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Avril 2018 : Ce blog, développé sur une plateforme gratuite, et actif de 2005 à 2011 reçoit encore entre 50 et 100 visites par jour. Mais, comme il est envahi par la publicité, depuis 2012 nous alimentons un nouveau projet sur www.veroeddy.be . Sous ce même nom vous nous trouverez sur les réseaux sociaux où ce sera une grande joie de communiquer avec vous  C'est toujours un plaisir de lire vos découvertes et d'échanger sur notre intérêt partagé pour le voyage. Si vous avez une question, n'hésitez pas à nous laisser un commentaire ou à nous envoyer un mail,

A bientôt.

Véro et Eddy

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Nous sommes ravis de vous accueillir virtuellement dans notre espace voyage. Nous avons ouvert ce blog de voyage en 2005, mais nous bourlinguons ensemble depuis bientôt 40 ans. Nous espérons  vous divertir avec nos récits, mais surtout, vous donner envie de découvrir le monde, vous aussi. Si vous souhaitez poser une question, et que vous n'êtes pas sur le réseaux sociaux, notre mail :  C'est ici
Merci pour l'intérêt que vous portez à nos aventures. Bonne découverte.  
Véro et Eddy

26 mars 2008 3 26 /03 /mars /2008 20:54

La traversée

Malgré plusieurs interventions du personnel de bord et quelques annonces faites via les haut-parleurs, la situation des enfants déchaînés ne semble pas s'améliorer... que du contraire. Certains sautent sur les fauteuils ou s'agrippent aux luminaires pour s'y balancer sous les yeux indifférents des parents qui laissent faire. D'autres encore jouent avec les bouées...Deux titres de film me viennent soudain à l'esprit: "La croisière s'amuse" et "La nef des fous". Le navire prend la mer vers 14h30 alors que le départ était prévu à 13 heures. L'excitation est à son comble. Les adultes ne sont pas plus disciplinés que les enfants. Cette folle atmosphère est digne d'un film qui serait co-écrit par Bunuel, Aldomovar, Fellini et Igmar Bergman. Après une heure, le bateau est devenu une véritable poubelle. Les lunch box éventrés gisent sur le sol, les toilettes sont dans un état innommables. Pourtant ce ferry est neuf.

...

L'arrivée

Le bateau accoste... mais rien ne se passe ???
Nous allons encore subir une heure d'attente durant laquelle la folie la plus totale règne à bord... cela va jusqu'à un enfant qui s'empare du micro dans la cabine de pilotage du navire et se met à vociférer de la prose arabe.
Après le débarquement des véhicules, les passagers peuvent enfin descendre à terre. Nouveau contrôle des passeports et tout le monde embarque dans des autobus... On tourne le film en sens inverse et on reproduit le même scénario, côté égyptien. Au terminal des bus, règne l'une des pires, sinon la pire des confusions à laquelle j'ai été amené à assister. Les remorques contenant les bagages sont tirées par des tracteurs, tandis que les passagers s'élancent à la poursuite de leurs sacs. Des hommes s'agrippent aux remorques, jouent des coudes, s'invectivent, escaladent la montagne de bagages toujours en mouvement. Dès qu'ils arrivent à se hisser au-dessus du tas, ils jettent par dessus la remorque, les bagages qui recouvrent les leurs, tandis que d'autres tentent de les rejoindre tout en évitant les sacs et les valises ainsi lancés.

Quant à nous, nous courrons d'une remorque à l'autre pour retrouver celle qui porte le numéro 10. Je suis persuadée que nous ne retrouverons jamais nos bagages. Soudain, Eddy, que j'ai failli perdre 10 fois dans la mêlée, me fait signe. A ses pieds, j'aperçois nos deux sacs. Comme quoi, j'aurais dû écouter les sages conseils de l'officier de bord qui s'était adressé à moi au départ d'Aqaba:

"Let the thing happen and you'll find your bag after it"

 

 
à suivre...

Véro et Eddy

 
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24 mars 2008 1 24 /03 /mars /2008 20:26
 

Le bus suivant est pratiquement vide et l'embarquement se déroule sans excitation.

Personne ne circule dans l'enceinte du port à pied. Il est indispensable de prendre le bus pour atteindre le ferry. Les passagers embarquent au même endroit que les véhicules. Il s'ensuit une pagaille incroyable. Alors que Véro s'apprête à photographier la scène, un gars vêtu d'une salopette blanche décorée d'un écusson s'avance et s'écrie "NO PHOTO" ! sur le ton que prend Jack Nicholson dans "Shining". L'aimable personnage fait partie de la "security". Afin d'augmenter sa cote de popularité, il exige que tous les passagers mettent leurs bagages dans l'une des remorques numérotées de 1 à 10. J'ai l'impression de faire de la figuration dans un remake des mutinés du Bounty. Finalement, nous plaçons délicatement nos sacs dans la dixième remorque... Aucun ticket n'est attribué aux passagers pour leurs bagages. Nous présageons d'une belle débandade au moment du débarquement en Egypte. Un officier de bord s'adresse à Véro pour présenter des excuses. Nous lui faisons part de nos inquiétudes pour la récupération des bagages, une fois arrivés à destination. Dans son bel uniforme de la marine, notre charmant interlocuteur se veut rassurant, tout en s'avouant à la fois désolé et impuissant quant à la manière dont cela se passe. Après un premier contrôle au bas de l'escalier qui mène au premier étage du ferry, nous atteignons la coursive où un second poste de contrôle vérifie les tickets et les identités des passagers. Tout se déroule dans une parfaite bousculade quasi organisée.

