Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Bienvenue

Avril 2018 : Ce blog, développé sur une plateforme gratuite, et actif de 2005 à 2011 reçoit encore entre 50 et 100 visites par jour. Mais, comme il est envahi par la publicité, depuis 2012 nous alimentons un nouveau projet sur www.veroeddy.be . Sous ce même nom vous nous trouverez sur les réseaux sociaux où ce sera une grande joie de communiquer avec vous  C'est toujours un plaisir de lire vos découvertes et d'échanger sur notre intérêt partagé pour le voyage. Si vous avez une question, n'hésitez pas à nous laisser un commentaire ou à nous envoyer un mail,

A bientôt.

Véro et Eddy

Recherche

Nous sommes ravis de vous accueillir virtuellement dans notre espace voyage. Nous avons ouvert ce blog de voyage en 2005, mais nous bourlinguons ensemble depuis bientôt 40 ans. Nous espérons  vous divertir avec nos récits, mais surtout, vous donner envie de découvrir le monde, vous aussi. Si vous souhaitez poser une question, et que vous n'êtes pas sur le réseaux sociaux, notre mail :  C'est ici
Merci pour l'intérêt que vous portez à nos aventures. Bonne découverte.  
Véro et Eddy

10 mars 2008 1 10 /03 /mars /2008 20:47
 
 
Sa langue est un véritable instrument de détection. C'est avec elle que le varan repère les odeurs. Il la projette régulièrement hors de sa gueule. Lorsqu'elle se remet en contact avec le palais, la moindre odeur est communiquée au cerveau de l'animal. On prétend qu'il est ainsi tout à fait capable de repérer une proie située dans un rayon de plusieurs kilomètres.
 
Tandis que nous continuons à photographier les varans à partir de notre perchoir, un retardataire, attiré par le sang s'amène à bonne allure sur le sentier que nous avions emprunté. Les manipulations pour effectuer la mise au point des appareils argentiques accaparent tellement notre attention que notre oeil prend, via l'objectif, un certain recul par rapport aux scènes de repas.
 
 
 
Principalement charognard, le varan concentre une grande quantité de bactéries dans sa salive. Ces bactéries sont si virulentes qu'elles provoquent, en cas de morsure, une infection du sang à laquelle la victime succombe, quelques jours plus tard.

http://www.komodonationalpark.org

Véro et Eddy

 
Partager cet article
Repost0
9 mars 2008 7 09 /03 /mars /2008 20:01
 
Il reste environ 3000 varans sur l'île de Komodo. On en compte encore quelque 900 sur l'île de Rinca. Les autres se distribuent dans les zones côtières de l'île de Florès et sur lîle de Padar. On évalue la totalité des varans à 5700 individus.
 
 
 
Comme je vous l'annonçais hier, nous prenons position dans un arbre. Après quelques contorsions et pirouettes sous le nez des varans, nous voilà installés sur notre perchoir d'observation.
 
 
 
Pour une longueur moyenne de 2,50 m, le dragon pèse environ 165 kilos. Certains individus de plus de 3 mètres ont déjà été observés. Une gueule armée de soixante dents associée à un cou puissamment musclé lui confère un coup de gueule redoutable. La charmante bêbête est capable d'engloutir 3 kilos de viande à la minute... Pour en savoir plus sur notre compagnon de voyage ( clic )
 
 
à suivre...

Vero et Eddy

Partager cet article
Repost0
8 mars 2008 6 08 /03 /mars /2008 18:09
 
Notre lodge peut accueillir plusieurs couples de visiteurs, voire plusieurs familles... Mais, nous avons de la chance, le camp est pratiquement vide et nous sommes les seuls occupants du bungalow. ( mis à part les chenilles, bien sûr). A une centaine de mètres en contrebas, s'étend le cordon de sable qui borde la mer.
 
 

Lorsque le regard se porte vers l'intérieur des terres, c'est la savane, un paysage herbeux qui a du mal à s'implanter sur les pentes.

 
 
Bon, c'est pas tout cela ! Mais si nous allions à la recherche de ce fameux dragon? Chaussé de jungleboots, le bord du pantalon enfoui dans les chaussettes pour se protéger de toute rencontre rampante hostile, nous suivons deux rangers.
 
