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Avril 2018 : Ce blog, développé sur une plateforme gratuite, et actif de 2005 à 2011 reçoit encore entre 50 et 100 visites par jour. Mais, comme il est envahi par la publicité, depuis 2012 nous alimentons un nouveau projet sur www.veroeddy.be . Sous ce même nom vous nous trouverez sur les réseaux sociaux où ce sera une grande joie de communiquer avec vous  C'est toujours un plaisir de lire vos découvertes et d'échanger sur notre intérêt partagé pour le voyage. Si vous avez une question, n'hésitez pas à nous laisser un commentaire ou à nous envoyer un mail,

A bientôt.

Véro et Eddy

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Nous sommes ravis de vous accueillir virtuellement dans notre espace voyage. Nous avons ouvert ce blog de voyage en 2005, mais nous bourlinguons ensemble depuis bientôt 40 ans. Nous espérons  vous divertir avec nos récits, mais surtout, vous donner envie de découvrir le monde, vous aussi. Si vous souhaitez poser une question, et que vous n'êtes pas sur le réseaux sociaux, notre mail :  C'est ici
Merci pour l'intérêt que vous portez à nos aventures. Bonne découverte.  
Véro et Eddy

26 octobre 2006 4 26 /10 /octobre /2006 00:15
Après le déjeuner pris dans un food court déguisé en restaurant… Je laisse la robe (qípáo) [note au "web blog master" : prière de respecter les deux accents aigus sur les première et deuxième voyelles] de l'hôtesse à votre imagination. Elle est, comme toujours, longue, rouge, moulante mais surtout fendue jusqu'à une hauteur… qui me fait oublier que les dim sum n'étaient pas extraordinaires. Bière comprise, le repas revient à moins de 1 €. Il est à peine 14 heures et Miss Helen nous attend pour nous faire découvrir les principales curiosités touristiques de la ville.
Après avoir traversé une "superbe" interprétation moderne de la Chine traditionnelle destinée à abriter des commerces mais complètement vide vu la "richesse" de la région,
nous nous dirigeons vers le temple de Huayan Si. Comme toujours, les marchands ne sont jamais loin…
A l'intérieur, nous découvrons la maison du "moine en chef"
Tandis qu'un moine solitaire médite devant son potager.
 
Respectueux de la législation locale...
ce n'est donc pas dans ce temple que j'ai photographié les offrandes un tantinet occidentales à Bouddha et aux moines…
La prochaine étape : le mur aux neuf dragons nous permettra de revenir sur nos pas. Inutile de préciser que les rues appartiennent surtout aux petites reines, de solides bécanes un rien archaïques qui se voient de plus en plus rejointes par des vélos à assistance électrique vendus aux environs de 200 €, soit quatre à cinq fois moins que chez nous, mais bien sûr, ils sont Made in et non Imported from China.Sympas, non, les piquets destinés à éviter que les (rares) voitures n'envahissent les trottoirs ?
Long de 45 mètres et haut de 8 , le mur aux neufs dragons faisait partie de l'entrée du palais Ming :
 
Superbe certes et si nous avions voyagé en groupe, il aurait sans doute été environ 17 heures, heure habituelle de fin de prestation du guide… mais dans notre cas, ni retardataire, éclopé ou autre arrêt aux stands n'ont ralenti le rythme. Il est donc à peine 15.30 h. et nous profitons de l'occasion pour demander à Miss Helen de nous montrer la Chine et les Chinois au quotidien.Elle s'exécute de bonne grâce et nous amène donc dans des rues moins larges où nous découvrons avec stupeur…
Fin de l'épisode 4

(à suivre)

Marc

Si vous désirez publier un reportage dans cette rubrique, envoyez-nous votre texte et vos images à l'état brut...nous nous chargeons de la mise en page. N'hésitez pas à nous faire partager vos expériences de voyage.

