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Avril 2018 : Ce blog, développé sur une plateforme gratuite, et actif de 2005 à 2011 reçoit encore entre 50 et 100 visites par jour. Mais, comme il est envahi par la publicité, depuis 2012 nous alimentons un nouveau projet sur www.veroeddy.be . Sous ce même nom vous nous trouverez sur les réseaux sociaux où ce sera une grande joie de communiquer avec vous  C'est toujours un plaisir de lire vos découvertes et d'échanger sur notre intérêt partagé pour le voyage. Si vous avez une question, n'hésitez pas à nous laisser un commentaire ou à nous envoyer un mail,

A bientôt.

Véro et Eddy

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Nous sommes ravis de vous accueillir virtuellement dans notre espace voyage. Nous avons ouvert ce blog de voyage en 2005, mais nous bourlinguons ensemble depuis bientôt 40 ans. Nous espérons  vous divertir avec nos récits, mais surtout, vous donner envie de découvrir le monde, vous aussi. Si vous souhaitez poser une question, et que vous n'êtes pas sur le réseaux sociaux, notre mail :  C'est ici
Merci pour l'intérêt que vous portez à nos aventures. Bonne découverte.  
Véro et Eddy

3 avril 2006 1 03 /04 /avril /2006 13:49
 

 

Si vous n'avez pas encore lu les articles précédents concernant la "Birmanie par voie terrestre" , je vous invite à feuilleter le blog aux pages suivantes :

http://veroeddy.over-blog.com/article-1969249.html

http://veroeddy.over-blog.com/archive-03-07-2006.html

 

Août 2005


En arrivant à KAWTHOUNG, un homme rencontré à la douane nous accompagne pour faire des photocopies de notre visa pour le Myanmar.
Cet homme dit être prof de physique et "bénévole" à l'immigration. Il nous propose un hôtel, mais nous préférons nous rendre à l'hôtel du port, le "Honey Myeik Hôtel". Il n'y a que 3 hôtels à Kawthoung.Celui-ci est en face du port, et cela nous arrange puisque notre départ pour Myeik est prévu le lendemain matin à 6H.

Nous payons l'hôtel avec le reste de nos baths thaïlandais - 800 baths, soit environ 16 euros, non négociable. Nous verrons par la suite que chaque fois que nous serons "accompagnés", les tarifs seront "non-négociables"... Nous nous rendons dans notre chambre au quatrième étage, et nous sommes apparemment les seuls clients. La chambre est correcte, avec télé et douche...froide. Le groupe électrogène se met en route pour nous (ils'arrêtera vers 4H du matin,comme dans la plupart des hôtels par la suite jusqu'à Yangoon). Quand nous redescendons, les jeunes filles de l'accueil sont ravies d'être devant la télé et notre homme nous attend pour nous parler du Myanmar...Infos un peu confuses sur les taux de change...Nous le congédions gentiment, et celui-ci n'insistera pas. Après une petite sieste, nous nous rendons au marché.Deux jeunes gars, dont l'un a...6 doigts à une main nous interpellent et nous proposent de l'aide.
Nous cherchons sans y croire un magasin pour vider les cartes-mémoire de notre appareil-photo. Mais ils parlent très peu l'anglais, et c'est un troisième, un jeune de 24 ans parlant bien anglais qui trouvera le "shop".Lui aussi a une main diforme, suite à un "accident de voiture" nous expliquera-t-il...Coïncidence?
Dans le shop, deux jeunes filles charmantes effectuent la manip magique sur l'ordinateur et elles acceptent avec grâce d'être sur notre première photo de Birmanie.

Autre jeu de piste: changer de l'argent! Nous ne sommes pas fiers: nous avons très peu de dollars en espèce (300 dollars), le reste en travellers (impossibles à changer au Myanmar) et en euros...C'est malin.Combien de temps tiendrons-nous? Une guérite devant le port propose un change très mauvais pour les euros...Enfin, ça ne semble pas impossible. Notre jeune "guide" souhaite s'entraîner à parler en anglais... Sympa d'apprendre les premiers mots de birman avec lui. Il nous entraînera le soir dans un lugubre "karaoké-bar"(bar?) pour boire notre première "Myanmar Beer".


