1 mars 2009
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Comme promis, nous vous rapportons quelques photos de notre escapade à Londres et plus particulièrement quelques clichés de la section égyptienne du British Museum. Il faut s'imaginer une époque où le menton du Sphinx était prolongé par un large bloc de pierre qui devait consolider le monument. |
Il y a beaucoup de discussions concernant la datation de la barbe du Sphinx. Certains considèrent qu’elle faisait partie du monument d’origine. Pourtant certains détails stylistiques suggèrent qu’elle fut ajoutée 1000 ans plus tard, au cours d’une restauration. Le Sphinx connut de nombreuses restaurations dont celle de la Période romaine (1er et 2e siècles après J.-C.) |
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21 février 2009
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Je vous invite à rencontrer le Sphinx. Tiens, il boude l'animal ! Enfin, cela nous permettra d'en faire le tour. Et tout d'abord, vous remarquerez la queue du divin félin qui s'enroule autour du corps. Un membre de la police touristique me fait signe de ne pas rester derrière le monument. Je suppose qu'il me soupçonne de vouloir me livrer à un rodéo archéologique. Bref! J'obtempère ! Nous découvrons les pattes et le flanc droit de la statue.. |
Sur la photo précédente, on se rend mieux compte à quel point l'agglomération de Gizeh borde le site archéologique. Véro se contorsionne pour vous livrer quelques angles nouveaux. Zoom sur les pigeons qui roucoulent aux oreilles du Sphinx. |
Quant à moi, je vous présente une petite rénovation virtuelle. On s'éloigne un peu du profil du boxeur repenti, pour retrouver les traits du roi Khéphren. |
Allez! Demain j'vous montre l'autre profil. Par la barbe du Sphinx ! La semaine prochaine nous ferons un tour au British Museum pour compléter notre information. |
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17 février 2009
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La grande pyramide de Khéops fut édifiée il y a plus de 4500 ans. D'après certains calculs, sa construction aurait nécessité 2,3 millions de blocs de pierre. Chaque bloc de pierre pèse en moyenne 2,5 tonnes. Certains blocs peuvent peser jusqu'à 15 tonnes (environ le poids total de 2 éléphants africains adultes). On a également calculé que la construction de la pyramide aurait fait travailler 30 000 ouvriers pendant une vingtaine d'années. Contrairement aux idées reçues, les pyramides ne furent pratiquement pas construites par des esclaves, mais bien par les paysans qui étaient réquisitionnés pour participer aux chantiers pendant la période des inondations du Nil. |
Aujourd'hui l'ascension de la pyramide n'est plus autorisée. |
Quelques touristes solitaires se prennent en photo ... mais cela manque un peu de profondeur de champ. |
Pendant ce temps, cars et calèches sillonnent les allées. Il est midi. L'air chaud emplit les poumons à chaque inspiration. Ici le "chapia " est vraiment indispensable. |
Nous abordons la pyramide de Chephren dont le sommet conseve encore une partie de son revêtement. |
Nous prenons ensuite un peu de recul pour découvrir un autre témoin du passé : le Sphinx. |
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16 février 2009
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La police touristique prend un peu de hauteur pour surveiller les alentours. Tandis que les uns trinquent, le dromadaire reste sur sa réserve. |
Quelques touristes locaux s'adonnent au reportage et à la randonnée équestres. |
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15 février 2009
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Petit voyage dans l'espace temps... Repartons pour l'Egypte en juillet 2007. Aujourd'hui, nous retournons aux pyramides. Notre dernière visite remontait à 1979. A proximité du Musée du Caire, un charmant policeman nous prend en charge et arrête un bus 355 (nous avons encore un peu de peine à reconnaître rapidement les chiffres arabes). Nous payons 2 livres chacun. Le trajet s'effectue en quelque 45 minutes. Pffff !! Il fait chaud et l'air conditionné à bord du bus dispense de l'air chaud. C'est donc en nage que nous arrivons sur le plateau de Gizeh. |
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Première impression: aujourd'hui, la ville lèche quasi les pieds des pyramides, ce qui, dans mes souvenirs de 1979, n'était pas le cas. L'abord du site est entouré d'un muret qui circonscrit le périmètre dans lequel les visiteurs sont (théoriquement) à l'abri des vendeurs de toutes sortes. Un parking à calèches se trouve également en dehors de l'enceinte. Le système semble être dissuasif. Seuls huit personnes nous accostent avant le guichet où sont mis en vente les tickets (50 Livres) . |