Eddy et Véro

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25 octobre 2006 3 25 /10 /octobre /2006 06:43


Retour sur Datong. Les villages de mineurs se succèdent. En réalité ce sont des ghettos inaccessibles de l'extérieur. Séparés de la route par un large fossé, les routes qui y mènent passent immanquablement par un poste de garde qui n'est pas sans rappeler Check Point Charlie. Même les visiteurs chinois doivent y montrer patte blanche, à savoir une autorisation aussi officielle que difficile à obtenir….
Une photo prise à la sauvette car ces corons ne font pas partie de l'image que la Chine souhaite exporter. Depuis quelques années le gouvernement a décidé de remplacer les mineurs professionnels par des paysans contractuels pour deux ou trois ans. S'ils ont droit à toutes les facilités du site (hôpital, écoles pour leurs enfants, …) plus question pour eux de reconnaissance de maladie professionnelle ou de droit à la pension…
[Depuis lors les journaux nous ont, presque chaque semaine, relaté un accident dû à la vétusté des installations]
Fin de l'épisode 3

(à suivre)

Marc

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Eddy et Véro

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24 octobre 2006 2 24 /10 /octobre /2006 20:55

 

Pour ce petit séjour à Londres, j'avais emprunté une caméra numérique. Vous avez sous les yeux mon tout premier clip. Cela m'a pris une journée pour le réaliser, mais s'il a du succès, je suis prête à en faire d'autres.

Véro

 
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23 octobre 2006 1 23 /10 /octobre /2006 21:26

Une (bonne) nuit de sommeil plus tard, nous voici arrivés à Datong. Selon les sources ça se trouve à peu près là :
 
De toutes façons cette ville minière de la province du Shanxi, vit au gré des gisements de charbon, aux limites des prairies de Mongolie et des terrasses de loess du bassin du Fleuve Jaune. Quand on est sur place, le loess, "mais bon sang mais c'est bien sûr", c'est cette argile jaune brun qui m'avait laissé parfaitement de marbre pendant les cours de géo de mon adolescence. Mes premiers contacts avec le loess s'étant passés avant le morning kawa, ceux qui souhaiteraient visualiser le loess devront patienter encore un jour ou deux question que le paysage se fasse à mon biorythme...
A la sortie de la gare nous sommes accueillis par notre (nouvelle) guide dont le nom touristique est Helen. Elle fait si terriblement British par son style et par son accent que rapidement Miss Helen devient un concept aussi familier et immémorial que fish and chips, Sherlock Holmes ou encore Smith et Wesson. Le petit déj. enfilé nous nous mettons en route car à peu de distance de Datong se trouvent les grottes bouddhistes les mieux préservées de Chine, à Yungang. Elles sont contemporaines de la pénétration du Bouddhisme en Chine du Nord (5ème siècle). A cette époque, Datong était la capitale de l'empire tabgatch des Wei. Sous leur impulsion, le Bouddhisme tend à devenir une religion d'Etat, et les travaux commencèrent à Yungang en 489. Le complexe d'une vingtaine de grottes présente une série de Bouddhas, certains colossaux et isolés, d'autres, plus modestes, polychromes et accompagnés de nombreux boddhisattvas et ahrats.
Impressionnant le Buddha Park.
Même qu'au milieu des bouddhas blancs, il y a un bouddha noir…

 
Non Madame, il n'y a pas de bouddha de Liège ni de Bouddha de Noël (sauf si Eddy a le Photoshop ludique). Excusez-moi, j'ai fait une crise aiguë de san antonionite post-adolescente et j'en garde encore quelques séquelles.

