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Avril 2018 : Ce blog, développé sur une plateforme gratuite, et actif de 2005 à 2011 reçoit encore entre 50 et 100 visites par jour. Mais, comme il est envahi par la publicité, depuis 2012 nous alimentons un nouveau projet sur www.veroeddy.be . Sous ce même nom vous nous trouverez sur les réseaux sociaux où ce sera une grande joie de communiquer avec vous  C'est toujours un plaisir de lire vos découvertes et d'échanger sur notre intérêt partagé pour le voyage. Si vous avez une question, n'hésitez pas à nous laisser un commentaire ou à nous envoyer un mail,

A bientôt.

Véro et Eddy

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Nous sommes ravis de vous accueillir virtuellement dans notre espace voyage. Nous avons ouvert ce blog de voyage en 2005, mais nous bourlinguons ensemble depuis bientôt 40 ans. Nous espérons  vous divertir avec nos récits, mais surtout, vous donner envie de découvrir le monde, vous aussi. Si vous souhaitez poser une question, et que vous n'êtes pas sur le réseaux sociaux, notre mail :  C'est ici
Merci pour l'intérêt que vous portez à nos aventures. Bonne découverte.  
Véro et Eddy

28 mars 2007 3 28 /03 /mars /2007 19:07

Aphrodite... (au choix)

Statue d'Arsinoé II représentée comme Aphrodite, déesse de l'amour, sortant des ondes ( III e siècle av. J.-C.) Magnifique exemple de la fusion des styles grec et égyptien. Drapé transparent jeté sur un corps de femme.

Ci-dessus : ibis... ou ce qu'il en reste.
Ci-dessous, le portrait érodé d'Antonia Minor, mère de Claude.(marbre de 35cm de hauteur / provenance Alexandrie).

 

crochet et clous.

Cette statue en granit représente un prêtre d'Isis. Il porte un vase (canope) d'où émerge la tête du dieu Osiris (époux et frère d'Isis)

Ci-dessus : statue grecque représentant un roi sous forme d'Hermès, divinité à travers laquelle Ptolémée aimait se faire représenter. (marbre de 1,70 m de haut / provenance Héracléion )

Ci-dessous : un dernier coup d'oeil avant de quitter leGrand Palais.

La visite de Paris peut commencer...Ah, bon ?
Eddy
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27 mars 2007 2 27 /03 /mars /2007 21:03

amphores

bagues

miroirs en métal poli

 
louches utilisées dans les temples pour l'aspersion d'eau lustrale
 

cruches

palettes à maquillage

En ce qui concerne les divinités du panthéon grec et du panthéon égyptien, on assiste à l'époque ptolémaïque à un véritable besoin d'établir des ponts entre les représentations des deux religions. C'est ainsi que Thot (dieu à tête d'ibis) est assimilé à Hermès. Dans la religion égyptienne Thot est associer aux scribes et à l'écriture, tandis qu'Hermès joue le rôle de messager dans la religion grecque. Ils seront l'un comme l'autre conducteur des âmes.

 
( à suivre )
Eddy
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26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 21:43
Les trésors engloutis ( 8 )
 
A gauche : roi ptolémaïque en granit rose, de 5m de haut, en position de marche. A droite une représentation du dieu Hâpy, dieu des crues du Nil. Il a fallu plus d'un mois de travail sous-marin pour faire apparaître les trois immenses statues, aux morceaux éparpillés sur quelque 200 mètres carrés... et encore trois semaines pour assembler ce puzzle géant en soulevant les pièces à l'aide d'une grue de 50 tonnes.

A gauche du roi, la reine ptolémaïque représentée en Isis. Les trois statues proviennent du grand temple d'Amon de la ville de Thônis.

 

Tête de faucon avec oreilles humaines

 

 
( à suivre )
Eddy
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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 16:02
Après vous avoir soûlé avec un flot d'explications et d'ordres de service, je vous propose une visite un peu plus cool, pour la suite...enfin, je vais essayer...

Les deux sphinx ci-dessus ont sans doute connu des destins très différents. Commençons par le second: lorsque le christianisme s'est développé dans la région, un grand nombre de statues liées à d'autres cultes ont été saccagées. Les chrétiens coupaient généralement les pattes des sphinx afin qu'ils ne puissent plus agripper les âmes. Les visages étaient également mutilés pour empêcher le sphinx d'interpeller les passants (toujours en rapport avec les croyances de l'époque, bien sûr)... certaines statues de sphinx furent ainsi décapitées purement et simplement.
Le premier sphinx, par contre, est tout à fait intact... On peut donc émettre l'hypothèse que l'ensemble des constructions que l'on a découvert autour de la statue de ce sphinx ont été précipitées aux fond des eaux à la suite d'un tremblement de terre.