Le responsable des antiquités a fait le ménage ! Chevaux, dromadaires et vendeurs sont proscrits sur le site, à moins qu'un visiteur ait fait appel à leurs services à l'extérieur du périmètre. Tout cela est bien difficile à vérifier, car une fois à l'intérieur plus personne n'empêche les calèches de trouver de nouveaux clients. |
Il est proche de midi. Les Egyptiens recherchent un peu de fraîcheur à l'ombre de la pyramide de Khéops. |
Finalement, ce sont les membres de la police touristique qui ont pris la relève des marchands: ... et que je te montre l'endroit où tu pourras faire la plus belle photo, ...et que c'est encore plus beau avec un policier en uniforme qui pose devant la pyramide, ... et que je vous invite à passer de l'autre côté du cordon de sécurité, ... et que si vous le désirez je vous autorise aussi à photographier le dromadaire de la police, ... "Merci, c'est très gentil à vous, mais je préfère me promener" (d'autant que tous ces services conduisent irrémédiablement au " bakchich "). |
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7 mai 2008
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Sous les regards des dromadaires |
Les marchands vont et viennent |
Marchander, ça donne soif ! |
Tiens ! La p'tite rousse sympa de tout à l'heure ... |
J'fumerais bien une CAMEL ! |
Une bonne affaire ! Tout le monde est content ! |
Toutes les transactions sont notées dans un carnet. |
Le chic du chic: un dromadaire de marque "Delvaux". |
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6 mai 2008
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L'inspection des dents continue |
Nan ! J'veux pas les montrer ! |
Mais, c'est qu'il regarde mes oreilles aussi ! |
Et le doigt dans la narine maintenant ! |
Allez chouette, on reçoit à manger ! |
Hééééééé ! Mais j'n'ai pas fini d'avaler ! |
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4 mai 2008
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Certains dromadaires ont l'une des pattes entravée afin de pouvoir les garder groupé par lot. |
Les animaux sont dirigés à coups de cannes. Ici tout le monde en tient une à la main, du plus petit au plus grand. Il est vrai que les dromadaires sont de grandes tailles et les hommes doivent parfois s'y prendre à plusieurs pour se faire obéir. Bien que les contacts soient parfois rudes, la plupart de ces hommes aiment les dromadaires. Ils y consacrent leur vie. |
A certains endroits du marché, des enclos sont aménagés pour y regrouper les bêtes vendues. Elles sont chargées dans des camions. La plupart d'entre elles travailleront comme animal de trait dans les champs. Certaines seront entraînés à la course, car les courses de dromadaires sont très prisées dans l'ensemble des pays arabes. Il existe d'ailleurs de véritables "dromadairodromes" sur lesquels se déroulent des compétitions qui attirent toujours grand monde. |
Les acheteurs restent groupés. Ils observent, évaluent, examinent, discutent. |
Certains gèrent cela en véritable homme d'affaire. |
Alors ? Qu'est-ce que je fais ? J'achète ? |
J'sais pas ! J'hésite encore ! |
Les acheteurs veulent voir une bête en particulier. Les marchands isolent l'animal et le présentent au milieu du cercle des amateurs. |
Chacun y met la meilleure volonté du monde. |
Voilà ! Est-ce qu'il n'a pas de belles dents mon dromadaire ? |
L'inspection des dents se fait quasi systématiquement... pour les dromadaires. |
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3 mai 2008
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Vendredi 27 juillet ... 6 heures du matin. Les rues du Caire sont encore désertes. Une brume couve la ville. Je ressens cette impression de chaleur naissante dans le petit matin encore frais. |
Nous partons en voiture privée avec chauffeur. Il s'agit d'une vieille Peugeot 504 qui affiche encore le D de Deutchland à l'arrière. |
Il y en a pour une heure de trajet, en passant par Gizeh. Sur le bord de la route les fellahs chevauchent sur leurs bourricots. Nous avons le sentiment de faire de même avec les nombreux dos d'âne sur lesquels le véhicule rebondit. |
Nous croison enfin le premier camion chargé de dromadaires. Mais ce qui annonce la proximité du marché, ce sont les nombreuses carcasses de camélidés sur les bas-côtés de la route. Toutes les bêtes n'arrivent pas jusqu'au marché... Certaines viennent parfois du Soudan et meurent d'épuisement dans la banlieu du Caire. Un monde dur et parfois difficile à appréhender... mais ici, la vie est plus rude qu'en Europe. |
Dans le guide on signale que l'entrée au marché est maintenant payante. Le prix officiel serait de 5 Livres égyptiennes, mais les gardiens font payer 20 Livres égyptiennes par personne. En fait, c'est pire ! Ils réclament 20 par personne + 10 par appareil photographique. Une véritable escroquerie organisée. Les tickets vendus affichent 10 Livres égyptiennes. Nous ne pouvons qu'exiger le nombre de tickets de 10 livres correspondant, soit 6 tickets de 10 Livres égyptiennes. |
