2 septembre 2007
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16:20
Cette fois, c'est la rentrée. Nous avons retrouvé Bruxelles et notre petit nid. Il a fallu, bien sûr, défaire les bagages... et reprendre le chemin du boulot. Ce fut aussi les retrouvailles: parents et amis.... et puis, le décalage horaire. Bref, toutes ces petites choses qui forment un trait d'union entre les vacances et la reprise des activités professionnelles. Mais nous avons encore plein d'images et de souvenirs dans la tête que nous avons bien l'intention de partager. |
En route vers la suite des aventures... |
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Syrie
27 août 2007
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 | En cette période de vacances, certains, bien qu'en voyage, aiment partager émotions et photos. Mettre un article en ligne sur la route c'est souvent la galère. La technologie n'est pas toujours au rendez-vous, même si l'environnement est confortable. Aujourdhui nous sommes dans un hôtel qui annonce une connexion wifi. Mais c'est au bar que le signal est le meilleur. C'est donc devant un coktail de fruits que je vous visite et que je vous laisse ce petit mot. |
26 août 2007
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11:33
Nous quittons le site d'Apamée en fin d'après-midi. Le taxi nous ramène vers Hama et l'hôtel Cairo. En route, nous nous arrêtons pour voir les norias. A cette heure avancée de la journée, les énormes roues sont immobiles. |
Par contre dans la ville de Hama, plusieurs norias restent en activité une fois la nuit tombée. Le bruit est incroyable. Le bois gémit, grince, craque, rugit. La même mélopée reprend après chaque tour. Ce concert de musique répétitive donne à la machine une dimension presque monstrueuse. |
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25 août 2007
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| Ci-dessous, un oiseau se pose le temps de reprendre son souffle avant un nouvel envol. |
| La visite du site consiste à relier la porte nord à la porte sud en suivant le Cardo Maximus. Les chauffeurs de taxi débarquent d'ailleurs généralement leurs passagers à la porte nord et les récupèrent à la porte sud, ce qui permet aux visiteurs de ne pas devoir rebrousser chemin. |
| Le cardo maximus était le centre économique de la ville. Dans la rue s'alignaient les boutiques des marchands. Cette voie pavée de 37 mètres de large, s'étirait sur 1800 m de long. |
| Les chiffres nous interpellent. Le cardo maximus compte quelque 1200 colonnes de 10 mètres de haut, espacées les unes des autres de trois mètres. |
 | Cette rue à colonnades était l'artère principale de la ville. C'est ici que cheminaient les chariots et attelages qui entraient ou sortaient d'Apamée. Il existe trois sortes de colonnes. Elles se différencient par le relief donné à la pierre. -Les colonnes sans relief -Les colonnes à lignes verticales -Les colonnes à cannelures spiralées (comme ci-contre) Les excroissances de pierre que l'on distingue sur certaines colonnes servaient de socles aux statues qui décoraient le cardo maximus. |
| La ville connut malheureusement plusieurs tremblements de terre. Les vestiges que l'on visite aujourd'hui sont postérieurs au deuxième siècle de notre ère. |
| Un grand nombre des colonnades qui s'étaient écroulées ont été redressées. D'autres blocs de pierre sont éparpillés dans l'herbe. Certains bâtiments sont éventrés. Une grande partie de l'histoire d'Apamée reste encore à découvrir sous les pierres et la terre. En attendant, les troupeaux de chèvres paissent tout autour des ruines et quelques vendeurs d'antiques pacotilles sillonnent le site sur leurs motos dans l'espoir de refiler leurs merveilles à un "pigeon voyageur". |
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24 août 2007
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| Le périmètre des fouilles est couvert, ce qui permet aux archéologues de travailler, protégés du soleil. |
| Les thermes. Les fouilles ont mis au jour tout un réseau de canalisations. |
| Eddy devant la colonne votive. |
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23 août 2007
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22 août 2007
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| A la croisée du cardo et du decumanus, on trouvait généralement le forum. Lorsqu'il y a plusieurs axes du même type dans une ville, on distingue le plus important par la dénomination cardo maximus.. |
| Eddy s'installe avec son carnet à croquis. Alors commence une longue et patiente observation pour représenter le monument en contre-plongée. |
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21 août 2007
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| Cette fois nous arrivons sur le site d'Apamée. Ici, des fouilles systématiques sont entreprises depuis 1928. Sur les 250 hectares que compte le site, seuls quelque 50 000 m² sont aujourd’hui fouillés. Premier contact : l'achat des tickets chez le gardien des lieux... Après cette formalité, le site nous appartient pour la journée. |
| Un alignement impressionnant de colonnes s'étire sur 1800 mètres, la rue principale, le cardo. |
Née en 333 avant J.-C. dans la foulée des conquêtes macédoniennes, Alexandre le Grand confie cette cité à son fidèle lieutenant, Séleucos Nikatôr, qui la baptise, alors Pella, du nom de son épouse perse, APAMA..
