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Avril 2018 : Ce blog, développé sur une plateforme gratuite, et actif de 2005 à 2011 reçoit encore entre 50 et 100 visites par jour. Mais, comme il est envahi par la publicité, depuis 2012 nous alimentons un nouveau projet sur www.veroeddy.be . Sous ce même nom vous nous trouverez sur les réseaux sociaux où ce sera une grande joie de communiquer avec vous  C'est toujours un plaisir de lire vos découvertes et d'échanger sur notre intérêt partagé pour le voyage. Si vous avez une question, n'hésitez pas à nous laisser un commentaire ou à nous envoyer un mail,

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Véro et Eddy

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Nous sommes ravis de vous accueillir virtuellement dans notre espace voyage. Nous avons ouvert ce blog de voyage en 2005, mais nous bourlinguons ensemble depuis bientôt 40 ans. Nous espérons  vous divertir avec nos récits, mais surtout, vous donner envie de découvrir le monde, vous aussi. Si vous souhaitez poser une question, et que vous n'êtes pas sur le réseaux sociaux, notre mail :  C'est ici
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Véro et Eddy

17 août 2005 3 17 /08 /août /2005 00:00

tabac au Myanmar

Marchandes de feuilles de tabac au marché de Mrauk U.

marchand de bétel en Birmanie
Impossible de donner la recette. Chaque marchand a son petit secret de préparation. Chaque client a son fournisseur. Les vendeurs de chiques de bétel trouvent les ingrédients nécessaires au marché. Ici les feuilles, là les noix déjà coupées et le tabac séché... enfin la chaux et les épices. La chique doit être préparée fraîche devant le client.
chique de bétel à Yangon
Les échoppes ambulantes sont parfois constituées d'un simple plateau suspendu aux épaules ou déposé sur des tréteaux. Le vendeur répète les mêmes gestes précis. La feuille est badigeonnée de chaux, saupoudrée d'épices, parsemée de morceaux de noix et de tabac. La feuille est ensuite pliée et refermée pour former une bouchée de la grandeur d'un caramel.
noix de bétel en Birmanie
Il y a quelques années, Eddy eut l'occasion d'expérimenter "la chique de bétel". C'est un cadeau qui ne se refuse pas surtout lorsqu'il vous est offert par un bonze. A l'époque,nous partagions un pick-up avec une vingtaine de passagers pour un périple de plusieurs heures. Dans un élan de générosité, un moine qui était de l'équipée, offrit à Chouchou une chique. Une fois en bouche, l'effet ne se fit pas attendre. La mixture provoque une action assez rapide sur les glandes salivaires, créant par là un besoin irrésistible de cracher. C'est ce jus d'un rouge sang qui tapisse un peu partout le sol et parfois les murs. Cinq minutes! Eddy avait tenu cinq minutes avant de recracher le tout par dessus bord. Le saint homme sourit et le félicita, car la première fois, on ne tient pas toujours aussi longtemps. Les conclusions du cobaye : "cela fait un bien fou quand on est parvenu à s'en débarrasser !" Il faut dire que la moindre goulée que vous avalez, vous brûle la gorge et tout l'intérieur.
chique de bétel au Myanmar
Véro
 
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commentaires

A
Un commentaire tardif : j'ai de la lecture d'articles en retard !<br /> A quand l'apparition des chiques au bétel 0 dans nos écoles ? J'ose imaginer l'état de nos locaux, des corridors et des chiottes !<br /> Ce serait peut être un incitant pour nettoyer plus souvent nos lieux de travail !<br /> @+<br /> Notre interprète était un ancien instit, son épouse, enseignait encore. Il nous a certifié qu'on interdisait le bétel à l'école. Il parait qu'il y a un "stimulant" dans ce truc et donc l'éducation décourage son utilisation. Le problème c'est que les consommateurs se reconnaissent facilement à leurs lèvres rouges.  Il faut donc interdire un truc qu'on consomme à l'évidence... V.
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M
Encore une fois de plus : félicitations pour le coté pédagogique et pour la présentation artistique ! Figurez-vous que je me suis toujours demandé comment ça fonctionnait la chique de bétel : maintenant je sais ! <br /> Amitiés de la part de votre fidèle lectrice...
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