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Avril 2018 : Ce blog, développé sur une plateforme gratuite, et actif de 2005 à 2011 reçoit encore entre 50 et 100 visites par jour. Mais, comme il est envahi par la publicité, depuis 2012 nous alimentons un nouveau projet sur www.veroeddy.be . Sous ce même nom vous nous trouverez sur les réseaux sociaux où ce sera une grande joie de communiquer avec vous  C'est toujours un plaisir de lire vos découvertes et d'échanger sur notre intérêt partagé pour le voyage. Si vous avez une question, n'hésitez pas à nous laisser un commentaire ou à nous envoyer un mail,

A bientôt.

Véro et Eddy

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Nous sommes ravis de vous accueillir virtuellement dans notre espace voyage. Nous avons ouvert ce blog de voyage en 2005, mais nous bourlinguons ensemble depuis bientôt 40 ans. Nous espérons  vous divertir avec nos récits, mais surtout, vous donner envie de découvrir le monde, vous aussi. Si vous souhaitez poser une question, et que vous n'êtes pas sur le réseaux sociaux, notre mail :  C'est ici
Merci pour l'intérêt que vous portez à nos aventures. Bonne découverte.  
Véro et Eddy

16 mars 2007 5 16 /03 /mars /2007 21:38

La petite histoire de la statue de François Anneessens.

Cette statue se trouve actuellement sur la place du même nom: Place Anneessens.

En 1717, le marquis de Prié, gouverneur des Pays-Bas autrichiens impose de nouvelles taxes et impôts aux villes qu’il gouverne, il remet en cause les droits et privilèges qui leur ont été accordés.

C'est ici que le fameux Anneessens entre dans l'histoire.

Le mécontentement grandit dans la population. Des émeutes ont lieu. Dans un premier temps les insurgés ont le dessus. Grâce à des renforts de troupe et au soutien d’une partie de la bourgeoisie qui prend peur face au climat d'insécurité, les Autrichiens reprennent le contrôle de la ville.

La répression est dure, de nombreuses personnes sont arrêtées et expulsées, certaines marquées aux fers.
François Anneessens était le doyen du corps de métier des Quatre Couronnes, corporation réunissant les sculpteurs, les tailleurs de pierre, les maçons et les ardoisiers. Accusé d’être le principal instigateur des émeutes, il est arrêté et
enfermé dans la tour d’Angle, vestige de la première enceinte de la ville, qu’on désigne aujourd'hui sous le nom de tour Anneessens.

Anneessens est condamné à mort et décapité sur la Grand-Place, au mois de septembre 1719, à quelques mètres du n° 19, maison de la Corporation des Quatre Couronnes dont il était le doyen.
Bon, tout cela est très intéressant, mais où est le mystère dans tout ceci ?
En fait, c'est la statue, elle-même qui contient un certain mystère. Il faut savoir que le véritable François Anneessens était un homme corpulent et âgé. Qui plus est, il portait la perruque... Loin donc de ressembler à ce qu'en a fait le sculpteur Vinçotte.

Mais alors, qui servit de modèle ?
C'est ici que les choses deviennent cocasses. La commande faite au sculpteur était claire. Il fallait que la statue d'Anneessens rende bien l'image d'un héros national. Mais le romantisme du XIXe siècle ne pouvait concevoir un héros rondouillard et usé par le poids des années.

Ce fut un chiffonnier, du nom de Bernard Braeckman qui inspira le sculpteur.

Ex-chiffonnier, faudrait-il dire, puisqu'il s'était recyclé en marchand de caricoles (escargots de mer... hé, oui... on les retrouve partout ces petites bêêêtes caoutchouteuses).

Après l'érection de la statue sur la place, Bernard Braeckman se promena dans le quartier coiffé d'un képi sur lequel on pouvait lire "Anneessens". De toute évidence le marchand d'escargots était fier d'entrer, en quelque sorte, dans l'histoire de Bruxelles.
 
Eddy
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14 mars 2007 3 14 /03 /mars /2007 18:09

Escale à Bruxelles

Les empileurs de chaises

Les sculptures "les empileurs de chaises" que l'on trouve dans l'aile droite de l'Hôtel de Ville de Bruxelles, intriguent souvent les visiteurs. Ces sculptures représentent des hommes entassant des chaises à l'aide d'une pelle. Drôle d'idée, me direz-vous.
Il faut savoir que pour construire l'aile droite de l'Hôtel de Ville, on expropria plusieurs maisons. Parmi ces habitations se trouvait la taverne "In de Schupstoel" , ce qui en néerlandais signifie "schup" (pelle) et stoel (chaise). L'expression pourrait donc se traduire par "une pelletée de chaises" ou "des chaises à la pelle". A moins que l'expression "schupstoel" ne désigne une chaise en forme de pelle, sans dossier. Le sculpteur a tout simplement voulu représenter le nom donné autrefois à cet établissement aujourd'hui disparu.