Une des filles du bar se tient tristement contre un poteau. Une autre, après avoir chanté, vient d'être honorée d'un faux diadème de princesse sur la tête par un des clients, ceinte d'une écharpe de Miss, sur lequel il y a écrit "I love you" et de guirlandes scintillantes (oui, comme un sapin de Noël!). Elle a plutôt l'air furieuse...
Quant à notre jeune accompagnateur, il nous racontera un tas de choses, et il nous sera de plus en plus difficile de savoir ce qui est du lard ou du cochon... Au fur et à mesure que la soirée avance, il a l'air de tourner autour du pot... Il finira par nous demander "a little gift" avant de nous séparer à l'hôtel.

 

Claudine
(à suivre...)


Claudine a déjà édité sur notre blog les articles suivants:

 


Si vous désirez publier un reportage dans cette rubrique, envoyez-nous votre texte et vos images à l'état brut...nous nous chargeons de la mise en page.

Eddy et Véro

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1 avril 2006 6 01 /04 /avril /2006 17:41
(suite)
 
 
Nous ne faisons pas comme sur mon dessin... Nous parvenons à contourner le point d'eau. Nous distinguons un puits de lumière.
 
 

 

 

Un immense escalier métallique s'élance vers la cîme des arbres. ???
Nous caracolons jusqu'au sommet... !!!

 

 

Nous émergeons sur une passerelle ... Nous sommes dans l'une des serres les plus vastes du monde... Nous sommes à Londres ... Plus exactement dans les Kew gardens... à voir


 
 
L'aventure commence où l'on est.
Eddy
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31 mars 2006 5 31 /03 /mars /2006 13:19
Aujourd'hui, je vous entraîne dans une toute autre aventure. En dehors des sentiers battus... Là où il n'y a plus de sentier du tout: la jungle.
 
 

 

 

Nous nous enfonçons peu à peu dans un univers de chlorophyle. Nous devons être prudents car dans ce chaos de végétaux, nous pourrions perdre assez rapidement tout point de repère.
 
Mousses et fougères nous cernent. Nous progressons difficilement dans ce milieu qui n'est pas le nôtre.
Des bananiers nous barrent le passage. Il faudra les contourner... mais pour cela il nous faut grimper le talus et prendre de la hauteur. L'escalade ne se fait pas sans mal, mais le point de vue est impressionnant. J'ai du mal à respirer. Je souffle comme un phoque. Tout effort devient pénible dans cette atmosphère chaude et humide.

 
Au détour de grandes palmes, de fins filets d'eau voilent une paroi rocheuse. Contrairement à ce que je m'imaginais, tout est calme. Seul le ruissellement de l'eau rompt le silence de cette nature envahissante.
 
 
Nous décidons de passer de l'autre côté du cordon d'eau. Nous débouchons devant un large plan d'eau couvert de nénuphars. Traverser ne nous semble pas possible... Mais pas question de faire demi tour.
Eddy
( à suivre )
 
 
 
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27 mars 2006 1 27 /03 /mars /2006 20:43
Après une coupure de courant nous sortons enfin de l'ombre pour vous proposer la suite de notre reportage sur Ajanta.
 
 
Les robes safran des moines "tachent" le paysage. Les premiers groupes de visiteurs commencent à déambuler le long de la paroi rocheuse.
 
 
Durant la longue période au cours de laquelle les grottes étaient tombées dans l'oubli, plusieurs salles furent envahies par des coulées de boue... ce qui endommagea les peintures. Un effort tout particulier a été consenti en terme d'investissement pour le nettoyage et la restauration des peintures encore apparentes.
 
 
Les plus anciennes peintures ont été découvertes ici dans la grotte 19. Elles datent du IIe siècle avant J-C. Je ne pourrai malheureusement pas vous les montrer car il est interdit de les photographier afin de les préserver des flashs.
 

 
La grotte 19 possède une très belle façade percée d'une fenêtre semi circulaire. Deux bouddhas se font face de part et d'autre de l'entrée.
 
 
 
 
 
 
Les entrées sont parfois de simples terrasses à peine travaillées, mais elles peuvent aussi être très ouvragées et envahies de sculptures. Véro a beaucoup apprécié la grotte qui comporte ce bouddha couché que la lumière effleure à peine.
 
 
Mais dehors, la lumière se dissipe déjà un peu à cause de la paroi rocheuse qui fait écran. Nous n'avons pas vu le temps passer. Il nous reste cependant du courage pour grimper au sommet du rocher afin d'atteindre le fameux point de vue qui embrasse la totalité du site. Nous terminons la journée autour d'une tasse de thé.
 

