9 novembre 2005
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Extrait de notre carnet de voyage |
Arrivés à L'Empress pour le "tea time" nous sommes accueillis dans la bibliothèque et installés à une petite table pour deux. La clientèle est très variée. Certains sont venus par simple curiosité mais d'autres sont de véritables adeptes du 5 o'clock tea. On nous sert d'abord des myrtilles à la crème. Elles sont sucrées et fondent dans la bouche. On nous apporte ensuite une coupe de champagne ainsi que quelques fraises pour relever le goût du pétillant breuvage...(c'est du moins ce que dit Richard Gere à Julia Roberts dans "Pretty Woman"). Viennent ensuite les deux grands pots de thé et un plateau à trois étages garnis avec des fingers sandwichs, des scones accompagnés de crème Jersey et de confiture de fraises, des mini tartes aux fruits et au citron. Tous les produits respirent la fraîcheur. Le service est par contre "moyen". On nous apporte l'addition alos que nous ne l'avions pas demandée. On ressent qu'il faut rentabiliser au maximum l'endroit...Pour les 117 dollars canadiens (pour deux), les scones pourraient être chauffés et le garçon ne devrait pas transporter les petits pots de confiture dans la poche de son pantalon. |
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Nous resterons encore 3 jours, car l'endroit est vraiment agréable. Le musée ethnographique est très intéressant. ..superbes masques, splendides totems, il y a même une reconstitution d'un village ... |
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Canada
7 novembre 2005
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Extrait de notre carnet de voyage |
Nous nous mettons en route pour une première visite. Direction le port. Nous prenons des renseignements pour le retour en hydravion vers l'aéroport. Cela semble possible. Victoria est magnifique. Les eaux du port sont limpides, les rues sont larges et ombragées grâce aux grands arbres qui s'alignent le long des trottoirs. Il y a des fleurs partout. |
Devant ocean drive, le très fameux EMPRESS HOTEL où nous nous empressons de réserver une table pour le 5 o'clock tea du lendemain. C'est tellement prisé qu'ils acceptent les premiers groupes à midi !??! Nous avons réservé pour 16 heures. Il faut respecter un code vestimentaire...pas de casquette, pas de vieux vêtements dégoutants, pas de dos nus... Tout cela nous semble normal. L'hôtesse nous demande l'hôtel dans lequel nous sommes descendus. "Great"! s'exclame-t-elle lorsqu'elle apprend que nous nous préparons à payer l'équivalent de deux nuits d'auberge pour vivre l'expérience d'un "tea time" à l'Empress Hotel". |
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Le Parlement n'est pas mal non plus. Le bâtiment fut d'ailleurs l'oeuvre du même architecte. Nous décidons de rester un peu ici, malgré les prix assez élevés. |
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6 novembre 2005
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Bonjour à toutes et à tous...Voilà nous sommes revenus...Nous avons profité de ces quelques jours de congé pour partir...nous vous parlerons de notre escapade plus en détails dans une semaine...Mais déjà je peux vous annoncer un article sur les lieux des "crimes"...et une atmosphère embuée de mystères... Mais revenons où nous en étions avant de déposer nos bagages...Destination Vancouver. |
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Extrait de notre carnet de voyage |
Jeudi 8 août 2002...23° L'avantage d'être dans une auberge de jeunesse, c'est que dans le snack d'à côté on peut avoir son petit déjeuner à 2 heures de l'après-midi...Aujourd'hui, cela nous arrange car nous avons un décalage horaire à récupérer. "Ils font toute une histoire pour un café et un muffin" me dit Véro. Mais lorsque nous avons vu la taille du muffin! Nous devions pourtant nous attendre à un muffin obèse, car hier, au 5 o'clock tea lorsque je suis allé chercher la commande de Véro (Prends-moi un thé et quelque chose...tu sais ce que j'aime) il m'a fallut un premier plateau pour apporter les tasses et le pot de thé et un second pour transporter ce que Véro a pris tout d'abord pour deux pains bagnats...mais à regarder de près il s'agissait d'un scone et d'un muffin. Le scone était aussi gros qu'une boule de pétanque. Quant au muffin, il avait la forme d'un champignon et la taille d'un pamplemousse... Les scones sont à la taille du pays. |