Quand je vous disais qu'ici tout commence par un verre de bière... Je dirais même que tout se termine par un verre de bière. Et entre les deux, on boit pour passer le temps. Allez ! Santé !
 
Eddy
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13 mars 2007 2 13 /03 /mars /2007 21:50

Escale à Bruxelles

Puisque nous faisons escale à Bruxelles, je vous propose de découvrir... le Bruxelles mystérieux... Le Bruxelles peu connu... voire même inconnu des Bruxellois eux-mêmes.

Sur les façades de l'Hôtel de Ville, les statues racontent des histoires...à moins qu'elles racontent l'Histoire. Mais ici tout commence par un verre de bière (bonjour les clichés...ceci dit, les clichés sont rarement loin d'une certaine réalité).
C'est tellement vrai qu'on ne se prive pas de se photographier un verre à la main.
Et on continue avec quelques spécialités bruxelloises comme, les moules parquées et les escargots de mer. C'est un peu dans le style caoutchouc, mais on vient de loin pour les goûter.
 
Ce ne sont pas des shushis ... mais c'est pas mal non plus... enfin, quand on aime.
Mais revenons à nos statues. Je vous disais donc, ...

Voici une première série de sculptures. Plusieurs personnages se livrent ici à une singulière activité : ils semblent entasser des chaises à l'aide d'une pelle... Beaucoup de visiteurs étrangers (et un grand nombre de Bruxellois également) se posent la question, quant au sens à donner à cette scène figée dans la pierre.

Avez-vous une idée ???? N'hésitez pas à nous envoyer vos propositions...

demain la solution de l'énigme
Eddy
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12 mars 2007 1 12 /03 /mars /2007 15:00

Le metteur en scène donne ses dernières instructions aux figurants:

Vous passez devant "les filles" et vous demandez le prix... Ne traînez pas, car la scène est sensée se dérouler en hiver ! Il fait donc beaucoup plus froid qu'aujourd'hui... Compris ?

Et si la fille est d'accord ? interroge l'un des figurants, d'un air goguenard. Le metteur en scène lui lance un regard à faire pâlir Jack en personne.

Tout le petit monde se met en place. Le perchiste vérifie son matériel. Le cameraman se met en position. Un immense bras articulé éclaire la ruelle. "On tourne" !

Les traîinées traînent, les passants passent. Le canon à neige largue ses flocons de savon...
Je me suis renseigné. J'ai tout faux ! Le thème du film n'a rien à voir avec Jack l'Eventreur... Il s'agit du "Réveillon des bonnes"

Aux alentours du champ, une série de véhicules attendent...
L'hospice, situé à peine à quelques mètres du lieu de tournage a lui aussi changé de look. De grands rideaux rouges masquent les portes d'entrée. Pour le plus grand plaisir des pensionnaires, l'endroit est à présent appelé, pour les besoins du film: "Folies Montparnasse"

 
Dans un coin , un orgue de barbarie déchire la nuit... Tsoin ! Tsoin !
Pendant ce temps de l'autre côté de la Place, des figurants déplacent un véhicule.
Il n'est pas loin de minuit. Le tournage s'arrête pour aujourd'hui. Toute l'équipe décide d'aller manger un bout dans l'un des restaurants pour noctambules.
Eddy
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11 mars 2007 7 11 /03 /mars /2007 10:12
Les trottoirs débordent de matériel et d'accessoires. Les lumières des projecteurs éclaboussent les façades des maisons. Tandis qu'un couple d'agents de police veille à interdire toute circulation dans le périmètre, le metteur en scène s'écrie : "Mesdames les prostituées, s'il vous plaît, venez ! ". Le contraste est saisissant... voire surréaliste ! N'oublions pas que nous sommes en Belgique (quand même, une fois). Contraste, disais-je, entre les véritables agents et les fausses prostituées style "Belle époque" ... Plumes-plumes et frous-frous...

Tiens, j'y pense, serait-ce un remake de Jack l'éventreur ? Du genre: "Le retour de jack" ou "Devine qui vient tuer ce soir" ou encore "l'éventreur sifflera trois fois" ... à moins qu'il ne sonne toujours deux fois...

Au passage, je signale ce bon mot de l'acteur qui interprétait "jack l'éventreur". A la question "Comment vous sentez-vous dans le rôle de l'Eventreur ?"...Il répondit : "J'ai peur de me planter".