 

L'oeil d'Horus (en haut, à droite ) était une amulette courante dans l'Egypte ancienne.

 

 

Casque en bronze ( Héracléion / environ Ve siècle av. J.-C. )

A gauche, statuette en bronze de 20 cm de haut. Elle fut découverte par les plongeurs archéologues, à 10 mètres de fond. Elle représente le dieu Osiris, reconnaissable à sa barbe postiche et à sa couronne ornée de deux plumes. Après un séjour aussi prolongé dans l'eau de mer, il a fallu traiter les objets. Celui-ci a été recouvert d'un vernis et d'une cire, dans les laboratoires d'Alexandrie.

A droite, une statuette représentant Isis coiffée de sa couronne à deux cornes qui encadrent le disque solaire. La déesse donne le sein. Il serait intéressant de faire ici un parallèle avec les représentations de "la vierge à l'enfant" que l'on verra se multiplier sous l'influence du christianisme.

 
 
 
 
 
( à suivre )
Eddy
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24 mars 2007 6 24 /03 /mars /2007 23:03
Poursuivons notre visite... par ce buste du dieu Nil... On y trouve toute l'influence du style classique romain... Quand je vous disais qu'à cette époque Alexandrie était une cité muticulturelle.
 

Un jeune visiteur devant des barques votives en plomb (époque des Ptolémées)

 

Mais voici, l'une des pièces maîtresses de l'exposition: le naos des Décades

 

Un "naos" est une petite chapelle où loge la statue du dieu. L'histoire de celui-ci est tout à fait singulière.
En 1940, la base et le dos d'un naos sont exhumés lors de fouilles dans la baie d'Aboukir.

En 1952, les spécialistes font le rapprochement entre ces morceaux et le toit d'un "naos" conservé au Louvre depuis 1817. La découverte, aujourd'hui, de quatre nouveaux fragments, permet enfin de reconstituer le "naos" des Décades, presque intégralement.

Ce "naos" est unique en son genre : les images et les inscriptions gravées sur les parois extérieures constituent la plus ancienne représentation connue d'un calendrier égyptien à vocation astrologique.

Erigé sous le règne de Nectanébo Ier (-380 / -362) le "naos" des Décades aurait été vraissemblablement mis en pièces par les chrétiens lors de la destruction des temples.

 
D'une hauteur de 1,78 m, le "naos" des Décades est dédié à Shou, dieu de l'air. Sur la paroi intérieure, un lion assis, coiffé de deux hautes plumes représente la divinité. A l'origine, le "naos" devait abriter une statue.
 
Ci-dessous, un brûleur d'encens en forme de "sphynge" (mi-femme, mi-lion, avec des ailes ). Retrouvé sur le site du temple d'Héracléion, il date du VIe siècle avant J-C. Style grec archaïque.
 
 
 
( à suivre )
Eddy
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23 mars 2007 5 23 /03 /mars /2007 19:15
 
Je vous propose aujourd'hui de découvrir le contenu de la stèle, plus en détails. A vrai dire, il faut s'imaginer un ordre de service rédigé par une administration... Tout d'abord vous seriez prié de prendre connaissance de l'information en vous référant à la stèle érigée à un endroit particulier dans la ville... Ensuite, la formulation de l'édit, ... Les sept premières colonnes d'hiéroglyphes sont consacrées aux éloges adressés au pharaon ( Nectanebo Ier ) qui a ordonné l'édit. Les ordres d'application ne sont formulés que dans les colonnes 8 à 12 . Les colonnes 13 et 14 soulignent le caractère immuable de cette réglementation.

 

Les hiéroglyphes de la stèle sont disposés en colonnes verticales. Ils doivent être lus de haut en bas et de droite à gauche, colonne après colonne. On trouve entre crochets des termes explicatifs.

 

 
1. L’an 1, le 4e mois de l’Eté, le 13e jour, sous la majesté d’Horus, le puissant, le roi de Haute et Basse-Egypte, seigneur du Double-Pays, celui des Deux Maîtresses, l’Horus d’or qui fait ce que les dieux aiment, Kheperkarê, Fils de Rê, Nekhtnebef [Nectanébo Ier ], qu’il soit vivant à jamais, aimé de Neith maîtresse de Saïs, le bon dieu, l’image de Rê, l’héritier bienfaisant de Neith.

