1 décembre 2007
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Amman, le 18 juillet 2007. Les jours de départ sont souvent accompagnés de stresssssss. Ne rien oublier dans la chambre d'hôtel ! As-tu ton passeport ? L'argent ? On boucle les bagages... On lance un regard de 360 degrés dans la pièce. On n'oublie pas de déposer les clés à la réception... Ah, oui ! Acheter une bouteille d'eau à la boutique du coin ! ... Zut ! Elle est fermée... tant pis, on trouvera bien une gargote au South bus terminal WAHADAT... dont j'essaie de mémoriser la prononciation pour me faire comprendre du chauffeur de taxi qu'il nous faut encore harponner. On paie la note à la réception de l'hôtel et on s'enquiert du prix à payer pour un taxi ... 3 dinars ! Cette fois, c'est parti ! ... On décide de descendre la rue jusqu'à l'artère principale. En chemin, un taxi s'immobilise à notre hauteur. Je lui balance "WAHADAT" ... Il répète "WÂHÂDÂT" (avec une meilleure prononciation). Pour le prix de la course, il m'annonce 2 dinars ! ?? !! Son prix est moins cher que l'estimation du réceptionniste. Véro me lance: "Es-tu sûr qu'il ait compris ? Qu'il s'agit bien du terminal des bus pour le sud. Je reformule donc ma destination. Oui, c'est ça, il a bien compris que nous allons à Pétra ... Nous embarquons les bagages dans le coffre et nous montons à bord du véhicule jaune. En chemin, les "petites cellules grises" travaillent. Je me prépare à être harcelé par des rabatteurs de taxi et de bus, dès notre arrivée au terminal. Il faudra rester calme et ne pas se presser, car c'est dans la précipitation que l'on effectue des mauvais choix. Donc, restons "zen" ! Mais lorsque nous débarquons à WAHADAT, c'est la surprise. Il n'y a aucune effervescence... Personne ne s'adresse à moi pour me proposer son véhicule ! J'en arrive à regretter de ne pas être harcelé... car sans offre ... la demande devient plus difficile à gérer. Véro s'installe sur un banc avec les bagages, tandis que je tournoie autour des minibus et des taxis en quête d'un moyen de transport en direction de Pétra. Mais personne ne m'adresse la parole. |
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Jordanie
30 novembre 2007
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13:30
Cette ville est une véritable montagne russe. A présent que nous sommes au sommet, il nous faut déjà penser à desendre. Avant d'entamer notre descente vers la vieille ville, on ne peut manquer le gigantesque drapeau qui flotte sur l'une des collines voisines. Je pense avoir lu qu'il s'agit du plus haut mât au monde... quant au drapeau, à vue de nez, il semble aussi grand q'une maison de 4 étages. Allez, ajoutons quelques marches à notre collection. |
Au cours de notre descente nous faisons une rencontre bien agréable. Un charmant cuisinier dont la boutique s'ouvre sur la rue, nous invite à déguster une de ses préparations. L'accueil des gens est parfois extraordinaire. |
Nous prenons un peu de repos dans notre chambre d'hôtel. En soirée, nous partons au cybercafé. Lorsque nous en sortons, il est presque 22 heures. Nous trouvons néanmoins un endroit où on nous servira deux mezzés, boissons et thé compris pour 2 JOD. Autant dire que les tables installées sous l'auvent d'un bâtiment désaffecté ne désemplissent jamais. |
Allez ! Au dodo ! Car demain, l'aventure continue : Nous prendrons la route de Pétra ! En attendant, faites de beaux rêves ! |
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Jordanie
27 novembre 2007
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12:00
Nous filons vers les hauteurs de la ville, en direction de la citadelle. Les premiers vestiges qui s'offrent à notre regard sont ceux du temple d'Hercule dont il ne reste que les fondations et quelques colonnes. |
A quelques enjambées du temple d'Hercule nous découvrons le palais Omeyyade qui date du VIII e siècle. Il a été restauré par une équipe d'archéologues espagnols. |