Et si la plupart des bouddhas sont entourés de leurs disciples,

 

certains les portent sur eux

 

En sortant un avis dont j'ignore encore le sens mais que je trouve sympa…
De cette journée ce ne sont pourtant pas les bouddhas que nous garderons en mémoire. Patricia n'est pas près d'oublier les
(toilettes publiques) où elle a compris que cette histoire selon laquelle "la Chine est le pays où les mouches se pressent aux carreaux des toilettes pour en sortir" n'est pas tout à fait sans fondement… Pour ma part, c'est d'abord … mais comme j'ai décidé de développer ces 48 h. sur une semaine on verra ça demain…
Fin de l'épisode 2

(à suivre)

Marc

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Eddy et Véro

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22 octobre 2006 7 22 /10 /octobre /2006 18:35

Autant annoncer la couleur dès le départ : les voyageurs du style de Véro et Eddy risquent de penser qu'ils se sont trompés de blog. Pour l'instant L'aventure c'est l'aventure est encore toujours ce film avec Brel et Ventura qui me détend si bien après le boulot, même si pour ma part j'aspire parfois à la (pré) retraite… question de voyager autrement. N'ayant donc pas encore vraiment le temps de longuement préparer un voyage et souhaitant quand même découvrir (certains diront rentabiliser) un maximum, nous faisons depuis quelques années confiance à Continents Insolites pour nous concocter le programme. En 2004 nous avions choisi un voyage en mini-groupe mais, grippe aviaire ou autre motif, nous nous sommes retrouvés à deux pour la Chine du Grand Dragon. Puisque de "mini-groupe" la formule devenait "à la carte", nous ne nous sommes d'ailleurs pas privés d'apporter quelques modifications et ajouts au circuit initialement prévu.
Bref : n'attendez ni épisode croustillant à un guichet ni recherche frénétique de logement dans ce récit même si ce n'est quand même pas tout à fait Airtour non plus…

Foin de préambules, j'ouvre mon carnet de voyage à la fin du sixième jour de ce voyage:
De Beijing nous allons prendre le train de nuit pour Datong. Ma valise pèse déjà des tonnes. A la gare, où il faut, comme pour un vol international, être longtemps à l'avance, nous redécouvrons le "plaisir" de faire la file et cette impression si familière d'avoir choisi celle qui va le plus lentement. Même les voyageurs dont le train est annoncé après le nôtre ont déjà quitté le hall des départs tandis que nous poireautons toujours. Ce n'est que sept minutes avant le départ que nous nous mettons en mouvement. En Belgique, j'en aurais sans doute profité pour musarder encore un peu, faire une dernière photo ou acheter un journal… ici je me comporte en parfait mouton de Panurge et je suis gentiment le flot de crainte de devoir rechercher le chemin parce que les idéogrammes ce n'est vraiment pas mon truc. Ouf, nous voici dans notre compartiment partie soft. A l'opposé de la partie hard qu'utilise le Chinois moyen, ici il y a non seulement des banquettes rembourrées et, encore plus que les draps, la présence d'une porte entre le couloir et le compartiment. Raffinement extrême, près de la fenêtre trônent un thermos d'eau chaude et des sachets de thé. Le pied : j'ai mon Nes sous la main, je pourrai donc m'endormir serein en sachant que demain l'anticyclone kawa dissipera les brumes matinales... Un couple de Chinois de la classe aisée nous rejoint mais n'ayant pas d'idiome de communication commun, notre conversation se résumera à Niaouw (bonjour) et tchié tchié (merci). Note perso : si Patricia relit ces notes, je sens qu'elle m'étripera pour ma transcription en Assimil et non en alphabet phonétique. Avant de m'allonger sur ma couchette, je vais reconnaître les environs question de savoir où aller si je devais me lever en pleine nuit. Les plaquettes d'informations sont sous-titrées en anglais… mais les pictogrammes sont quand même plus explicites :

 

Je ne peux m'empêcher de sourire mais en même temps, comme le chinois est une langue à tons, je me dis que j'ai eu raison de recopier certains mots abstraits (et partant difficilement mimables en rue –ou ailleurs-) style "toilettes publiques" lieu qui dans le train, tout le monde sait cela, ne peut pas être utilisé quand on est à l'étable :


Mes exemples de Chinglish devraient s'arrêter ici, mais si d'aucuns sont réellement intéressés, ils n'ont qu'à demander une séance supplémentaire aux propriétaires légitimes de ce blog pour que je les aide à perfectionner leurs connaissances de cette langue pittoresque. Cabotin comme je suis, je ne résisterai pas à l'illustrer davantage.


