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Avril 2018 : Ce blog, développé sur une plateforme gratuite, et actif de 2005 à 2011 reçoit encore entre 50 et 100 visites par jour. Mais, comme il est envahi par la publicité, depuis 2012 nous alimentons un nouveau projet sur www.veroeddy.be . Sous ce même nom vous nous trouverez sur les réseaux sociaux où ce sera une grande joie de communiquer avec vous  C'est toujours un plaisir de lire vos découvertes et d'échanger sur notre intérêt partagé pour le voyage. Si vous avez une question, n'hésitez pas à nous laisser un commentaire ou à nous envoyer un mail,

A bientôt.

Véro et Eddy

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Nous sommes ravis de vous accueillir virtuellement dans notre espace voyage. Nous avons ouvert ce blog de voyage en 2005, mais nous bourlinguons ensemble depuis bientôt 40 ans. Nous espérons  vous divertir avec nos récits, mais surtout, vous donner envie de découvrir le monde, vous aussi. Si vous souhaitez poser une question, et que vous n'êtes pas sur le réseaux sociaux, notre mail :  C'est ici
Merci pour l'intérêt que vous portez à nos aventures. Bonne découverte.  
Véro et Eddy

7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 10:39
Le ferry Venise – Tartous – Alexandrie - Venise (suite)
 
Notre installation ne prendra que quelques minutes, ensuite nous filons explorer le navire.
 

Sur le pont supérieur (7), autour de l’helipad, une zone dégagée et en plein soleil est pompeusement appelée « solarium » , mais il faudra attendre l’appareillage et la tombée du jour pour oser s’y aventurer tant la chaleur est accablante. C’est l’endroit idéal pour observer la mer avec des jumelles.

Juste en-dessous (pont 6), le vaste poste de pilotage est prolongé par des coursives d’une propreté irréprochable. A cet étage, les cabines ont une fenêtre, mais elles semblent occupées par l’équipage exclusivement.

Le pont 5 comprend le salon avec les fauteuils pullman et les cabines passagers.
Les infrastructures collectives sont regroupées au niveau 4. Une salle de prière pour les musulmans, 4 mètres carrés avec des balles en plastique pour les bambins, l’accueil animé par un Italien polyglotte, le bar divisé en 2 salles chacune avec un écran télé et enfin un self-service seul restaurant à bord. Justement le réceptionniste fait une annonce en 4 langues car le personnel du restaurant prend les commandes.
 
 
Nous optons pour la formule « pension complète » qui pour 25€ par personne propose un petit déjeuner continental, un lunch et un dîner composés d’une salade, d’un plat principal (à choisir entre 2 options), d’un fruit et d’une boisson. Ceux qui préfèrent manger à la carte, paieront à la pièce, mais le choix est le même.
 
Pour l’heure, les passagers qui voyagent, comme nous, avec un ordinateur portable se sont donné rendez-vous au bar. Mais personne n’arrivera à se connecter. Nous nous rabattons alors sur le téléphone portable qui lui fonctionne parfaitement. Après avoir appelé la famille, nous terminons la soirée la tête dans les étoiles et les pieds sur le pont.
 
Pour plus d'infos, voici la brochure de la compagnie:
 
 
En anglais, cliquez ici
En arabe, cliquez ici
 

Carte de visite professionnelle du Manager de l'agence qui nous a vendu les billets

Véro
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5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 20:06
Tartous Alexandrie en ferry
 
Parmi toutes les questions à propos de notre voyage sur les traces des merveilles antiques, il en est une qui ne peut pas attendre, c’est celle qui concerne le bateau qui relie Venise à Alexandrie en passant par le port syrien de Tartous.
 
 
C’est un ferry tout neuf, rapide mais relativement petit et appartenant à une compagnie italienne qui propose cette traversée.
 
 

Notre dernière « croisière » vers un port égyptien nous avait laissé un souvenir mémorable et c’est avec une certaine appréhension que nous avons acheté nos billets Tartous-Alexandrie.

Vers 13 heures, un taxi nous dépose devant l’entrée du port.

Les passagers piétons qui embarquent en Syrie se comptent sur les doigts d’une main et doivent se débrouiller pour circuler dans l’enceinte portuaire. Si le bureau de la compagnie est a proximité de l’entrée, les guichets de l’immigration sont au bout d’une jetée et nous parcourons un bon kilomètre avec nos bagages pour les atteindre. Le bâtiment est très vaste. Antoine, un Suisse d’origine libanaise, nous indique le bureau qui s’occupe des formalités pour les Européens et qui s’intitule « Arriving for Arab Passagers » !! En échange, je lui montre le gars qui vend les taxes de sortie (500 SYP). A partir d’ici, une navette est prévue.