Sur le même plateau, se trouve le musée archéologique de la ville. Le musée est en pleine restauration! On rafraîchit à grands coups de pinceaux, sans faire trop attention aux collections. De toute manière les ouvriers n'ont pas l'air de se rendre compte de la valeur des pièces qui les entourent. |
Contraste : Découvertes en 1983 à Ain Ghazal, ces figurines en plâtre sont les statues les plus anciennes connues (toutes civilisations confondues). On estime qu'elles datent de la période néolithique ( environ 6000 avant J-C.) |
Une salle du musée est consacrée à quelques fragments des manuscrits de la Mer Morte. |
Ci-dessous, des sarcophages en terre cuite, trouvés dans la région. |
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26 novembre 2007
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12:34
Construit au IIe siècle de notre ère, ce théâtre pouvait accueillir quelque six mille spectateurs. Les gradins s'étendent sur trois niveaux. Les places les plus proches de la scène était réservées aux personnes de haut rang et aux dirigeants, le second niveau était destiné aux militaires et enfin les places du troisième niveau, les plus éloignées de la scène étaient celles où se tenait les gens du peuple. |
De part et d'autre de la scène, le musée du folklore et le musée des traditions populaires se font face. Leur visite est comprise dans le prix du ticket. |
A proximité du théâtre romain, un autre bâtiment de l'époque: l'odéon. |
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25 novembre 2007
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De la rue principale de la ville basse jusqu'à l'hôtel, il y a 3 options possibles. Un trajet long avec une pente de 30% , un trajet plus court mais avec une pente de 45% et un dernier, très court, composé uniquement d'escaliers (l'équivalent de 4 étages). Toute la ville d'Amman est ainsi... épuisant. |
Mardi 17 juillet 2007 : Aller, ce matin, on se lance (si j'ose dire) |
Selon le guide Lonely Planet, Amman, n'est pas une ville qui se visite à pied. C'est pourtant ce moyen que nous choisissons pour nous rendre au théâtre romain (entrée : 1JOD ). En chemin nous empruntons ruelles et escaliers. |
La vue sur le théâtre romain est superbe. Les abords ont été aménagés en parc. |
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24 novembre 2007
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14:22
Le coup de la panne est rondement mené (n'oublions pas que le père de Véro a tenu un garage). Le seul qui n'a pas donné un coup de main répond au nom d'ahmed (prononcez Akchmed) (j'vous balance son nom, des fois que vous le rencontreriez)... Nous remballons les bagages ... et les melons dans le coffre... et nous reprenons la route en direction d' Amman. Alors que nous filons à bonne allure, Akchmed demande au chauffeur de mettre la radio sur un poste religieux... et plus personne n'ose moufter dans l'habitacle de la Skoda. Quelques kilomètres plus loin, nos deux compagnons de voyage se font descendre (de la voiture). Quant à nous, le chauffeur nous débarque comme prévu à la station d'Abdali. |
Dès notre arrivée, le chauffeur se lance dans la vente de ses melons, nous laissant nous débrouiller avec les chauffeurs de taxi locaux qui nous assaillent de propositions: sightseeing ? I go everywhere ! Very cheap ! L'un d'entre eux ne nous lâche pas les semelles. Il nous poursuit même jusque dans la buvette du terminal. |
Finalement, nous nous laissons convaincre. Il nous propose de nous conduire au centre ville pour 1 JOD ( jaydee, le dinar jordanien, qui vaut environ un euro). On se fait conduire dans un hôtel recommandé par le Lonely Planet. Mais cet hôtel est complet, ce qui est un peu perturbant, car le temps passe et il nous faut encore trouver un bureau de change ouvert. Le chauffeur reste dans notre ombre. Il est du genre suçon ! Difficile à s'en débarasser. Eddy trouve une chambre au Firas Palace pour 35 JOD ( environ 35 euros). |
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