Fin du 1er épisode

(à suivre)

Marc

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Eddy et Véro

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21 octobre 2006 6 21 /10 /octobre /2006 17:55
 
Aux premières lueurs du jour, la vie reprend à bord. Les cuisines commencent à s'activer pour préparer les petits déjeuners locaux. Quelques passagers birmans font déjà la file pour se brosser les dents et se rincer la bouche par-dessus bord.

Les cuisines sont installées à même le pont. Cela rissole et crépite. Le cuisinier touille dans le plat de riz à l'aide d'une large louche. Les oeufs se préparent à la dizaine. Les premiers effluves viennent titiller les narines. A l'extérieur, on démonte la passerelle. La sirène retentit. Les machines se mettent à grogner. Peu à peu, le navire s'éloigne de la berge. Nous repartons.

A bord, la plupart des passagers sont à présent réveillés. Les cuisiniers sont débordés par les commandes.
Le jour se lève et les clients s'attablent. Il est difficile de trouver une petite place autour de la table, alors en attendant, on lit le journal.
Les passagers du pont inférieur replient leurs moustiquaires et passent de la position couchée à la position assise.
Les berges sont couvertes de troncs d'arbre prêts à être chargés. Les Chinois semblent être les commanditaires de cet abattage de masse.
Le pont supérieur est nettement moins encombré et les passagers "cabine" bénéficient de toilettes à part, ce qui constitue un avantage certain pour ces deux jours de navigation.

(à suivre)

Eddy
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20 octobre 2006 5 20 /10 /octobre /2006 19:53

Nous avions mis notre bateau en cale sèche quelques semaines pendentif. Hé, oui! Le boulot et encore le boulot. Mais à présent, c'est le week-end et nous profitons de ce petit creux de levier pour l'Ancre. Dans les prochains jours, nous accueillerons un nouvel invité Qui vous baladera en Chine ... mais cela c'est déjà Une autre aventure. En attendant, poursuivons la descente de l'Irrawaddy.

Tout au long des deux rives se dressent des habitations sur pilotis coiffées de palmiers Qui se reflètent Dans Les Eaux du Fleuve.
Tandis qu'à bord, Quelque Passagère lassive regarde cela en s'adonnant à Une Britannique toute occupation: "Le thé de cinq heures». Il Faut Reconnaître que le confort est pour la première fois au rendez-vous. La cabine est très agréable et depasse de beaucoup sur l'échelle de Richter du "cabine confort" Ce à quoi nous nous attendions.

Au fil du courant, il nous arrive de découvrir Une construction à nulle autre pareille. Sorte de château de cartes Qui s'élève au milieu de la végétation.


La déforestation bat son plein. Une grande quantité de troncs Sont acheminés en bordure du fleuve pour y être chargés sur des péniches.

Mais soudain la sirène retentit. La proue du bateau s'oriente vers la berge. A la poupe, le Effectué sillage Une courbure. Arrivé a quelques brasses de la rive, nous apercevons un petit groupe de Birmans Qui s'active. On embarque des plats cuisinés à bord d'pirogue Une pour les vendre aux Passagers du Navire.
La pluie est au rendez-vous ... «C'est la saison des pluies", Comme le répètent sans Cesse, les gens d'ici. Toute cette eau ne Semble en rien affect les Birmans Qui poursuivent Leurs activités Comme s'il ne pleuvait pas.

Tandis que les propriétaires de marchandises donnent Leurs ordres aux porteurs, des vendeurs s'élancent sur les planches-passerelles pour vendre Leurs produits à bord, bientôt suivis par quelques nouveaux passagers.

Mais déjà, la sirène retentit à nouveau. Les marchands quittent le navire. Les passerelles Sont tirees à bord. L'hélice fait bouillonner Les Eaux, Le Bateau Reprend sa route.
A la tombée du jour, le navire jette l'ancre en bordure D'UNE pagode. Le bateau accoste, Plusieurs centaines de personnes qui en découlent. Le tumulte grandit. Dans la pénombre, Les fourmis humaines entament Leur marche. Une colonne montante, colonne descendante une.