2. Elle a élevé sa majesté au-dessus de la multitude. Elle l’a désigné souverain du Double-Pays, elle lui a mis son uraeus sur la tête, elle lui a attiré les cœurs des nobles, elle lui a livré le cœur des hommes et a brisé tous ses ennemis. Le roi vigoureux qui protège La Noire [ L’Egypte ] , le mur de bronze
3. qui clôt la Noire, le très vaillant qui agit de ses bras, le maître d’armes qui attaque une armée, brave face à ses adversaires, qui arrache le cœur des traîtres et qui est bon avec ceux qui lui sont loyaux ; ils peuvent dormir paisiblement jusqu’à l’aube, leurs cœurs remplis de ses vertus admirables, il n’y a point de limites à ce qu’il leur donne,
4. celui qui rend prospère le Double-Pays lorsqu’il brille et rassasie tout homme par sa générosité. Chaque homme est ébloui en le voyant, comme lorsque Rê se lève à l’horizon. Son amour fleurit dans tous les seins, car il a donné la vie à leurs corps. Tous les dieux se réjouissent de lui.
5. car ils le voient qui veille pour chercher ce qui est utile dans leurs sanctuaires et qui conduit leurs prêtres à l’accomplissement de tous les rites des temples, qui agit selon leurs paroles et n’est pas sourd à leurs recommandations, vertueux pour construire leurs temples, édifier
6. leurs murs, approvisionner leurs autels, multiplier leurs instruments de culte, les pourvoir de toutes choses, Lui, le dieu unique, aux nombreuses merveilles, les rayons du soleil sont à son service, les montagnes qui disent ce qui est en elles ; la mer lui donne ses effluves ; les régions désertiques lui apportent
7. leurs nourritures, il offre leurs gazelles parce qu’il apaise leurs cœurs dans leurs vallées. Sa majesté s’est levée dans le palais de Saïs et s’est couchée dans le temple de Neith. Le roi est entré
8. dans le temple de Neith et est apparu coiffé de la couronne rouge à côté de sa mère. Il a fait une libation à son père, le seigneur d’éternité [ Osiris ] , dans le temple de Neith. Sa majesté dit : « Qu’on donne : 1/10 de l’or, de l’argent, du bois brut, du
9. bois travaillé, de tout ce qui vient de la mer des Grecs, de tous les biens, soit tout ce qui est porté au compte de la Maison du roi dans la ville appelée La Hôné [Thônis ] ; et 1/10 de l’or, de l’argent,
10. de toutes les choses qui surviennent en Per-meryt, appelée Naucratis, sur les rives de l’Ânou, qui sont portés au compte de la Maison du Roi, sous forme d’offrande divine pour ma mère Neith à tout jamais,
11. en plus de ce qu’il y avait là auparavant, et que l’on donne une portion de bœuf, un lot d’oies, cinq minots de vin, en offrandes journalières, au cours de chaque jour,
12. et que le bénéfice de tout cela soit pour le trésor de ma mère Neith, car elle est la dame de la mer, c’est elle qui fait croître la nourriture. Ma majesté a ordonné que soit préservée et protégée l’offrande divine de ma mère Neith et que soit
13. maintenue toute chose établie par mes ancêtres afin que ce que j’ai fait soit conservé pour toujours ». Sa majesté dit : « Que cela soit établi sur la présente stèle placée dans Naucratis, sur la rive du canal Ânou
14. si bien que mes splendeurs soient commémorées à tout jamais ». Qu’il soit vivant, intact et en bonne santé, le roi de Haute et Basse-Egypte, Kheperkarê, fils de Rê, Nekhtnebef, qu’il soit vivant pour toujours, doué de toute vie, de toute stabilité, de tout pouvoir et de toute santé comme Rê pour toujours ».

 
 
 
 
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Eddy
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22 mars 2007 4 22 /03 /mars /2007 21:01
 
 
Sortie des eaux en 2001, la stèle d'Héracléion livre ses secrets. Voici le contenu d'une interview donnée par Franck Goddio qui commente la découverte de cette stèle.
 