 

Nous achetons quelques cartes postales représentant les fresques que nous n'avons pas pu photographier. Vers 16 h. nous remontons dans la voiture ... en route vers de nouvelles aventures.
Eddy
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25 mars 2006 6 25 /03 /mars /2006 17:57
 
 
Aujourd'hui, je vous emmène sur un nouveau site indien ...merveilleux ... superbe.
Une trentaine de grottes bouddhiques taillées par l'homme à flan de rocher. Les premières furent construites au 2e siècle avant J-C. Au cours des siècles d'autres grottes furent creusées. Elles servirent de lieu de retraite pour les moines jusqu'au 7e siècle après J-C. Après cela elles furent abandonnées et tombèrent dans l'oubli. Recouvertes par la végétation de la jungle environnante, elles ne furent redécouvertes qu'au 19e siècle...au cours d'une partie de chasse.
 
 
Imaginez-vous en 1819 . Vous faites partie d'une petite troupe de soldats britanniques. Vous êtes partis tôt le matin pour chasser le tigre. Et puis soudain en scrutant la jungle avec une paire de jumelles vous entrevoyez une construction humaine au milieu de ce monde végétal. Il vous faudra des heures pour vous tracer un chemin à travers la jungle et arriver enfin, au détour d'un feuillage, devant les grottes.
 
 

 
Mais revenons en ce jeudi 8 juillet 2002 ... Ce matin nous avons quitté Aurangabad de bonne heure (7h du matin). Nous voulions arriver à Ajanta parmi les premiers visiteurs... Simple envie de découvrir le site sans âme qui vive. La veille, nous avions loué les services d'un chauffeur pour nous y conduire. La route qui va d'Aurangabad à Ajanta est très bonne. Nous parcourons la centaine de kilomètres en moins de deux heures.
 
 
Le parking, les échoppes et le restaurant sont en contrebas. Il nous faut donc grimper pour arriver à l'endroit où se vendent les tickets. Les grottes d'Ajanta sont classées par l'UNESCO "patrimoine mondial de l'humanité" ... donc, prix fort du gouvernement (500 roupies) auquel il faut ajouter 250 roupies pour le guide (pas obligatoire / mais intéressant).
 
 

Vero propose de redescendre au parking pour prendre le petit déjeuner, mais je ne souhaite pas refaire le chemin inverse et suggère de nous installer en bordure du site dans un mini établissement qui s'avère être la cantine du staff.
-Qu'y a-t-il au menu?
- PURIBHAJI !
-Ok! On en prend 2.

Ce sont d'excellentes crêpes soufflées servies avec un curry de pois et de pommes de terre.
A vrai dire, c'est bon, mais j'ai du mal à avaler un curry (un peu gras) à 9 heures du matin. Véro, quant à elle, se régale.

N
ous pénétrons dans la première grotte et c'est déjà l'enchantement. Tous les murs de ces temples étaient recouverts de peintures illustrant des scènes de vie. Le plan de construction de ces grottes est souvent le même: une terrasse couverte avec une entrée centrale et une ouverture servant de fenêtre de part et d'autre. Des cellules d'une sobriété toute monacale sur les côtés.

 
 
La terrasse une fois passée, l'intérieur s'assombrit considérablement (une bonne idée serait d'emmener une lampe torche). Deux salles se succèdent. Dans la première, statues et peintures se partagent la vedette mais la seconde accueille toujours un bouddha assis. La sculpture représente le premier sermon du Bouddha. La statue est invariablement accompagnée des fameuses gazelles du parc.
 
 
Les peintures recouvrent les murs de la grande salle. Des pilliers sculptés se font face et ne sortent de l'ombre que lorsqu'une torche les éclaire. Les colonnes sont en couleurs avec une dominante ocre.

 

Eddy
(à suivre)

En attendant la suite de l'article, je vous propose de rester dans l'ambiance en faisant un tour gastronomique sur le site de Michèle qui nous met à l'honneur dans son article "DHAL et compagnie"

 
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23 mars 2006 4 23 /03 /mars /2006 17:07
 
Aujourd'hui, nous reprenons la route. Direction Ellora, au nord de Mumbai. Le temple de Kailasa. Temple creusé dans le rocher. Toutes les sculptures ont été creusées dans la montagne. Une fourmilière humaine a dû grignoter peu à peu la roche pour créer cette folie. De véritables dentelles de roches.
 