(A suivre)

Eddy
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19 octobre 2006 4 19 /10 /octobre /2006 21:37

 

J'ai pris de morceau musical, qui s'intitule Carasamba, sur ce site. Voici le site des interprètes. Et si vous désirez voir la devinette chez Instants Magiques c'était ici . Si vous souhaitez entendre tous les bonjours chez Christophe c'est

 

Véro

 
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28 septembre 2006 4 28 /09 /septembre /2006 22:38

Sorry pour ce retard dans les articles... mais j'étais en cale sèche si j'ose dire... En fait, un peu trop de travaux en cours.

Non! Ce n'est pas un remake de "La grande vadrouille", version birmane.
Nous sommes bien à bord de notre bateau. Rien à voir non plus avec l'extrême encore plus à droite de quelque parti ...de droite.

Ach ! Mé alors, zé quoi ?
 

Serait-ce un Oberfürer qui... mais non bien sûr... Il suffit de regarder l'attache du casque pour se rendre compte qu'il est de facture récente. Y aurait-il un mouvement nazi au Myanmar qui aurait svastika sur rue ?
La svastika donne des ailes, c'est bien connu.

 

L'encyclopédie Wikipédia donne quelques infos intéressantes sur le "fameux symbole"

Le svastika (parfois appelé par abus de langage la svastika au lieu de la croix en forme de svastika) ? tel qu'on le représente la plupart du temps, est un symbole religieux d'origine Aryen et indo-européen ; on peut le décrire comme une croix composée de quatre potences prenant la forme d'un gamma grec en capitale (G), d'où son autre appellation de « croix gammée ».

Le nom svastika est un terme sanskrit apparaissant pour la première fois dans les épopées Ramayana et Mahabharata.

Pour en savoir plus , cliquez ici.

En tout état de cause, le symbole s'annonce directement comme un signe de bon augure.(pour les Asiatiques)

 

Il n'est donc pas rare, de voir en Asie (Thaïlande et Myanmar) quelques fervents du casque du IIIe Reich. Mais, ces fans, ne donnent pas à ces objets le même sens que nous leur donnons.

Allez, là-dessus, on quitte Katha. Dernières images de la barge de débarquement et de la pagode de Katha.

En route vers de nouvelles aventures...

(à suivre)

Eddy
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25 septembre 2006 1 25 /09 /septembre /2006 20:17

Ce matin, nous quittons sans trop d'amertume notre chambre d'hôtel. La seule chambre d'hôtel à Katha avec salle de bain privée, s'il vous plaît.

Le bateau arrive! La nouvelle se propage comme une traînée de poudre. Les coolies se préparent à porter sacs et marchandises. Les passagers se pressent et attendent le moment de l'abordage.
Les cuisines ambulantes s'installent et les vendeurs remplissent leurs plateaux.
 

Les "horses-cars" s'alignent le long du fleuve. Des charrettes tirées par une sorte de motoculteur se préparent à recevoir les marchandises débarquées. Le bateau manoeuvre pour se placer le long de la barge de débarquement.

L'excitation monte. Les premiers passagers s'élancent déjà à bord, alors que l'équipage se charge d'amarrer le navire.

Mais le véritable signal est donné lorsque les 4 planches en bois sont prises d'assaut par les marchands et les nouveaux passagers qui montent à bord tandis que les porteurs déchargent les marchandises sur les quais.

Les passagers s'achètent quelques provisions pour le voyage...Un fruit, un maïs ou quelques préparations locales.
Tout le monde s'installe. La vie à bord s'organise. Le cuistot installe ses tables. Les marchandes de boissons vérifient leur caisse.
A notre tour, nous prenons nos quartiers avec l'aide d'un porteur, pour ne pas faire "plouf !" sur les planches-passerelles.

(à suivre)

Eddy
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