20 octobre 2006
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Nous avions mis notre bateau en cale sèche quelques semaines pendentif. Hé, oui! Le boulot et encore le boulot. Mais à présent, c'est le week-end et nous profitons de ce petit creux de levier pour l'Ancre. Dans les prochains jours, nous accueillerons un nouvel invité Qui vous baladera en Chine ... mais cela c'est déjà Une autre aventure. En attendant, poursuivons la descente de l'Irrawaddy. |
Tout au long des deux rives se dressent des habitations sur pilotis coiffées de palmiers Qui se reflètent Dans Les Eaux du Fleuve. |
Tandis qu'à bord, Quelque Passagère lassive regarde cela en s'adonnant à Une Britannique toute occupation: "Le thé de cinq heures». Il Faut Reconnaître que le confort est pour la première fois au rendez-vous. La cabine est très agréable et depasse de beaucoup sur l'échelle de Richter du "cabine confort" Ce à quoi nous nous attendions. |
Au fil du courant, il nous arrive de découvrir Une construction à nulle autre pareille. Sorte de château de cartes Qui s'élève au milieu de la végétation. |
La déforestation bat son plein. Une grande quantité de troncs Sont acheminés en bordure du fleuve pour y être chargés sur des péniches. |
Mais soudain la sirène retentit. La proue du bateau s'oriente vers la berge. A la poupe, le Effectué sillage Une courbure. Arrivé a quelques brasses de la rive, nous apercevons un petit groupe de Birmans Qui s'active. On embarque des plats cuisinés à bord d'pirogue Une pour les vendre aux Passagers du Navire. |
La pluie est au rendez-vous ... «C'est la saison des pluies", Comme le répètent sans Cesse, les gens d'ici. Toute cette eau ne Semble en rien affect les Birmans Qui poursuivent Leurs activités Comme s'il ne pleuvait pas. |
Tandis que les propriétaires de marchandises donnent Leurs ordres aux porteurs, des vendeurs s'élancent sur les planches-passerelles pour vendre Leurs produits à bord, bientôt suivis par quelques nouveaux passagers. |
Mais déjà, la sirène retentit à nouveau. Les marchands quittent le navire. Les passerelles Sont tirees à bord. L'hélice fait bouillonner Les Eaux, Le Bateau Reprend sa route. |
A la tombée du jour, le navire jette l'ancre en bordure D'UNE pagode. Le bateau accoste, Plusieurs centaines de personnes qui en découlent. Le tumulte grandit. Dans la pénombre, Les fourmis humaines entament Leur marche. Une colonne montante, colonne descendante une. |
Published by Vero et Eddy
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dans
Myanmar ou Birmanie