 
 
A tout moment, nous nous attendons à voir surgir le maître de l'île. Il faut savoir que le varan est ici au sommet de la chaîne alimentaire. Il n'a aucun prédateur sur l'île. C'est aussi la raison pour laquelle il s'y est largement développé.
 
 
 
Et puis tout à coup en voilà un, bientôt encadré par deux congénaires. Nous prenons position dans un arbre pour mieux les observer.
 
Les langues bifides se délient

à suivre...

Véro et Eddy

Partager cet article
Repost0
5 mars 2008 3 05 /03 /mars /2008 20:08
 

Sur le bâtiment officiel de la réserve naturelle flotte le drapeau indonésien. Notre arrivée crée une légère agitation parmi les rangers du camp. A peine débarqués, nous prenons connaissance des réglementations en vigueur dans la réserve.

 
 

Les traces laissées sur le sol, nous indiquent bien qu'il ne s'agit pas de simples recommendations à prendre à la légère.

 
 

Après les formalités d'enregistrement, les gardes nous indiquent sur un plan l'emplacement de notre bungalow. Nos sacs et nos provisions à la main nous nous dirigeons vers le bungalow qui nous a été assigné en prenant bien soin de ne pas quitter les sentiers. D'après les rangers, les serpents n'aiment pas le gravier. Je suppose que cela doit leur gratter le ventre... Prudence quand même, dès fois qu'il y aurait certains rampants qui n'auraient pas lu l'écriteau "attention ça gratte le ventre !"

 
 
 
Il faut se rendre à l'évidence, nous ne sommes pas seuls ! Une chenille plus velue que le Yeti se promène déjà sur la rampe d'accès au bungalow. ll faudra donc partager et s'adapter ! ( merci Darwin )
 
Mais que vois-je ? Un tout jeune varan se balade dans le camp. Les individus de cette taille sont très agiles. Ils peuvent même grimper aux arbres.
 
 
Véro ne résiste à l'envie de s'approcher de l'animal... Mais la Belle fait peur à la Bête.( version remaniée de King Kong )
 
Zavez vu ça ! Le succès que j'ai !
 
à suivre...

Véro et Eddy

Partager cet article
Repost0
2 mars 2008 7 02 /03 /mars /2008 18:49
 

Après Singapour et Bali, Douglas Burden s'embarque avec toute son équipe à bord du "SS Dog" un steamer qui est mis à sa disposition par le Gouvernement colonial hollandais. Le "SS. Dog" les mènera jusqu'à l'île des dragons. Mrs Burden, l'épouse de Douglas est du voyage. L'expédition est aventureuse et riche en péripéties... Approche difficile à cause de la mer agitée... découverte de larges empreintes sur le sol ... Il faut savoir que l'île concentre quelques dangers potentiels : scorpions, araignées, centipèdes, vipères de Russell... et autres.

 
 

L'expédition fut une réussite complète. Burden revint à New York avec deux spécimens vivants et une douzaine de dépouilles de varans. Burden et son équipe n'arrivèrent jamais à capturer un varan adulte. Les deux dragons de Komodo furent les hôtes du "Bronx Zoo". Ce n'est pas par hasard que cette épopée a des résonnances familières dans notre mémoire: un steamer, une île oubliée et difficile d'accès, une expédition à laquelle participe une jeune femme, des animaux proches de la préhistoire... Nous sommes en 1926.

 
Ci-dessus, aménagement d'une trappe pour la capture d'un varan. Extrait du livre de David Attenborough "Zoo quest for a dragon".
 
De retour aux States, Douglas Burden relatera les péripéties de son expédition à Merian C. Cooper . Le producteur de film, s'inspirera de l'expédition de Burden vers l'île de Komodo pour produire en 1933, le fameux King Kong. Le varan deviendra un gigantesque gorille et l'île de Komodo prendra le nom de "Skull island".
 
L'actrice Fay Wray tiendra le rôle de la "belle héroïne".
à suivre...
Véro et Eddy
Partager cet article
Repost0
1 mars 2008 6 01 /03 /mars /2008 22:10
 
 
En cette partie du monde, des fissures sous-marines produisent beaucoup d'agitations en surface. A plusieurs reprises nous longeons des îles.
 
Notre angle de vue est à présent très différent de celui que nous avions (si j'ose dire) lorsque nous survolions la région.
 
