté Zimbabwe. Il nous en coûte 300 Rands sud-africains ou 40 us dollars pour entrer dans le Parc.
 
 

D'emblée, le site nous semble mieux aménagé que celui de Zambie. Nous découvrons tout d'abord l'autre berge du Zambèze.

 

Des marches mènent à la chute dite "the devil cataract" .

 
 
Eddy et Véro
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16 octobre 2008 4 16 /10 /octobre /2008 09:36
 
Jeudi 17 juillet 2008 | 16° | Nous entrons au Zimbabwe
 
zimbabwe
 

Le gars de l'agence de voyage ne nous a pas oublié. Il est préci- sément 10h, lorsque le taxi s'immobilise devant la réception de notre camp. Nous payons la note et nous embarquons dans le véhicule avec nos sacs.

Une file interminable de camions s'étire le long de la route. Sortir de Zambie est très facile. Mais, c'est ici que le gars de l'agence nous annonce que la voiture ne pourra pas quitter le territoire zambien. Mais, il nous assure qu'un autre taxi relaiera le premier au Zimbabwe.

 

Nous décidons quand même, de ne payer le forfait de 50 us dollars qu'une fois arrivé à destination finale, c'est-à-dire à Shoestring, une sorte d'auberge de jeunesse.
Au bureau d'immigration zim. ,on nous délivre deux beaux visas que nous payons 30 us pièce. De l'autre côté, des taxis attendent. Toujours accompagnés par notre gars de l'agence, nous grimpons dans une vieille cariole qui n'a plus de poignées aux portières.

 

 

Il ne faudra guère plus de cinq minutes pour atteindre, dans une jolie petite bourgade, le Shoestring backpacker . Nous y logerons dans une chambre spartiate pour 30 us/ par jour. Comme partout, dans ce coin du monde... il y a un jardin, un bar, une piscine, des chiens et une poignée de voyageurs indépendants attablés devant une grande quantité de bouteilles de bière. On paie d'avance. Ici on accepte quasi toutes les devises, exceptée celle du pays, à cause de l'inflation. On reçoit environ 24 billons de dollars zimbabween pour 1 euro. Le prix d'une pizza atteint des sommes astronomiques. Ici, personne ne change ses devises contre cette monnaie qui n'a aucune valeur.

 
 

Shoestring backpacker

 
Eddy et Véro
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