A peine avons nous mis les pieds à l'intérieur de l'enclos que deux marchands en viennent aux mains, ce qui crée un attroupement au milieu du marché. Cela refroidit un peu Véro qui reste à l'entrée. Il est vrai que la foule est essentiellement masculine et que nous ne sommes pas venus jusqu'ici pour assister à une séance de pugilat. |
Le chauffeur est un peu désorienté par la tournure des événements. Il s'adresse à Véro et l'invite à profiter de ce qu'elle a payé. Elle lui demande s' il amènerait son épouse à l'intérieur du marché. Pourquoi pas? lui rétorque-t-il. Si ma femme doit acheter quelque chose, elle viendrait. Elle achèterait un dromadaire ? réplique Véro. Il éclate de rire. Finalement, il lui propose de boire un thé. Tous les messieurs sont charmants. Ils lui installent une chaise et une table. |
Tandis que Véro sirote son thé, je pars en éclaireur dans cet énorme enclos où sont regroupés des centaines de camélidés. |
Pendant ce temps Véro attend très digne, comme une Anglaise, sur une chaise, en plein soleil. Seuls les dromadaires osent l'approcher. |
Finalement nos inquiétudes ne semblaient pas fondées. Tout le monde est très souriant à notre égard et chose absolument extraordinaire, personne ne demande quoique ce soit. Les marchands se laissent photographier de bonne grâce. Certains s'adressent à nous pour nous souhaiter la bienvenue. Rassurée, Véro quitte sa terrasse et nous poursuivons ensemble la visite du marché. Cette fois, nous faisons partie du paysage. |
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1 mai 2008
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Jeudi 26 juillet 2007 Après un petit déjeuner arrosé d'Egypton-tea, nous faisons un second tour des hôtels du quartier... en espérant trouver mieux. Nous allons voir le Luna... mais impossible de l'atteindre, car l'ascenseur est hors service. Nous visitons l'ancien British Club, rebaptisé Windsor Hotel. Mais si le cadre nous plait assez, les chambres restes moins confortables que celles du Sun où nous sommes descendus. En chemin nos regards s'accrochent à certaines anciennes façades. |
Dans les rues la circulation s'active. Une balayeuse municipale nettoie la chaussée à grands coups de balais. Odeurs et chaleur s'allient pour titiller les narines. Les voitures se croisent, s'agglutinent le long de la bordure des trottoirs, laissant souvent peu de place à la manoeuvre. Les taxis noirs et blancs prennent possession de la ville. On y transporte des tas de choses. |
Les autobus se faufilent toutes portes ouvertes. Cela contribue à une meilleure aération des transports publics et à une plus grande fluidité des mouvements de passagers lorsque le bus s'arrête ou ralentit. |
Nous approchons de la gare Ramsès, la gare centrale du Caire où nous prenons des infos pour Alexandrie. Mais les disponibilités ne sont pas bonnes ni pour aujourd'hui, ni pour les prochains jours. |
Nous faisons ensuite l'expérience du métro cairote. Prix du trajet 1Livre égyptienne ( 1livre égyptienne vaut environ 0,12 euros). Le métro est propre mais il faut compter avec l'indiscipline des usagers. Lorsque les portes s'ouvrent, c'est chacun pour soi. Certains bataillent pour sortir tandis que d'autres invectivent pour entrer. Les rapports entre voyageurs semblent assez tendus. Les deux premières voitures ont l'air plus calmes et nous nous y engouffrons. Mais je constate soudain qu'elles sont réservées aux femmes. Nous descendons et nous attendons le prochains métro, car celui-ci est bondé. |
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Nous arrivons finalement à la station Sadat, à deux pas de notre hôtel et à quatre du Musée du Caire. Devant l'entrée , il y a un monde fou. La police touristique contrôle tous les accès et vérifie un à un les visiteurs. Ici se cotoient plusieurs univers. La femme musulmane drapée dans son voile et la touriste en short, ... à chacun son style. Les entrées sont chères ( 50 Livres égyptiennes par personne pour l'entrée + 100 autres Livres égyptiennes par personne pour accéder à la salle des momies. Un total d'environ 36 euros pour nous deux) et les photos des collections sont interdites. Nous décidons de programmer la visite du musée à demain. |
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Au cours de l'après-midi, nous réservons un taxi pour le lendemain. Il nous conduira au marché des dromadaires. Nous visitons encore quelques hôtels dont L'Hôtel Paris". Il est vraiment très chouette et le personnel est très accueillant... mais il est complet. Dans la soirée, nous prenons le buffet de l'Hilton (2 buffets + vin : 445 Livres égyptiennes ). |
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