Mais puisque vous nous accompagnez dans cette traversée, le moment et l'endroit sont tout à fait indiqués pour partager quelques anecdotes... cela nous fera passer le temps, tout en s'impreignant des paysages.
 

En 1926, l’American Museum of Natural History organise la première expédition vers Komodo.
L’explorateur Douglas Burden prend la direction des opérations. Il est d’ailleurs à la base du projet.

Quelques années auparavant, Burden avait eu vent des témoignages de pêcheurs de perles selon lesquels de gigantesques reptiles de 6 mètres de long ( ils exagéraient quand même un peu... les plus longs peuvent atteindre jusqu'à 3 mètres de long) peuplaient une petite île indonésienne.

 
Burden choisit les membres de l'expédition avec beaucoup de soin. Il s'entoure notamment de F.J. Defosse, un chasseur professionnel qui a l'expérience des jungles indochinoises et du Dr E.R. Dunn, un herpétologue ( spécialiste des reptiles ). A Singapour, Lee Fai, un cameraman chinois, et une quinzaine de Malais viendront compléter l'équipe.
à suivre...
Partager cet article
Repost0
27 février 2008 3 27 /02 /février /2008 21:00
 

EXPÉDITION VERS L'ÎLE DE KOMODO

Nous parvenons à trouver deux places sur un Twin Otter qui nous emporte de Dempasar vers Labuanbajo l'aéroport le plus proche situé sur l'île de Flores.
 
 
La "tour de contrôle" est démontable. Elle consiste en une table en plein air qu'on installe sur une piste herbeuse lorsque l'appareil est annoncé. La chance nous sourit en la personne d'un officiel qui vient chercher un colis et nous emmène à bord de sa jeep. Une piste de rocaille conduit au village proprement dit.
 
 
Notre premier souci est de trouver un logement. Ensuite nous partons en quête d'un pêcheur disposé à nous embarquer. Nous avons déjà raconté cette partie du voyage ( ici ). Mais ce que vous ignorez c'est que l'équipage poussa la gentillesse jusqu'à nous proposer une petite barque pour ne pas mouiller les bagages.
les bagages.
 
L'embarcation à balanciers possède une spacieuse cabine dans laquelle nous passerons une partie du voyage car la mer est trop forte pour rester sur le pont.
Véro et Eddy
 
Partager cet article
Repost0
26 février 2008 2 26 /02 /février /2008 20:39
Lili a trouvé une bonne piste sur le web, et Mimi nous a donné le nom exact de ce type de reproduction. Deux bébés ont vu le jour dans les premières semaines de 2008 au Sedwick County Zoo. Mais, comme nos lectrices  nous l'ont signalé, ce n'était pas le premier cas de parthénogénèse chez le varan de Komodo. La parthénogénèse est la faculté pour un oeuf de se développer sans fécondation. (*) Courante chez le pucerons (**), tous les jardiniers vous le diront, elle est connue chez certains vertébrés tels les lézards.

Chez le lézard Queue-en-fouet, il n'existe que des femelles. On a observé  cependant que la reproduction est facilitée  par la présence d'une autre femelle qui imite le mâle dans un comportement d'accouplement. Chez le Dragon de Komodo, les deux sexes existent. Mais les études sur l'ADN des bébés dragons démontrent qu'il ne s'agit ni d'un contact fortuit, ni de l'utilisation d'une réserve de spermatozoïdes, comme cela se produit aussi chez certaines espèces animales. Les deux frères ne sont ni des jumeaux, ni des clones. On sait également que dans le cas du varan la parthénogénèse donne toujours des mâles. (***)

Véro
 
(*) Biologie Campbell - De Boeck Université  et Biologie I - A. Nason, P. Goldstein
(**) on parle pour les pucerons de parthogénèse cyclique car elle est saisonnière  Biologie Générale - P Goffart-Louis/N Leysens
(***) Pour la détermination du sexe la femelle porte un chromosome W et un chromosome Z, tandis que le mâle porte deux Z.
Lors de la parthénogénèse, un chromosome de sexe est dupliqué : WW n'est pas viable ZZ donne un mâle.