Après avoir pris les renseignements pour le lendemain, nous quittons la gare des bus à pied pour visiter Chinatown. |
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Beaucoup de restaurants et de magasins chinois, japonais et coréens. Les Coréens sont nombreux ici. Les rues se décorent dans un style tout "shanghaïen". La signalisation prend des allures "Ming". Ce soir, nous mangeons chez "Rossini". Les pâtes y sont délicieuses et l'orchestre jazz y fait dresser les spaghettis de bonheur. |
Vendredi 9 août 2002...23° |
Ce matin, tout s'est déroulé comme prévu. Nous avons attrapé le bus de 9h45 pour Victoria. Une heure de trajet dans la ville, puis, les beaux quartiers et enfin l'autoroute jusqu'au lieu d'embarquement à bord du ferry. |
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La traversée dure plus d'une heure. Il y a 32 kilomètres. |
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Après une installation rapide dans une auberge de jeunesse, nous nous mettons en route pour une première visite de Victoria. |
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Canada
30 octobre 2005
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Comme promis, je vous propose un petit tour du côté de Vancouver, ce qui fera, je l'espère plaisir à Anne-Sophie. |
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Extrait de notre carnet de voyage |
Mercredi 7 août 2002 Dès notre arrivée à Vancouver, nous nous rendons compte assez rapidement que les hôtels sont tous dans une fourchette qui se situe au-dessus de nos moyens. Nous prenons donc l'option "auberges de jeunesse". Elles ont parfois des chambres...sans quoi ce sera la formule dortoir. Nous trouvons la "Cambie" à 45 dollars canadiens. Côté "bonnes nouvelles" ...une navette vient nous chercher ...et la metéo est au beau fixe. La "Cambie" est au centre ville. Le rez-de-chaussée est occupé par un pub bourré (si j'ose dire) de jeunes branchés attablés devant une bière. Le tout baignant dans une ambiance "musique à fond la caisse". Mais nous avons le sommeil profond! Nous sommes à un bloc du quartier des paumés mais nous sommes aussi à une "distance de marche" du Stanley Parc et en plein Gastown où les anciens entrepôts ont été aménagés en restaurants et boutiques. La chambre est confortable si on occulte la décoration. |
Direction Stanley Parc. Immense parc situé dans un angle de la ville. Vancouver se trouve à l'embouchure de la rivière Fraser et il y a des criques partout. |
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Non loin de notre logement se trouve Water Street, avec son amusante horloge à vapeur autour de laquelle s'entassent les curieux à chaque heure sonnante. C'est une Westminster à vapeur qui émet le sifflement strident d'un train wetern. |
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29 octobre 2005
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A vous de jouer !-Quizz
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Au cours de toutes ces années d'aventures, nous avons ramené des objets en provenance des quatre coins du globe. Dans cette nouvelle rubrique que l'on ouvrira de temps à autre, nous aurons le plaisir de vous présenter quelques-unes de ces pièces. Objets ethnographiques, parfois insolites, nous vous proposons de les découvrir et de mener l'enquête . Pour chaque objet, deux énigmes à résoudre. De quelle région du monde provient-il? Qu'est-ce que c'est? --------ou------A quoi cela sert-il? Je sais que Michèle et Maurice trépignent déjà pour proposer leurs solutions... Mais, je leur demanderai (exceptionnellement) de n'intervenir dans les commentaires que dans 48heures, pour laisser à tous les autres Indiana Jones l'opportunité d'identifier l'objet. Pour que cela ne soit pas trop frustrant, vous pouvez nous envoyer votre proposition dès maintenant à notre adresse email. La chasse est ouverte...Good luck folks! Yeah! Houba!Houba! Arrrrriba! Arrrrriba! Bip! Bip! C'est parti. Voici donc notre premier objet présenté de profil et en vue aérienne (pardon du peu...cela m'a demandé plus d'une heure de détourages ) ainsi que deux gros plans de détails... |