 
 
Ce temple central faisait lui aussi partie de la montagne. Le rocher a été évidé à coups de pioche et de ciseaux à pierre pour créer un site fabuleux. Tout est fait main ...
 
 
Point de montages, point de blocs assemblés. Tout d'une pièce. L'antidote de IKEA. Enorme temple monolithique fait de chambres et de galeries aux murs sculptés. Au centre de la cour, un éléphant de pierre semble s'élever du sol.
 
 
Piliers et colonnes se dressent dans ce que l'on croit être une cour... mais la cour elle-même fut évidée, les marches furent creusées une à une. Ici pas question d'approximation. Je n'ose imaginer un ouvrier maladroit lâché dans ce chantier ...
 
 
J'arrête d'écrire car je ne trouve plus de mots devant cette oeuvre collective. C'est hors norme.
Mais je n'arrive pas à me taire. Alors je continue le reportage en même temps que l'exploration des différentes pièces. A l'intérieur, les chambres sont décorées de sculptures. Toute la roche est travaillée... C'est plus fou encore que je ne l'imaginais.
 
Certaines sculptures ont été caressées plus que de raison.
 
 
 
Eddy
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22 mars 2006 3 22 /03 /mars /2006 18:30
 
Nous voici à nouveau à Mumbai... Toutes les senteurs et les couleurs de la ville indienne. Arrière-cour, avec ses surprises: un escalier en colimaçon, qu'aucun escargot n'oserait encore emprunter. Pourtant après avoir fait sa toilette matinale notre voisin d'en face quitte son troisième étage sans ascenseur et serpente le long de l'escalier rouillé.
 
 
Nous décidons de flâner un peu dans les rues au hasard des rencontres. C'est toujours un moment très agréable, ces retrouvailles avec une ville que l'on a quitté depuis quleques temps. Peu à peu, on retrouve ses points de repère. On découvre aussi ce qui a changé. On pose un nouveau regard sur les choses... Tiens ! Un écrivain public, avec sa machine à écrire.
 
 
 
Allez! On se prend un bon thali... grand plateau sur lequel est servi de petites coupes remplies d'excellentes préparations: légumes frits baignant dans divers curries... raïta, yaourt, purée de pois chiches, roti (galette) naan (pain) et riz basmati...le tout est servi dans la minute à coups de grandes louchées que l'on prélève dans différents bidons... sorte de fast food, version indienne... et c'est le plus souvent à volonté.
Le thali est une préparation très courante dans le sud de l'Inde.
 
 
Bon appétit!
Demain nous prenons la route pour ELLORA ... à ne pas manquer.
Eddy
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20 mars 2006 1 20 /03 /mars /2006 18:54

 

Destination SUZHOU


Puisqu'il faut y aller en train... Allons-y! D'abord le métro jusqu'à, ce que l'on peut appeler, une méga-gare (je m'égare). Une gare à la dimension du pays. Il faut passer ses bagages dans un appareil à rayons X. Il y a au moins quarante guichets. Heureusement l'un d'eux affiche une pancarte "service in english". On nous y délivre immédiatement deux places à 22 yuans chacune. Ensuite nous allons dans la salle d'attente des "softs seats".


Le train est déjà en gare. C'est un convoi à deux étages. Une hôtesse nous accueille à la porte du wagon n°9. Nos sièges sont en effet "softs" et donc, très confortables. Après la traversée d'une zone industrielle, le paysage prend des allures rurales. D'énormes parcelles cultivées sont quadrillées par des canaux d'irrigation.

A l'approche de notre destination, l'hôtesse vient nous prévenir que nous devons descendre à la prochaine station.
Les différents sites sont assez éloignés les uns des autres et il faut marcher un brin pour arriver au plus beau jardin de la province :
"Le jardin du maître des filets". Comme toujours, un étang et des pavillons contenant des meubles et divers objets de décoration. Mais ce qui me frappe, ici, ce sont ces morceaux de marbre encadrés. Ils ont été choisis pour les dessins que formaient leurs veines dans la pierre. Certains évoquent distinctement des paysages de montagne et des rivières. Quel raffinement!
Pour passer d'un pavillon à l'autre on emprunte de petites allées abritées qui serpentent en zigzag afin d'égarer les esprits qui pourraient venir troubler le promeneur.