 

"C'est une stèle de granit noir que l'on a retrouvé dans le temple d'Amon, de la ville d'Héracléion, à 7 kilomètres en mer. Elle date de l'époque du roi Nectanebo Ier, première année de son règne (en 381 avant J-C ).

On savait qu'il existait une ville qui s'appelait Héracléion qui n'avait pas été retrouvée... On parlait aussi d'une ville du nom de Thônis, qui était le grand emporium de l'Egypte.

Les deux villes étaient mentionnées parfois par des auteurs :

Héracléion était mentionnée, comme la ville du grand temple d'Amon.

Thônis était mentionnée comme le grand port d'entrée en Egypte pour tous les vaisseaux qui venaient du monde grec. Mais jamais on associait Héracléion et Thônis."

"La stèle est un genre d'édit douanier qui dit que sur toutes les marchandises importées ou fabriquées par les Grecs, des taxes seront payées et que 10% de ces taxes seront données au temple de la déesse Neith qui était la déesse de la Basse Egypte que l'on peut voir figurer sur la stèle."

"La stèle se termine par ces mots :
- Et Pharaon ordonne que cet ordre soit affiché à la bouche de la mer des Grecs, dans la ville de Thônis... Et comme nous savions que nous étions à Héracléion, nous pouvons donc affirmer aujourd'hui qu'Héracléion, c'était Thônis.

Thônis pour les Egyptiens et Héracléion pour les Grecs."

Au travers ces propos de Franck Goddio, on se rend compte une fois encore, combien les cultures grecques, romaines et égyptiennes avaient fusionnées à l'époque des Ptolémées. Chacun y retrouvait ses propres repères culturels et religieux. Une même divinité pouvait être vénérée à la fois par les Grecs et les Egyptiens tout en respectant les spécificités de chaque croyance. Une même ville était connue des Grecs et des Egyptiens sous deux noms distincts.

 
 
 
 
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Eddy
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21 mars 2007 3 21 /03 /mars /2007 23:56
Situons, si vous le voulez bien les lieux des fouilles... La région d'Alexandrie, sur les bords de la Méditerranée... la baie d'Aboukir. La cité antique d'Alexandrie, fondée par Alexandre, fut la capitale de l'Egypte sous la dynastie des Ptolémées. Les villes d'Alexandrie, d'Héracléion et de Canope étaient cosmopolites: Grecs, Romains et Egyptiens s'y cotoyaient.
Les villes d'Alexandrie, d'Héracléion et de Canope furent toutes trois victimes de cataclysmes. Des quartiers entiers des trois cités disparurent dans la mer; dans le cas d'Héracléion, c'est toute la ville qui fut engloutie. Plus de mille ans après la catastrophe, pour la première fois, des vestiges de ces cités antiques revoient la lumière du jour.
C'est ainsi que fut retrouvé cette statue de Sérapis, dieu égyptien, mélange d'Osiris et d'Apis. Très vénéré dans la région d'Alexandrie, Sérapis était un dieu qui convenait autant aux Grecs qu'aux Egyptiens. Il incarnait l'Osiris Apis pour les Egyptiens, tandis qu'il prend les traits de Zeus pour les Grecs, cheveux longs et bouclés. Il est le plus souvent représenté avec une sorte de gobelet sur la tête (il s'agit en fait d'une mesure de blé, symbolisant le monde des morts). C'est aussi la raison pour laquelle il est associé au Cerbère et à Hadès.
Pendant le règne des Ptolémées, le culte de Sérapis fut surtout pratiqué dans les villes d'Alexandrie et de Memphis. Mais à l'époque romaine il se répandra dans toute l'Egypte. Il deviendra même assez populaire en Grèce.

 

 
 
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Eddy
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20 mars 2007 2 20 /03 /mars /2007 20:15
Avant de poursuivre plus au loin, la découverte des différents objets exposés, je vous propose au fil de quelques clichés de nous fondre dans la foule afin de prendre l'ambiance de l'exposition. Ce sera aussi l'occasion de partager quelques réflexions sur les habitudes culturelles et les interprétations, parfois très étonnantes, que l'on peut avoir par rapport à un même message.
Dès l'entrée...nous avons notre premier choc... Il se présente sous la forme d'un panneau ...La tuile !

Echanges de regards empreints de déception entre Véro et moi.
Un grand pffff ! sonorise la scène.
Les appareils photos retournent au fond du sac. Il faut se faire une raison... Pas de photos ! Beurk! ça craint pour le reportage que nous voulions réaliser.