 

Jack l'Eventreur à Bruxelles !? Et pourquoi pas, après tout... Personne ne sait ce qu'il est devenu cet "étripeur"... D'ailleurs, certains véhicules situés dans les rues avoisinantes... semblent me donner raison.

Je me mets à observer les comédiens... Il doit bien y en avoir un dans le tas qui à une tête d'assassin... J'observe, mais je ne vois aucun couteau...Pourtant la rue située le long de l'église a été transformée en coupe-gorge. Au bout de la rue, un décor a été monté en quelques heures ...

 
Bal, bière et friture... Tout un programme ! Cela me paraît quand même trop belge que pour y faire figurer Jack ! Non ?
L'arrière du décor... Encore plus lugubre... Mais j'y pense, c'est peut-être l'histoire d'un meurtre commit pendant un tournage... (Hé! Hé ! ) ... Un vrai meurtre pendant le tournage de "Jack l'Eventreur" ... Je me fais du cinéma ! Mon imagination déborde, dérape... Je m'égare !
 
 
Tout est prêt !
 
 

( à suivre )

Eddy
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10 mars 2007 6 10 /03 /mars /2007 20:30
 
 

Tout le quartier du béguinage est envahi : plusieurs camions ont déversé des mètres cubes de matériel et de câbles... Abrités, sous une toile tendue, les techniciens font leurs derniers réglages.
Une vingtaine de figurants, en habit d'époque se sont regroupés à quelques mètres du champ de tournage. Chapeau melon, écharpe et manteau pour les uns, casquette un peu gavroche, veste et pantalon d'ouvrier agricole pour les autres.
Des consignes sont lancées:
"Les figurants ! Préparez-vous !
Et n'oubliez pas d'ôter vos lunettes...
car elles ne sont pas d'époque !
Du côté des techniciens cela s'agite un peu...
Côté figurants, on papote, on plaisante, histoire de dé stresser.
Tandis que je prends des photos, un passant intrigué, m'interroge:
"Qu'est-ce qu'on tourne ?
Je lui fait mon regard  "Mister Beans" amélioré Alzheimer. 
Il ajoute aussitôt: "Quel est le titre du film ?"
Heu! Je n'en sais rien...
C'est vrai que je n'en sais fichtre rien! C'est tout à fait par hasard que je passais par ici...
Ça pourrait tout aussi bien être un épisode d'Hercule Poirot, qu'une version belge des aventures d'Harry Potter. De toute manière, cela n'a pas l'air d'être le prochain James Bond.

 
Des électriciens se chargent de modifier l'éclairage des réverbères, afin de créer une atmosphère plus début 20e siècle.

( à suivre )

Eddy
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29 janvier 2007 1 29 /01 /janvier /2007 18:23
Du côté des projets, les cartons en sont pleins... j'attends tout simplement d'avoir plus de temps pour m'y mettre. Durant toutes ces années je me suis appliqué à construire des scénarios et surtout à clôturer des histoires. J'arrive à un âge où l'opportunité du changement d'orientation pourrait se faire. Ecrire, dessiner, illustrer, peindre sont autant d'activités qui seront bientôt, je l'espère mon quotidien. En attendant, je continue à dessiner, parfois une planche "gag" dans le style de celle ci-dessous : la planche du dessinateur-fumeur... planche catastrophe qui prend feu et dans laquelle tous les personnages tentent de fuir et se retrouvent dans la dernière case du bas.
Et donc, je dessine et dessine sans cesse. Je me surprends à griffonner un peu partout... une feuille, un crayon ou un bic et c'est parti. Je crois avoir rempli des cahiers entiers au cours de réunions de travail ou de conférences... Ce qui est d'ailleurs assez intéressant, les sujets dessinés expriment souvent mon humeur du moment ...Je devrais un jour les faire analyser (Hé! Hé!)

Il faut dire qu'il y a des jours où je me sens un peu diablotin.

A propos, merci pour tous vos commentaires. Ils sont d'enfer!
veroeddyhotmail.com
 
(à suivre)
Eddy
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28 janvier 2007 7 28 /01 /janvier /2007 16:28

Le jour est enfin venu. Je prends le tramway avec mes planches sous le bras et je descends avenue Louise à la hauteur d'un magasin dont l'entrée est gardée par deux énormes statues d'esclaves africains. Le studio Hergé se trouve de l'autre côté de l'avenue. Quelques jours auparavant, j'avais, comme prévu, passé un coup de fil au studio Hergé. Recommandé par le rédacteur en chef des éditions du Lombard en personne, le secrétariat m'avait fixé un rendez-vous sans poser de question... On m'attendait ! (Depuis 1956, le Studio Hergé se situait au 5e étage de l' immeuble du 162 avenue Louise à Bruxelles).