 
 
 
Le bateau est arrivé à 12 heures et les douaniers nous attendent à bord. Mais la chaleur qui règne en ce début d’après-midi leur enlève tout courage et nos bagages ne sont pas visités. Un ascenseur nous conduit sur la passerelle supérieure où les voitures en provenance d’Italie sont déjà alignées. Nous empruntons le passage jaune réservé aux piétons pour nous rendre à la réception, mais les cabines ne sont pas prêtes. C’est donc au bar que nous passons nos 2 premières heures à bord.
Le restaurant est fermé. Heureusement on nous propose des croissants excellents arrosés de café italien et de thé. Impossible ici d’écouler nos dernières livres syriennes, tout se paie en euros.
 
Vers 16 heures, tandis que les véhicules se rangent sur le pont, nous prenons possession de notre cabine normalement prévue pour 4 personnes.
 
 
 
À suivre...
 

Pour plus d'informations concernant la compagnie:

http://visemarline.net/en/homepage.php

http://visemarline.net/en/flotta-6-visemar-one.php

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21 novembre 2007 3 21 /11 /novembre /2007 21:08
 
Ce matin nous quittons notre hôtel du centre de Damas. Notre projet: passer la frontière syro-jordanienne par la route et se faire débarquer à Amman, la capitale de Jordanie. Nous apprenons que l'emplacement du terminal des bus à changé. Désormais les taxis et les bus pour Amman partent de AL- Soumeria. La réceptionniste nous l'écrit en arabe pour le chauffeur de taxi.
Les taximen demandent tous 150 livres syriennes... mais nous maintenons les 100 livres annoncées par la réception de l'hôtel. Finalement un chauffeur enclenche son taximètre sans discuter. Nous embarquons. Lorsque nous arrivons au terminal quinze minutes plus tard, le compteur indique 75 livres syriennes. Nous allongeons les 100 livres que nous avions prévues. Le bonhomme est ravi.

Le terminal est vaste, mais c'est aussi un vaste bazar, avec des minibus qui partent dans toutes les directions. Véro reste à l'ombre avec les sacs, tandis que je vais à la pêche aux informations. C'est par ici ! C'est par là ! Non suivez-moi ! Où allez-vous ? Les rabatteurs me tournent autour. C'est finalement le passager d'un taxi collectif qui nous propose de partager la course... 600 livres syriennes par personne pour une Skoda neuve avec chauffeur... Nous serons au total 4 passagers + le chauffeur. Le marché est conclu et c'est parti pour 3 heures de route. La bande asphaltée est en parfait état sur tout le trajet. Nous traversons le désert et le sable s'engouffre parfois dans la voiture. Nos compagnons de voyage se disent de Manchester, mais ils voyagent avec des passeports jordaniens. Pas clair... les idées les plus folles nous passent par la tête. Plus je les regarde et plus je leur trouve des mines patibulaires.

Après quelques kilomètres, le véhicule s'arrête sur le bord de la route à la hauteur d'un quidam qui semble nous attendre. Tout le monde sort du véhicule. Le nouveau venu charge dix kilos de melon dans le coffre et devient notre conducteur. Le chauffeur précédent enfourche une moto et disparaît... les mystères de l'Orient.

Nous arrivons au poste frontière... côté Syrie, un guichet est réservé aux étrangers... Il faudrait même dire réservé à l'étranger... car nous ne sommes pas nombreux... Qu'est-ce qui me prend à parler de moi à la première personne du pluriel ?

 
 
Pour un poste frontière, l'endroit est assez dépouillé. Pas l'ombre d'un bureau de change, encore moins d'une agence de banque, pas de bureau de poste non plus. Il y a intérêt à changer les dernières livres syriennes avant de s'embarquer dans l'aventure. Véro confiera nos cartes-postales timbrées à la caissière du freeshop. (Aujourd'hui, je peux vous dire que les cartes sont arrivées à leurs destinataires).

Nous traversons le no man's land. Au poste frontière jordanien, les douaniers font vider le coffre de la voiture. Nos bagages ne les intéressent guère. Ils vérifient principalement les affaires de nos compagnons de voyage. L'inspection terminée, il faut tout replacer dans le coffre, ce qui n'est pas aisé à cause des melons.