Certains pavillons sont destinés à la méditation ou à la lecture. Au centre du jardin, on retrouve un étang avec ses lotus et de petits ponts sculptés dans la pierre. Partout, des petits coins où l'on peut s'asseoir et se laisser aller à rêver.

Un labyrinthe de rochers...
De grands panneaux amovibles en bois sculptés permettent de varier à souhait la décoration...
On peut en ouvrir un seul, pour le passage ou les ouvrir tous, pour donner une plus large perspective.
Nous poursuivons notre visite de SUZHOU...

Une promenade le long de l'ancien mur d'enceinte de la ville nous permet de découvrir des petits canaux qui s'étirent sous de jolis ponts. On peut y rencontrer çà et là, des artistes au travail.


La forteresse possède un système à" doubles portes" fort intéressant.
Autrefois, les embarcations devaient, pour entrer ou sortir de la ville, emprunter une porte fluviale qui était intégrée au mur d'enceinte. Une double porte formait un sas (style écluse) qui permettait aux gardes d'inspecter les bateaux et leur cargaison. On prélevait le péage et on libérait l'embarcation en ouvrant la seconde porte. Simple et efficace.

Mais l'heure avance... La lumière du jour faiblit déjà. Nous regagnons la gare en taxi. Pour le train de 17h41, la réservation des sièges n'est pas possible. D'après ce que nous comprenons, il n'y a plus de places assises disponibles. Nous demandons donc "deux places debout". Dans le train que nous avions pris au matin, plusieurs passagers avaient fait le trajet sans être assis. La "guichetière" nous annonce 40 (forty) yuans dans un anglais amélioré "sabir". Nous avions payé 44 pour le trajet "aller"... La différence est faible pour rester debout. Ce n'est qu'en examinant le ticket et l'argent rendu que nous nous rendons compte que la brave dame avait voulu prononcer 14 (fourteen)... ce qui fait la place à 7 yuans au lieu de 22 au matin... Enorme différence. Bizarre... voire même étrange. Cela doit cacher quelque chose. Nous supposons que le service va s'en ressentir. Le numéro des trains est annoncé par affichage digital. Pas question pour les passagers d'accéder aux quais avant l'arrivée du train en gare. Voilà! Notre train est annoncé. La barrière s'ouvre et le contrôleur vérifie les tickets des passagers. Tiens! Plus de machine à rayons X ? L'aménagement des wagons est très différent de de ceux du matin... banquettes en bois... plancher ... Véro trouve une place assise... et un Chinois me fait signe ... il reste une place sur une autre banquette.
Nous ne sommes pas assis ensemble, mais les passagers sont vraiment charmants.
Véro fait l'attraction (
comme d'habitude ), mais cette fois c'est aussi grâce à son appareil numérique. Les sourires fusent de tous les côtés.
Une belle journée...
Au retour, dans le métro de Shanghai, un Chinois nous adresse la parole en allemand. Il étudie cette langue depuis 6 ans, en cours du soir, car il travaille avec des Allemands. C'est fabuleux les langues ! Communiquer avec un Chinois grâce à l'allemand. C'est aussi extraordinaire que de communiquer en indonésien avec un prêtre italien qui vit à Sumatra... mais cela, c'est une autre histoire, que je vous raconterai une autre fois.
(à suivre)
Eddy et Véro
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18 mars 2006 6 18 /03 /mars /2006 12:28
Destination Zhujiajiao
Aujourd'hui, nous filons vers Zhujiajiao situé sur les rives du lac Dianshan, dans la banlieue ouest de Shanghai. C'est une ancienne ville chinoise restaurée. Nous prenons le bus n°4... 65 yuans par personne. Une fois dans le bus, une hôtesse chinoise (jusque-là, tout semble normal ) nous parle en chinois (logique) . Véro lui montre notre destination sur une carte à légende chinoise. Elle nous refile deux tickets de 12 yuans chacun. Notre logique occidentale en déduit qu'il s'agit des entrées. Ce bus dessert plusieurs destinations et nous atteignons la nôtre au bout d'une heure. Lorsque nous montrons nos tickets d'entrée, le préposée prend un air consterné ... un regard du genre "qu'est-ce qu'ils me font ces deux là?" Par contre les deux tickets d'autobus servent de laisser-passer ?????????
Une première attraction: un petit musée de la pêche et des techniques anciennes. Certaines sont parfois encore en usage. Les divers objets sont très bien mis en valeur et présentés dans les deux langues (la deuxième étant l'anglais). Mais avant d'en arriver là il a fallut obtempérer au "ticket"! vociféré par un mégaphone. Lorsqu'on montre les tickets, un sourire apparaît et nous recevons un "welcome". Bref, l'accueil à l'entrée, mis à part... l'endroit est très bien.
chine
 