Mon regard se posa sur la sonnette. La gorge sèche, l'esprit embué et la main hésitante j'arrivai cependant à bafouiller mon nom dans le parle-phone. La porte de l'ascenseur s'ouvrit sur un couloir dans lequel une série de bureaux se faisaient face. Une grande vitrine rassemblait diverses maquettes: une découpe de la fusée reprenant tous les éléments internes des différents niveaux, une reproduction du vaisseau "La Licorne" , etc.

Soudain, une tête rompit l'alignement géométrique des portes. Bob de Moor, la moustache en forme de sourire s'avança vers moi pour me saluer et m'inviter à le rejoindre dans son local de travail. Je savais dès lors que je ne verrais pas Hergé en personne, mais son bras droit, le père de Barelli et de Cori le Moussaillon allait me consacrer deux matinées entières. Ce furent des moments très riches, d'autant que le duo Hergé - de Moor travaillait à la mise au net de "Tintin et les Picaros". La page 14 de l'album était là sous mes yeux. Certaines cases étaient déjà encrées tandis que d'autres exposaient le crayonné.
La réalisation d'un album Tintin, depuis sa conception jusqu'à sa publication demandait environ trois années. Une année destinée à l'écriture du scénario, des dialogues et à la recherche de documents photographiques. Une seconde année pour le découpage du récit, la mise en page et les croquis préparatoires. La dernière année était consacrée à la mise au net des planches.
Chose étonnante, Bob de Moor me confia qu'Hergé et lui-même se partageaient l'album en deux, chacun prenant en charge les dessins d'une moitié d'album. Les deux mains travaillaient en parfaite harmonie. Les coups de crayon des deux hommes se rejoignaient au milieu de l'histoire sans qu'un lecteur puisse déceler le travail de l'un ou le travail de l'autre. Fabuleux, non ?
Je dois dire que si cette entrevue m'a beaucoup appris, elle m'a aussi fait entrevoir que je n'étais pas encore prêt. Mon point faible: le scénario. Il est vrai qu'à l'époque je pensais surtout à dessiner. Je me lançais tête baissée dans une aventure sans avoir rédigé le scénario. Il fallait apprendre à raconter des histoires avant de commencer à les mettre en scène dans des cases et des bulles. Et puis, le métier de dessinateur de BD exigeait du temps. L'amateurisme n'avait pas sa place dans cet univers qui devenait de plus en plus professionnel.
 
(à suivre)
Eddy
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27 janvier 2007 6 27 /01 /janvier /2007 20:46

Mimisan ( car mon personnage est un peu samouraï)

et pour Sugi ( car il est aussi un peu manga )

Projet de couverture pour la BD.
Je suis un peu à la bourre aujourd'hui, car nous fêtons le nouvel an en famille... (non! Je ne blague pas et je ne fais pas partie d'une secte ) ... nous avons toujours été un peu anticonformistes... En fait, c'est sans doute un peu dû au décalage horaire... car nous étions en Thaïlande durant les fêtes...
Je vous écrirai donc la suite de "voyage au pays des bulles" demain.
(à suivre)
Eddy
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26 janvier 2007 5 26 /01 /janvier /2007 16:29

Ainsi donc, dans les années septantes, mes planches BD, sous le bras, je suis allé présenter mon travail aux éditions du Lombard... à l'époque, le journal TINTIN paraissait encore toutes les semaines (si ma mémoire ne me fait pas défaut). Je fus reçu, je dois le dire, avec beaucoup de gentillesse par le rédacteur en chef de l'époque. Au vu de mes planches, il me conseilla d'entrer en contact avec un dessinateur professionnel du journal qui pourrait m'apprendre les ficelles du métier... Il se tourna alors vers moi pour me poser la question... Chez quel dessinateur désirez-vous prendre rendez-vous ?

J'avais bien une petite idée, mais cela me semblait tellement énorme, que je ne pouvais y croire. "Ben ! Chez Hergé... enfin si c'est possible..."
-Je crois pouvoir arranger cela. Téléphonez à ce numéro dans trois jours. J'aurai alors prévenu le studio Hergé de votre visite.
Il me tendit un bout de papier sur lequel il avait griffonné un numéro de téléphone.
Mon coeur battait comme un tambour. Je ne pouvais y croire. J'allais être reçu au studio Hergé.

(à suivre)
Eddy
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