NB : outre les ouvrages déjà cités, pour rédiger les articles et répondre aux commentaires, mes sources proviennent également de Elements de Biologie générale - J.P. Vanden Eeckhoudt et Biologie animale - Ed Delta Santa
Edit : Alain apporte les compléments éthymologiques indispensables dans un article consacré au mot parthénogénèse

 

Partager cet article
Repost0
25 février 2008 1 25 /02 /février /2008 18:23
 
 

L'actualité nous rattrappe et nous insite à partir pour les îles de la Sonde.
Au début des années 70, nous avions entendu parler de l'expédition de Walter Auffenberg.


Mais comme le montre un croquis tiré de son ouvrage (voir ci-dessous), l'observation du Varanus Komodoensis demandait l'aménagement d'un poste d'affût et la disposition d'un appât. Pour tout vous avouer, la construction de cabane n'entre pas dans nos compétences, pas plus que la chasse.


Heureusement, les autorités indonésiennes firent de l'île de Komodo un parc national en 1980.
Désormais,l'intendance était prise en charge et parmi les quelques 200 visiteurs qui ont accosté à Loh Liang en 1984 (dont plus de la moitié appartenait au monde scientifique), il y avait un couple de Belges curieux.

C'est dans son habitat naturel que nous avons pu observer le fameux Dragon de Komodo dont un zoo américain possède 2 spécimens.
Jusque là me direz-vous, pas de quoi faire un article sauf que les deux dragons sont deux femelles.

 
 
Le vetébré que je suis s'étonne donc que l'une d'elle ait donné naissance à deux bébés dragons mâles en janvier dernier.

Je n'irai pas plus loin aujourd'hui, je vous livre cette enigme : comment est-ce possible ?
 

Véro

 
Partager cet article
Repost0
22 octobre 2005 6 22 /10 /octobre /2005 00:00
île de Komodo

le varan de Komodo

Le dragon de Komodo
Les deux Indonésiens suspendent la carcasse d'une chèvre à la branche d'un arbre qui surplombe le fossé. Les varans occupent sur l'île la place de superprédateur. Cette absence d'ennemis a permis à ce saurien de se développer en taille et en nombre. Pour ce reptile qui semble appartenir à un autre âge, tout est bon à se mettra sous la dent: cerfs, sangliers, buffles vivants ou morts.

Nous entendons des bruissements de feuilles. D'autres varans approchent, attirés par l'odeur qui se répand très rapidement avec la chaleur. Ils ne cessent de tirer leur longue langue. Un adulte laisse échapper un souffle rauque. Les queues claquent faisant voltiger des nuages de poussière. Arc-boutées au corps, les pattes avant piétinent, bousculent un confrère, une consoeur. La gueule béante laisse entrevoir la membrane rose des commissures.

le varan de Komodo  

Les pattes avant portent chacune cinq griffes puissantes avec lesquelles, ils creusent le sol.
Ces varans creusent de profonds terriers (jusqu'à 3 mètres) dans le lit des rivières asséchées ou sous les troncs d'arbres morts.

Les Indonésiens les appellent "ora" ou crocodiles de terre.

L'odeur semble les rendre fous. C'est la curée. Dans la bousculade chacun tente d'arracher un morceau de viande. Les écailles recouvertes de sang, ils s'empêtrent dans les boyaux. Le repas continue dans une douceur toute jurassique. Profitant de la mêlée, je décide de me laisser glisser le long du tronc d'arbre pour mieux photographier la scène. a présent, je ne suis plus qu'à trois mètres d'eux. Je me fais tout petit sur ma branche et j'essaie de ne pas trop ressembler à une carcasse de chèvre.

les dragons de Komodo
le dragon de Komodo
le varan de Komodo

Un énorme mâle s'immobilise. Son regard figé me fixe durant quelques instants. Que se passe-t-il exactement dans cette caboche de saurien? Je ne le saurai jamais et je pense que cela vaut mieux comme cela. Peu à peu, le calme revient. Repus, les varans s'allongent sur le sol. Ventre à terre, ces gros lourdauds paraissent maintenant inoffensifs. Mais il serait sot de le croire...

le dragon de Komodo
dragon de Komodo
le dragon de Komodo

Je prends mon carnet de notes et j'inscris:

"Celui qui repart n'est plus le même.
Celui qui vient, imagine. Celui qui s'en va, se souvient."

fin de l'article

Eddy

carte

Partager cet article
Repost0