chine
La ville couvre 138 km2 dont 2,5 km2 sont occupés par de vieux quartiers. Zhujiajiao a connu la prospérité sous le règne de l'empereur Wanli de la dynastie Ming (1368 à 1644). Le commerce y a été très florissant comme le prouve une célèbre citation de l'époque: «mille boutiques sont alignées le long d'une petite ruelle qui s'étire sur 2 km».
Une pharmacie continue à produire les remèdes ancestraux.
L'arrière-boutique, une cour intérieure... et bien sûr de riches boiseries .
Tous les produits naturels sont entreposés dans des tiroirs. Pour chaque préparation, le pharmacien pèse, mélange, broie à l'aide d'un pilon.
shanghai
L'endroit le plus apprécié à Zhujiajiao est le pont de pierre Fangsheng
( fangsheng = vertu qui consiste à relâcher et à sauver des animaux pour acquérir des bienfaits ).
Ci-dessous, un couple "marchande" l'achats de quelques poissons à libérer dans la rivière.
zhujiajiao
Construit au milieu de la dynastie Qing, ce pont représente aujourd'hui le symbole de la ville. Du haut de ce pont, qui enjambe la rivière, les Chinois libèrent des poissons en espérant acquérir ainsi quelques bienfaits.
Le point de vue extérieur:
Le lieu le plus célèbre du coin, est un pont. Toutes sortes d'animaux aquatiques y sont vendus ( poissons, tortues d'eau, écrevisses, ...). L'acheteur monte jusqu'au milieu du pont, avec son bassin rempli par ses achats. Il dit une prière et balance le tout par dessus bord. La pratique a sans doute un côté sacré, mais pour ces pauvres bêtes, c'est un sacré plongeon.
pagode
La promenade est agréable et les boutiques qui s'alignent le long des canaux proposent une série d'activités.
Nous visitons ainsi une fabrique de pickles et de sauce de soja.
Nous goûtons des spécialités locales : haricots et bambous macérés, lard cuit avec des condiments et recouverts de feuilles de bananier.
chine
Eddy et Véro
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16 mars 2006 4 16 /03 /mars /2006 21:44
Umaid Singh, dont on a fêté en 2003 le centième anniversaire de la naissance, a été surnommé le " monarque ".
C'était un homme actif, visionnaire et enthousiaste. Il était passionné d'aviation. ( Il pilotait lui-même et possédait une dizaine d'avions ! ) Il fit construire à Jodhpur dans les années 1930 un des tout premiers aéroports internationaux de l'Inde où se posaient les avions de la KLM puis ceux d'Air France sur la route de l'Indochine.
C'était également un grand chasseur.
C'est ainsi qu'il ramena de ses expéditions de chasse en Afrique, un nombre impressionnant de trophées qui ornent aujourd'hui encore le relais de chasse de Sardar Samand ainsi que le palais qui porte son nom à Jodhpur.

Sur la propriété, il avait fait construire un système astucieux d'alimentation en eau des terres cultivables.Hélas, aujourd'hui, le niveau des eaux du lac a fortement baissé ( les moussons des dernières années n'ont pas été bonnes )ce qui rend non opérationnel ce système d'irrigation. A 10 km de Sardar Samand se trouve aussi la ferme expérimentale du Maharaja de Jodhpur. On y développe actuellement la culture d'une plante indigène appelée à un bel avenir. En effet,à maturité ( 4 ans ),la plante donne des graines dont on extrait une huile qui sert de biocarburant. La production actuelle sert uniquement à couvrir les besoins de la ferme.

Et voici finalement une photo du staff dévoué et souriant.
Anne-Marie
Anne-Marie a déjà édité sur notre blog les articles suivants:
 
 
 

Si vous désirez publier un reportage dans cette rubrique, envoyez-nous votre texte et vos images à l'état brut...nous nous chargeons de la mise en page.

Eddy et Véro

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