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Avril 2018 : Ce blog, développé sur une plateforme gratuite, et actif de 2005 à 2011 reçoit encore entre 50 et 100 visites par jour. Mais, comme il est envahi par la publicité, depuis 2012 nous alimentons un nouveau projet sur www.veroeddy.be . Sous ce même nom vous nous trouverez sur les réseaux sociaux où ce sera une grande joie de communiquer avec vous  C'est toujours un plaisir de lire vos découvertes et d'échanger sur notre intérêt partagé pour le voyage. Si vous avez une question, n'hésitez pas à nous laisser un commentaire ou à nous envoyer un mail,

A bientôt.

Véro et Eddy

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Nous sommes ravis de vous accueillir virtuellement dans notre espace voyage. Nous avons ouvert ce blog de voyage en 2005, mais nous bourlinguons ensemble depuis bientôt 40 ans. Nous espérons  vous divertir avec nos récits, mais surtout, vous donner envie de découvrir le monde, vous aussi. Si vous souhaitez poser une question, et que vous n'êtes pas sur le réseaux sociaux, notre mail :  C'est ici
Merci pour l'intérêt que vous portez à nos aventures. Bonne découverte.  
Véro et Eddy

6 septembre 2006 3 06 /09 /septembre /2006 23:50
 

Nous interrompons un moment notre périple le long de l'Irrawaddy car d'autres articles se bousculent au portillon. Aujourd'hui nous ouvrons nos pages à Bruno. Mais assez de bla-bla, je vous laisse découvrir son reportage.

Eddy

 

Jouissant d’un climat équatorial humide, le Sud-est asiatique possède une flore particulièrement riche et diversifiée. La faune n’est pas en reste et profite de cette biodiversité pour s’exprimer tout autant. Mammifères, oiseaux et reptiles trouvent, sous ses climats, des conditions favorables à leur développement, sans oublier les insectes qui sont à la base de nombreuses chaînes alimentaires.

Dans des pays où l’urbanisation n’a pas encore un impact aussi désastreux que celui des pays industrialisés, les vastes forêts vierges attirent les entomologistes – personnes qui étudient les insectes –nombreux en Europe, aux USA et au Japon. La Thaïlande, la Malaisie et surtout l’Indonésie, de par sa géographie, sont les principaux états réputés pour leur richesse en insectes.

 
 
Ayant un rapport beaucoup plus étroit avec le nature, les asiatiques connaissent mieux leur environnement que nous, européens. De plus, ayant pris conscience de l’intérêt porté pour les insectes par les héritiers de Darwin et de Buffon, c’est tout naturellement qu’ils sont devenus, à leur tour, chasseurs, trouvant ainsi un moyen de subvenir à leurs besoins quotidiens.

L’organisation de ce réseau reste relativement simple.
Les paysans et les cultivateurs travaillent tous les jours de l’année dans leur plantation, proches des biotopes naturels encore assez préservés. Leurs cultures attirent les insectes phytophages ravageurs ou servent de refuges à de nombreuses bestioles. Il suffit que dans le village, une personne ait pris conscience qu’un insecte peut être une source de revenu complémentaire à son activité, pour que tout le village se mette en quête de ces précieux animaux.
Une personne possédant un véhicule se charge alors de rassembler les captures, de les conditionner et de les transmettre à un marchand ayant pignon sur rue dans le pays.
Ce dernier honorera les commandes passées par des entomologistes de tous horizons. Le développement récent d’Internet permet de mettre en relation directement les marchands et les entomologistes, court-circuitant ainsi les autres revendeurs européens.
 
Les collecteurs à la base ne touche que quelques centaines de rupiahs, l’équivalent des centimes d’euros pour un insecte, versé par la personne qui rassemble les insectes. Celui-ci va en tirer un bénéfice beaucoup plus important, multipliant aisément par 2 à 3 son prix de vente par rapport à ce qui a été versé aux paysans. Mais c’est à l’étape suivante que l’on constate une envolée des prix. Nous avons maintenant à faire à des personnes ayant des connaissances suffisantes pour mettre un nom sur la plupart des insectes qui passent entre leurs mains. Cette détermination leur permet de vendre à l’unité les insectes alors que le négoce se faisait précédemment que par lot. Prenant conscience de la rareté de certaines espèces, donc de leur valeur, les pris s’envolent sensiblement. Le prix d’un insecte est donc variable et fluctue en fonction de l’offre et de la demande.
 
Un insecte rarement collecté, parti des mains du paysan indonésien pour une modeste somme de 50 centimes d’euros, le même insecte sera vendu dans les bourses entomologiques internationales, pour plusieurs dizaines d’euros…..
 
Conscients de cette dérive, certains entomologistes préfèrent faire le voyage pour collecter directement ou pour acheter, à bas prix, auprès des gens de la terre ou des petits collecteurs, les animaux convoités. Hormis le fait d’enrichir nos collections et nos connaissances scientifiques sur cette faune, être en contact avec la population locale permet un échange culturel incomparable.
N’est ce pas une forme de commerce équitable que d’acheter directement aux ‘producteurs’ et de s’entourer d’autochtones qui nous guideront pendant plusieurs semaines durant notre voyage ?

Pour ma part, c’est une formule que je privilégie, même si le résultat d’une expédition n’est pas assuré et même si cela comporte de nombreux risques. Les souvenirs restent impérissables surtout lorsque l’on prend le temps de les rédiger.
 
 

Si vous désirez publier un reportage dans cette rubrique, envoyez-nous votre texte et vos images à l'état brut...nous nous chargeons de la mise en page. N'hésitez pas à nous faire partager vos expériences de voyage.

