17 septembre 2005
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Extrait de notre carnet de voyage : juillet 1989 Nous avons quitté Santiago du Chili (température 5°, en cette saison. Brr...) pour nous rendre sur la mythique île de Pâques. Un trajet de 15 jours en mer réduit à 4h30 en avion (heureusement). Tout cela pour vous dire que l'île est vraiment éloignée de tout. Nous voyageons avec la compagnie Lan Chile car le billet est moins cher qu'avec les autres compagnies. Chez Lan Chile, le vol vers l'île de Pâques est un vol intérieur et non un vol international. Ce qui explique la différence de tarification...Bref Le Boeing 707 est plein de touristes. Un couple argentin fait circuler parmi les passagers une pétition pour la survie des éléphants en Côte d'Ivoire !?! Surréaliste, non? Le jour décline déjà lorsque nous atterrissons sur la piste de Mataveri. Comme le stipulait notre guide de voyage, tout habitant de l'île qui a une chambre à louer est là, à attendre. Ils ne sont pas autorisés à pénétrer dans le hall de l'aéroport. Qu'à cela ne tienne! Ils placardent leur petite annonce sur la vitre. Après bien des hésitations, notre choix se porte sur le logis de Maria Georgina à 60 us dollars pour deux, en pension complète. Tous les prix se situent entre 20 et 30 dollars par personne, pour une pension complète. Ce qui est le plus intéressant comme formule, car tout ici est cher. |
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L'ensemble du village qui abrite les quelque 2500 habitants de l'île est de style pavillonnaire . Pas une seule maison à étage. On distingue à peine les habitations dans le vert des arbres et le rouge des chemins. Parallèle à la mer, une grande rue que l'on appelle "calle principale" (rue principale) voit se croiser chevaux et 4X4. Chacun y tient une petite boutique, un super marché ou un restaurant. |
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A proximité du village, nous apercevons un premier site. Nous décidons de nous en approcher avant que la nuit n'enveloppe tout. Nous ne sommes ni surpris, ni déçus. C'est égal à nos attentes...superbe. Après un excellent souper de poisson, nous passons notre première nuit sur Rapa Nui. |
Jeudi 6 juillet 1989 Ce matin, munis d'un pique-nique, nous partons à la découverte de la pointe sud de l'île. Nous contournons la piste de l'aéroport et nous atteignons le site d' Ana Tangata, les grottes des cannibales (on a de la chance, il n'y a personne). Creusées dans la falaise, quelques grottes font face à la mer. L'une d'elles se visite facilement grâce à un escalier. L'impression y est étrange. En effet, la mer s'y engouffre avec force et fracas. Et, bien qu'il y ait des endroits secs, on ne peut s'empêcher de penser qu'une vague plus forte pourrait nous emporter. On distingue encore (Nan, pas des os!) quelques peintures sur les parois. |
Published by Vero et Eddy
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dans
Ile de Pâques-Easter Island