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A vous de jouer !-Quizz
23 octobre 2005
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Pour nous remettre de nos émotions après les dragons de Komodo...Une petite parenthèse illustrée, juste avant Haloween...voici quelques-uns de mes dessins. |
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Faites de beaux rêves Eddy |
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Actualités
22 octobre 2005
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Les deux Indonésiens suspendent la carcasse d'une chèvre à la branche d'un arbre qui surplombe le fossé. Les varans occupent sur l'île la place de superprédateur. Cette absence d'ennemis a permis à ce saurien de se développer en taille et en nombre. Pour ce reptile qui semble appartenir à un autre âge, tout est bon à se mettra sous la dent: cerfs, sangliers, buffles vivants ou morts. |
Nous entendons des bruissements de feuilles. D'autres varans approchent, attirés par l'odeur qui se répand très rapidement avec la chaleur. Ils ne cessent de tirer leur longue langue. Un adulte laisse échapper un souffle rauque. Les queues claquent faisant voltiger des nuages de poussière. Arc-boutées au corps, les pattes avant piétinent, bousculent un confrère, une consoeur. La gueule béante laisse entrevoir la membrane rose des commissures. |
| | Les pattes avant portent chacune cinq griffes puissantes avec lesquelles, ils creusent le sol. Ces varans creusent de profonds terriers (jusqu'à 3 mètres) dans le lit des rivières asséchées ou sous les troncs d'arbres morts. Les Indonésiens les appellent "ora" ou crocodiles de terre. |
L'odeur semble les rendre fous. C'est la curée. Dans la bousculade chacun tente d'arracher un morceau de viande. Les écailles recouvertes de sang, ils s'empêtrent dans les boyaux. Le repas continue dans une douceur toute jurassique. Profitant de la mêlée, je décide de me laisser glisser le long du tronc d'arbre pour mieux photographier la scène. a présent, je ne suis plus qu'à trois mètres d'eux. Je me fais tout petit sur ma branche et j'essaie de ne pas trop ressembler à une carcasse de chèvre. |
Un énorme mâle s'immobilise. Son regard figé me fixe durant quelques instants. Que se passe-t-il exactement dans cette caboche de saurien? Je ne le saurai jamais et je pense que cela vaut mieux comme cela. Peu à peu, le calme revient. Repus, les varans s'allongent sur le sol. Ventre à terre, ces gros lourdauds paraissent maintenant inoffensifs. Mais il serait sot de le croire... |
Je prends mon carnet de notes et j'inscris: "Celui qui repart n'est plus le même. Celui qui vient, imagine. Celui qui s'en va, se souvient." |
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Ile de Komodo-Komodo Island
21 octobre 2005
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L'impatience nous gagne. Il nous faudra cependant attendre quatre longues heures avant d'apercevoir la côte si souvent imaginée de l'île de Komodo. Nous touchons au but. Le prao (bateau à balanciers) accoste dans une baie calme, aux plages recouvertes de coquillages multicolores. |
| | Nous réglons immédiatement les formalités administratives avec les "rangers" de la réserve naturelle. Nous engageons un guide et un porteur pour le lendemain. Tandis que le jour bascule et que l'obscurité commence à s'écouler entre les collines, nous emménageons dans notre bungalow. Véro dévore un plat de nouilles chinoises sous les yeux affamés d'un bataillon |
de fourmis en quête de nourriture.La fatigue s'installe peu à peu sous les paupières qui n'en finissent pas de se fermer. |