Eddy et Véro

 
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commentaires

C
Chère Véro,Allez, chiche pour un article sur la Malaisie (île de Tioman uniquement, avec plage, mer et farniente, ça vous va?). Mais je ne suis pas aussi rapide que vous et pour l'instant décidée malgré le boulot qui a repris,à engranger du soleil tant qu'il y en a!A bientôt!
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V
Avec grand plaisir. En plus, je n'y suis jamais allée.  Nous accueillons tous les articles qui parlent d'un sujet en rapport avec le voyage et la découverte de lieux connus ou inconnus. <br /> Tu as bien le temps, nous avons des articles en réserve à nous et à d'autres et en plus en ce mois de septembre, nous avons beaucoup de promesses d'articles.<br /> A très bientôt<br /> Véro
B
Et bien, je ne me serais jamais doutée d'un tel commerce !!!Très intéressans cet article, merci !Grosses bises et bon dimanche à vous !Bool
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C
Bonjour! Merci pour ces beaux blogs, c\'est vraiment intéressant, et j'adore les papillons qui sont vraiment des merveilles de la nature!    C'est vrai je suis attirée par les plages et la mer, et j'étais cet été sur une île en Malaisie. Idyllique (pour combien de temps encore?), couverte de jungle (y avait aussi des papillons!), mer transparente, et j'ai découvert des fonds marins splendides.     Mais une fois sur la plage, des petites mouches venaient parfois nous attaquer. Il paraît qu'elles nattaquent pas tout le monde, mais je suis un de leurs mets favoris (des moustiques et autres bêbêtes aussi d'ailleurs!) et elles m'ont dégustée!     J'avais lu qu'elles nattaquaient pas si on se met en hauteur, par exemple dans un hamac, et je l'ai vérifié! J'en avais aussi souffert il y a quelques années sur une plage de Montpellier...         Simple curiosité...
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V
Bon voilà Bruno.... à toi V.
B
Je vois que cet article publié sur le site de Véro et d'Eddy que je remercie tout particulièrement suscite déjà beaucoup de réactions.<br />  <br /> <br /> Voici les réponses que vous attendez.<br />  <br /> <br /> Commençons par fouchepate. Je suis entièrement d’accord avec toi. Il existe des merveilles dans notre faune européenne. Malheureusement nous avons perdu cette sensibilité, ce lien qui uni l’homme à la nature, si bien que le plupart d’entre nous sommes incapables de l’apprécier. J’œuvre tous les jours pour que l’on modifie notre comportement de citadin égoïste et pollueur, comportement qui nuit à notre environnement.<br />  <br /> <br /> Quelles sont mes actions ?<br />  <br /> <br /> Exerçant la profession de jardinier pour une collectivité, je gère différemment les espaces verts. Dés que cela est possible, le bannit les pelouses bien propres, entretenues par des tontes régulières qui empêchent toutes activités animales, au profit des prairies dans lesquels les nombreuses plantes sauvages qui fleurissent attirent et servent de refuges à de nombreux insectes.<br />  <br /> <br /> D’autre part, je ramène des mes voyages des insectes remarquables qui me servent lors de manifestations, de conférences, d’expositions à informer et à sensibiliser le public sur la biodiversité, à travers la beauté de ces innombrables bestioles qui leurs sont inconnues. Je peux t’affirmer qu’à la suite d’une telle exposition, leur relation, leurs réactions envers les insectes qu’ils rencontreront seront différentes.<br />  <br /> <br /> Je ne suis pas qu’un simple épingleur d’insectes, l’entomologie - étude des insectes – est pour moi une véritable passion qui me prends les tripes depuis presque 40 années.<br />  <br /> <br /> Au fait, j’ai lu ton article sur le Sphinx tête de mort. Il est très complet et instructif. Toutefois je voudrais y apporter une petite remarque. Acherontia atropos n’est pas la seule espèce de sphinx à émettre ce sifflement. C’est plutôt la particularité du genre Acherontia qui regroupe deux autres espèces asiatiques : Acherontia lachesis et Acherontia styx , deux espèces très voisines.<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> Michèle, si tu souhaites voir d’avantage de photos de papillons, il faut absolument aller voir mon autre blog : http://05entomo.over-blog.org/ , conseil que je donne également à Claudine.<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> Claudine, je n’ai aucune information à t’apporter sur la mouche des sables. Il faudrait que tu me donnes d’avantages de renseignements. Mes activités entomologiques m’amènent d’avantage à fréquenter les montagnes et la campagne plutôt que les plages bondées durant la saison estivale. Et mêmes sous les tropiques, les plages ne sont pas des endroits qui m’attirent.<br />  <br /> <br /> Une page à voir, en relation avec la plage  http://2006-sulaw.over-blog.com/article-3152448.html<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> sugi la fourmiz, avec un tel pseudo, pas de doute que tu apprécieras de faire un grand détour sur mes pages.<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> Merci à tous et plus particulièrement à Eddy pour la mise en page qui donne une autre dimension à cet article.<br />  <br />
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V
Cher Bruno, <br /> C'est bien gentil d'avoir répondu à chacun en particulier. Je ne vais jamais à la plage, mais j'aime à m'y promener et j'ai aussi rencontré des "mouches des sables". Cela ressemble à ces petites mouchettes qui tournent autour de fruits qui mûrissent.  Et sa pique le promeneur. Il y en avaient aussi, pas la même espèce je suppose, en Polynésie française.  Làbas on dit que se sont des moustiques ou des moucherons et on les appelle les nonos. <br /> A bientôt. Véro
C
Zut, je voulais dire les "mouches" des sables! Hi, hi, sans doute ce petit vendange tardive que je viens de déguster...
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V
J'ai ri sous cape....Au fait à quand un petit article sur la malaisie ? Véro