Apamée est alors une ville de garnison qui pouvait accueillir une armée forte de 500 éléphants et un haras de 30 000 chevaux. La cité devint florissante au point d'atteindre dit-on près d'un demi-million d'habitants au début de l'ère chrétienne. |
| Le cardo : déf. Axe nord sud dans un camp ou une ville à l'époque romaine.
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20 août 2007
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Bravo à Mam Soazic qui a trouvé la raison de l'étrange présentation de cette mosaïque et merci à tous ceux qui ont participé à notre devinette. Le gardien nous expliqua, dans son anglais hésitant, le vol de la mosaïque alors qu'elle avait été mise à jour, mais laissée sur place. Impossible d'éviter ce genre de pillage lorsqu'on sait que la ville d'Apamée s'étendait sur 250ha. D'après notre informateur, le morceau dérobé aurait transité par le Liban... Toujours est-il qu'il se retrouva dans un musée du New Jersey. Le Newark Museum l'avait acquis, en toute légalité, chez un antiquaire de renom de New York. Lorsqu'il apprit que la mosaïque ne provenait pas, comme il le pensait, d'une collection privée, le directeur du musée, Samuel MILLER décida, dans un geste assez original pour l'époque, de la restituer. Si cette démarche ne fit pas l'unanimité dans le milieu des musées de 1973, elle fut saluée par KISSINGER (secrétaire d'État) comme positive pour les relations entre les deux pays. De son côté l'antiquaire, de bonne foi, et soucieux de sa réputation indemnisa le musée. |
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Syrie
19 août 2007
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| Nul besoin de se rendre en Syrie pour admirer des mosaïques d'Apamée. Un petit tour du côté des Musées royaux d'Art et d'Histoire du Cinquantenaire à Bruxelles permet de se faire une idée de l'importance du site d'Apamée. |
(extrait du site web du musée de Bruxelles )
Plus de détails ici et là |
En 1928, la Belgique obtint une concession de fouilles en Syrie, à Apamée sur l'Oronte. Fernand MAYENCE est désigné comme directeur des fouilles. Voici ce qu'il écrit dans une lettre qu'il adresse à Franz Cumont, conservateur des Musées Royaux d'Art et d'Histoire de l'époque: "... Cela me permet de vous donner des nouvelles de la mosaïque. Elle a tenu les promesses qu'elle permettait d'entrevoir, et bien au-delà. Il y a bien quelques trous et, à certains endroits, elle est défoncée par suite de la chute des grosses pierres; mais dans l'ensemble, l'état de conservation est exceptionnel. Une grande bordure, ornée de dessins géométriques très adroitement combinés, fait le tour de la salle. Au centre, un grand panneau de 8,50 m. sur 4,85 m. représente une chasse aux fauves. Motif assez banal, mais qui est ici traité de main de maître. Des chasseurs -il y en a 7- les uns à pied, les autres à cheval, poursuivent des lions, des tigres, des panthères; des fauves sont en train d'égorger des gazelles, des cerfs, des sangliers. Personnages et animaux sont admirablement dessinés et la composition de la scène est vraiment digne d'un grand artiste.
Y aura-t-il moyen de l'obtenir pour le Musée de Bruxelles ? J'en doute, et malheureusement, il est impossible de la diviser.
(...)
Encore une fois, cher Monsieur Cumont, notre meilleur souvenir apaméen." |
Je ne sais comment Fernand MAYENCE s'y est pris, mais la fameuse grande Mosaïque de chasse de l' Edifice "au triclinos", trône aujourd'hui aux Musées Royaux d'Art et d'Histoire de Bruxelles |
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