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Jeudi 9 août - 6h00 Le jour s'est déjà levé, Véro aussi. Elle emprunte le petit chemin de pierres qui s'étire jusqu'au poste de garde. Le porteur et le guide attendent déjà. Vers 7h00, je rejoins la petite troupe et nous quittons le camp.Nous longeons une crique de sable blanc, bordée de cocotiers. Le guide oblique soudain dans les broussailles. Nous suivons un petit sentier qui serpente au milieu des buissons desséchés par les rayons du soleil. Partout la même végétation roussie envahit le paysage. Au loin des plissements montagneux dominent la plaine à quelque 800 mètres d'altitude. Les herbes sèches crissent sous nos pas. Perché sur une branche un corbeau chante en roulant ses "r". Je me sens enveloppé d'air chaud. A chaque pas j'examine le terrain. On nous a tellement mis en garde contre les serpents que j'apréhende leur rencontre à chaque touffe d'herbe. nous parcourons ainsi deux kilomètres à l'intérieur des terres avant de tomber nez à nez avec le panneau le plus insolite qui soit: "Attention au passage de varans. Silence!" |
Nous atteignons enfin le poste d'observation. L'endroit est bien choisi puisque nous nous tenons sur le versant escarpé d'un fossé profond de près de quatre mètres. |
| | Ils sont là! En contrebas. Ils attendent immobiles. Le cou plissé, les yeux noirs enfoncés dans les écailles, ils nous observent. Malgré le fossé qui nous sépare, nous nous sentons des proies potentielles pour ces carnivores de 3 mètres de long. Une langue bifide, toute rose , capture à chaque sortie les molécules odorantes en suspension dans l'air.
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Les mâles adultes peuvent atteindre une longueur de plus de 3 mètres et un poids de 150 kilos. On estime à 3000 environ, le nombre de varans qui peuplent les îles de Komodo, Rintja, Padar et Florès. Le varan de Komodo n'a pas l'ouïe très fine. Par contre, sa langue bifide lui permet d'identifier les odeurs aux alentours. Sa vue est relativement bonne : il repère aisément tout mouvement dans un rayon de 50 mètres.
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Ile de Komodo-Komodo Island
20 octobre 2005
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LABUAN BAJO - 10h30 (hé oui, cela existe...mais ce n'est pas encore notre destination finale) |
| | Labuan Bajo qui signifie "port de Bajo" est un petit village de pêcheurs qui s'est enrichi de quelques boutiques. On met moins de temps pour en faire le tour que pour en épeler le nom. La baie abrite plusieurs "bateaux araignées" (sortes de maisons montées sur balanciers). Sans perdre un grain du sablier, nous nous informons sur les possibilités de joindre "notre île" |
.-No problem, Sir. Ces trois mots m'ont si souvent chatouillé les oreilles que je n'ose y croire. Un pêcheur se propose de nous y conduire pour 50 000 roupies. Le rendez-vous est fixé à midi pour une question de "mer agitée". Cela nous laisse assez de temps pour effectuer nos achats. Nous dévalisons les échoppes du quartier: biscuits, nouilles, sachets de soupe, oeufs et bien entendu des "pisangs" (des bananes) s'entassent sur les comptoirs. Nous devenons très rapidement le centre d'intérêt privilégié des habitants. Les sourires fusent et s'échangent. Une haleine de cocotier embaume l'air. Le sac à provisions sous le bras, nous flânons le long de la plage. J'hésite encore à écrire, à décrire cette ivresse des sens. C'est...et puis vous n'avez qu'à humer les photos! Le pantalon relevé jusqu'aux rotules nous pataugeons dans l'écume des vagues pour rejoindre le frêle esquif qui nous conduira jusqu'au bateau à balanciers. Le matériel photo transpire un brin mais nous nous hissons à bord sans incident. |
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Alors commence une longue mais combien agréable traversée. Cinquante kilomètres durant lesquels nous parcourons du regard les rubans de sable satiné. La mer d'un bleu encre bouillonne à certains endroits. Ici, le fond sous-marin est crevassé, ce qui provoque des remous en surface. Nous croisons un couple d'embarcations. |
Durant des heures nous longeons les côtes de plusieurs îles inhabitées. |
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...Demain nous accosterons sur "notre île" Vous n'avez pas idée où nous sommes? Si oui écrivez-nous. Si non, écrivez-nous aussi, cela nous fait toujours plaisir de vous savoir avec nous. |
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Ile de Komodo-Komodo Island