Palabres et rigolades entre notre chauffeur et l'un de nos compagnons... le troisième larron se contente de prier ??? Etonnant, non ?
A l'immigration, les formalités se déroulent sans trop de soucis puisque nous avons déjà le visa dans notre passeport. Un petit coup de tampon et c'est parti.
Au poste frontière jordanien, nous trouvons une banque... une sorte de comptoir où traînent pêle-mêle des billets des pays limitrophes et des dollars. Ce qui est sympa, c'est qu'ils reprennent nos livres syriennes restantes.

Une fois, les derniers contrôles passés, l'ambiance à bord du véhicule se détend. J'en déduis, après les prières et le changement d'attitude, que nos compagnons trafiquent pas mal.

Côté Jordanie, la route est toujours aussi bonne. Cela ne nous empêche pas de crever. Le pneu est déchiré sur la moitié de sa surface. Incroyable ! Il faut ressortir les bagages et les melons, en plein soleil, pour accéder à la roue de secours.

 
 
 
(à suivre)
Véro et Eddy
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20 novembre 2007 2 20 /11 /novembre /2007 20:22
 
Une grande cruche en rue ... Non, ce n'est pas moi !
 
Dans les ruelles du quartier chrétien... c'est étroit, mais ça passe!
 
 
 
Un point d'eau public. Soudain, la métamorphose s'opère entre le jour et la nuit. Les premiers luminaires couvrent les façades d'une lueur jaunâtre.
 
Le ciel est encore clair, mais la nuit s'installe déjà aux pieds des murs anciens. Derrière la mosquée Umayyad, les salons de thé font terrasses combles. La tièdeur de la nuit berce les conversations.
 
 
Le minaret s'illumine. La foule devient plus dense. Nous prenons les souks à contre sens. L'obscurité s'installe pour la nuit.
 
 
 
La rumeur grandit. Un flot humain s'avance. Des sons mélodieux sont portés par l'air tiède et parfumé. Les accents nasillards d'un instrument à cordes inondent les tympans. Nous prenons le chemin de l'hôtel.
 
 
 
Nous quittons les souks et les remparts de la citadelle.
 
Et nous terminons la soirée sur le balcon de notre chambre. Demain nous quittons Damas ... et la Syrie.
 
(à suivre)
Véro et Eddy
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18 novembre 2007 7 18 /11 /novembre /2007 21:02
 
Nous poursuivons notre promenade dans les souks de Damas en suivant la direction de Straight Street. Avec le temps, la boutique du marchand de café a pris les couleurs de sa marchandise.
 
 
Nous faisons un crochet par le Palais Azem, mais ce dernier est déjà fermé. On nous laisse cependant y jeter un coup d'oeil.
 
 
Nous poursuivons notre traversée des souks... jusqu'à l'arche romaine.
 
 
 
Nous prenons la direction du quartier chrétien... les ruelles se font moins animées.
(à suivre)
Véro et Eddy
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17 novembre 2007 6 17 /11 /novembre /2007 11:41
 
Cette fois ça y est, nous plongeons dans les souks de Damas. Dédale de rues et ruelles couvertes où les véhicules se faufilent. Univers d'ombres et de lumières aux parfums mille fois renouvelés. Parfums d'épices qui pénètrent les narines et enivrent nos sens. Cathédrale d'épices aux couleurs ocres et dorées. Montagnes de friandises et de sucreries. Magasin d'Ali Baba où les bocaux s'alignent sur les étagères.
 
 
 
Lustres aux formes étoilées, lustres de verre opaque, lucarnes qui diffusent des halos de lumière. Univers où la nuit rencontre le jour et dans lequel le visiteur perd toute notion de temps. Partout où les yeux se posent, le regard accroche des images colorées, éblouissantes étonnantes. Ici ce sont les tissus, là ce sont les épices. Plus loin encore des scènes d'arrière-boutiques surgissent d'au milieu des marchandises.
 
 
 
 
 
Marchands aux regards las qui s'accoudent tantôt au comptoir, tantôt aux sacs gonflés de denrées.
 
Boutique où le comptoir sert à la fois de porte d'entrée et de sortie de secours.
 