Nous suivons le cortège de visiteurs... Tiens ! Quelqu'un prend une photo avec son appareil numérique. En voilà un deuxième... Son flash n'est vraiment pas discret, à celui-là.
Décidément ça mitraille de tous les côtés... et sous le nez des gardiens, qui plus est. J'ai vraiment l'air d'être le seul à ne pas photographier... Mais nous tenons bon.. Restons corrects quoi ! Puisqu'il nous est demandé de ne pas photographier, ne photographions pas !

Après un quart d'heure, cela devient carrément insupportable. Nous avons l'impression que cette pancarte ne s'adressait qu'à nous. Je me sens entouré par des dizaines de "David Hamilton" en herbe qui concourent pour le Pulitzer.

Véro va aux informations. Elle s'adresse à l'un des gardiens.
Quelques instants plus tard, elle me rejoint avec le renseignement suivant:
On peut photographier ce que l'on veut, si ce n'est pas "professionnel" !
Donc "strictement interdit de photographier" ...Il fallait comprendre "strictement interdit de photographier" si vous êtes un photographe professionnel.

J'ai toujours été frappé par les différences d'interprétations qu'un même message peut donner chez les humains... cela dépend beaucoup de la société dans laquelle on évolue. Dans certaines contrées, quand c'est non... c'est non. Mais ailleurs quand c'est non... c'est parfois "peut-être".
De même, dans certains pays, la question "De quel côté est la gare ?" ne donnera pas nécessairement la même information que l'interrogation "La gare, s'il vous plaît, est-ce bien dans cette direction ?". Le risque de contredire son interlocuteur, mettra nécessairement l'autochtone mal à l'aise dans la seconde formulation. Et donc... Allez, on continue la visite !

Je vous donnerai un peu plus de détails sur les pièces exposées, dès demain.
Je vous parlerai notamment de cette divinité très vénérée à Alexandrie à l'époque des Ptolémées.

 
 
 
( à suivre )
Eddy
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19 mars 2007 1 19 /03 /mars /2007 21:17
 
"Je travaille le matin. Notre train part à 15h51. Nous débutons notre voyage dans le couloir, car le wagon 97 sera ajouté à la gare du Midi et nous avons embarqué à la gare du Nord. Après 3 heures et 4 minutes de trajet, nous foulons le quai d'une autre gare du Nord à Paris cette fois." J'ai retrouvé cet extrait dans un carnet de route qui date de novembre 1979.
En février dernier, le Thalys a parcouru la même distance en 1 heure et 22 minutes.
Dans le métro, je ne retrouve plus le petit marché noir qui écoulait le ticket à 2,5 FF au lieu de 2 FF alors que le carnet coûtait à l'époque 15FF. Quelques rames en bois circulaient encore sur le réseau et j'avais pris la peine de photographier l'hôtel pour bien me souvenir de ne plus jamais y mettre les pieds. Mais pour le reste, Paris reste Paris et s'y promener avec celui qu'on aime reste une balade bien agréable.
 

Nous débarquons donc à Paris, gare du Nord à 8h35 et filons jusqu'à la station de métro "République" pour déposer nos bagages à l'hôtel.
Sans perdre un instant, nous sautons dans une autre rame de métro, direction station "Palais Royal".
Je vous invite à nous suivre... sans faire la file, car nous avons déjà les billets en poche.

Sous la voûte vitrée du palais, 500 objets repêchés au large d'Alexandrie, sont livrés à notre curiosité... et aussi à la vôtre.
 
Les résultats de plus de 15 années de fouilles menées par une équipe d'archéologues sous la direction de Franck Goddio, sont exposés. Trésors délivrés des eaux un à un : corps de colosse, vases, monnaies à l'effigie de Ptolémée Ier, casques, stèle, sphinx, ...Tous ces objets enfouis depuis douze siècles dans les eaux de la baie d'Aboukir, non loin d'Alexandrie, sont là sous nos yeux. Ils réssuscitent la mémoire des deux cités englouties, Héracléion et Canope. Les ruines des deux villes antiques gisent, aujourd'hui à seulement 7 mètres sous le niveau de la mer.
 

Ci-dessus, Tête royale portant une coiffe avec un uraeus. Les yeux sont vides car ils étaient probablement incrustés. (Aboukir)

Ci-dessous, Tête de pharaon.
Ci-contre tête de sphinx.

 
( à suivre )
Eddy
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