 
(à suivre)
Véro et Eddy
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14 novembre 2007 3 14 /11 /novembre /2007 20:30
Après notre escapade à Londres, nous reprenons notre périple en Syrie. Si vous vous sentez un peu égaré, faites un retour à ...nos pages sur la syrie.
Nous reprenons notre périple où nous l'avions laissé:
notre arrivée à Damas.
Après un trajet d'environ 3 heures (Palmyre-Damas), notre bus s'immobilise dans un terminal assez désolé... Nous transférons nos bagages dans un taxi qui nous dépose devant la jolie gare (gare désafectée: voir 1 sur la carte de Damas) située dans le centre de Damas. Lui faisant face, le Palace Oriental Hôtel (voir 2 sur la carte de Damas). Son aspect art déco nous attire... mais il affiche "complet". Eddy me propose de m'installer dans le hall, tandis qu'il part à la recherche d'une chambre d'hôtel.
Entourée par nos deux sacs, me voilà donc seule, à attendre le retour de Eddy. J'en profite pour observer les aller et venue. Au vu de la quantité de clés qui pendent au tableau de la réception, j'imagine qu'on ne veut pas nous loger. Mais un événement va bien vite me détromper. Deux cars entiers de femmes voilées de noir débarquent dans le hall. En quelques minutes , la plupart des clés sont distribuées.
Le flot de silhouettes noires se poursuit. Je suis confortablement installée dans le hall au sol de marbre. De tous côtés fusent des "salamalekoum" et en écho des "malekoumsalam".
... Revoilà la moitié d'un harem accompagné d'un vieil Ayatollah enturbanné. Quelques hommes suivent, un sac en plastique à la main.
Au bout de deux heures, Eddy n'est toujours pas de retour. Je fais part de mon inquiétude au réceptionniste. Ce dernier et un autre monsieur me rassurent: "Don't worry, he will come back but all the hotels in Damascus are full". Voilà une information qui jette un jour nouveau sur la situation. Je leur fais part de ma surprise. Ils me répondent que tous les touristes arabes viennent passer leurs vacances en Syrie.
Tandis que Véro attend dans le hall de l'Orient Palace Hotel... Eddy sillonne les rues de la capitale à la recherche d'un hôtel. Finalement son choix se fixera sur le Palmyra Hotel.
Eddy revient épuisé. Il a visité une douzaine d'hôtels. Le monsieur qui a apaisé mes inquiétudes nous propose de nous déposer au Palmyra Hotel, simplement pour le plaisir.
 
L'hôtel Palmyra, qui, après la visite de Palmyre, constitue un bel enchaînement pour le blog.
 
 
Nous logeons à quelques mètres à peine du "Moulin Rouge", excusez du peu.
 
 
La chambre d'hôtel est très spacieuse... salle de bain, TV satellite avec au moins 50 chaînes. Nous prenons une douche et nous partons à la découverte de la ville. Nous nous dirigeons vers la ville ancienne et les souks. Au lieu d'entrer dans les souks par l'entrée principale, nous les abordons par Bab Al-Jabiye.
(à suivre)
Véro et Eddy
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31 octobre 2007 3 31 /10 /octobre /2007 16:00

15 juillet 9h55 : ça y est ! Cette fois, c'est décidé, nous prenons congé de Palmyre. Non, nous ne nous embarquons pas sur cette moto couverte d'un tapis de prière à fanfreluches!

Direction: le bus terminal de Palmyre pour les départs vers Damas.

Un Japonais "routard" est assis à côté de ses bagages. Il lit un "manga", indifférent à tout ce qui l'entoure.
Il fait déjà chaud. Des mouches se baladent autour de la buvette-cantine. La couleur ocre-jaune domine le paysage... quelques coups de vent balaient la poussière de la route. J'ai l'impression de faire de la figuration dans un remake de Bagdad café... à moins qu'il s'agisse d'une scène de "l'homme à l'harmonica" dans Il était une fois dans l'Ouest !

L'air est sec et brûlant. Les ombres commencent à rétrécir. Quelques moteurs pétaradants fendent le silence. Des fleurs en plastique décorent l'entrée du bui-bui.
Un gamin brosse le dallage.
10 h: Le bus s'mmobilise dans un nuage de poussière en éternuant quelques gaz d'échappement.

 
(à suivre)
Véro et Eddy
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30 octobre 2007 2 30 /10 /octobre /2007 16:26

Avant de quitter Palmyre, nous prenons le temps de recadrer le site archéologique dans son décor naturel. Située au coeur du désert, la ville antique était le passage obligé des caravanes chargées de soie, d'épices et d'or.

En retrait de la cité, s'étend la plus grande nécropole gréco-romaine au Proche-Orient. Plus de cent cinquante de ses monuments funéraires sont encore visibles aujourd'hui. il s'agit toujours de tombeaux de famille contenant parfois jusqu'à 300 sépultures.

 
La citadelle arabe domine les ruines de l'antique Palmyre. Nous prenons la route qui mène au sommet.
 
 
Des remparts du fort nous avons une vue extraordinaire sur les alentours.
 
(à suivre)
Véro et Eddy
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29 octobre 2007 1 29 /10 /octobre /2007 13:17
 
Le bureau de poste de Palmyre :
 
(à suivre)
Véro et Eddy
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