- Where are you from ? questionne l'officier de l'immigration, tout en regardant mon passeport.
- Belgium
!
- Belgium ? Welcome to Jordan !
Le gars est très sympa et je ne veux pas le vexé... mais là... Je quitte malheureusement la Jordanie... Enfin, cet accueil à contre sens nous redonne quelques forces. Avant de pénétrer dans la cabine, nous recevons les documents à remplir pour l'imigration égyptienne. Nous trouvons deux places sans difficulté.

Il règne déjà une fameuse ambiance à bord avec les gosses qui courent en tous sens...Les infos sur le dépliant n'en font pas mention !

Pour plus de renseignements théoriques je vous renvoie vers le site de la compagnie AB qui vous proposera une visite virtuelle du "Princess"
à suivre...
Vero et Eddy
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23 mars 2008 7 23 /03 /mars /2008 20:29
 
Nous avons interrompu à plusieurs reprises la narration de notre périple. Il nous fallait résoudre quelques problèmes techniques (lignes de séparation dans les blocs images, par exemple). Nous sommes enfin en mesure de vous proposer la suite de nos aventures dans les meilleures conditions.
 
Un petit résumé s'impose, surtout pour ceux qui prennent le voyage en cours... Alors voici le trajet déjà effectué entre le 1er juillet et le 22 juillet 2007. Toutes les portions de l'itinéraire vous renvoient vers les pages qui y sont consacrées.
 
 
La journée du 22 juillet est assez chargée en déplacements. Nous quittons le Wadi Rum (Jordanie) en 4X4. Nous sautons dans un mini-bus qui nous conduira à Aqaba. Un taxi nous déposera ensuite au port. Embarquement à bord du ferry qui effectue la traversée vers la côte égyptienne... Arrivée à Nuweiba nous trouverons un taxi qui nous déposera finalement à Dahab... Mais ne brûlons pas les étapes! Voici donc, avec un peu plus de détails, notre journée du 22 juillet 2007.
 
 
 
 

Extrait du journal de bord de Véro:

Dimanche 22 juillet
Nous sommes à l'intersection de la route Aqaba-Amman avec celle qui conduit au Wadi Rum. Un mini-bus arrive, mais il est complet. Très gentiment, les passagers se tassent pour nous faire une place. Les sacs sont disposés dans l'allée. Nous payons 1 JOD par personne jusqu'à Aqaba. En chemin, il y a un contôle de police, mais nous ne sommes pas concernés.

 
 
 

Nous sommes accostés par un taximan qui tente de nous faire croire qu'il est trop tard pour prendre le ferry. En fait, il y a plusieurs moyens pour passer en Egypte... Nous pensons cependant que le trajet le plus simple est celui qui consiste à faire la traversée jusqu'à Nuweiba. Mais à cet instant, nous ne savions pas encore ce qui nous attendait en optant pour "le ferry rapide".
Un taxi nous conduit pour 2 JOD, jusqu'à l'embarcadère situé à environ 7 km du bus terminal où on s'est fait débarquer par le mini-bus.
Le taxi nous dépose à l'entrée d'un immense parking. Un bâtiment porte la dénomination "Passenger terminal". Nous nous engouffrons dans un hall. Véro prend en charge les formalités:

 

/ Monter à l'étage et se présenter au bureau de la compagnie maritime avec les passeports. Un préposé rédige un grand coupon dont il conserve une partie.

/ Avec la seconde partie, il m'envoie payer les 37,50 JOD par personne dans l'une des agences bancaires situées face au guichet.

/ Je retourne chez le même préposé qui retire encore une partie du coupon.

/ Il m'envoie ensuite payer la taxe de sortie ( 5 JOD par personne)... à l'étage inférieur.

/ Je remonte à l'étage avec le bout de ticket restant et deux grands timbres (la taxe de sortie). Entre-temps, le "préposé" a trouvé le moyen de donner un de nos passeports à une autre touriste, qui, elle aussi, l'écervelée, revient de l'immigration. C'est incroyable, d'autant qu'il faut savoir que nos passeports sont recouverts de cuir noir, ce qui les différencie vraiment des passeports classiques.

Refroidie par cette aventure, je vais chercher Eddy.

/ Ensemble, cette fois, nous nous préparons à faire la file au bureau de l'immigration. Par "faire la file", il faut comprendre, participer à une vaste bousculade dans laquelle Jordaniens et autres ressortissants des pays proches ont une certaine expérience. Mais lorsque nous nous présentons au guichet de l'immigration, il n'y a pas un "shah" (hi!hi! ) et les formalités prennent deux minutes... le temps d'aposer des cachets dans les passeports et sur la taxe.

/ Retour au guichet du premier "préposé" pour vérifier si nous avons bien effectué toutes les démarches. Il nous demande de revenir vers 12h30, le départ du ferry étant prévu à 13h.

/ Vers 12h, nous retournons au guichet... et c'est là qu'enfin la magie d'un dernier cachet transforme un ticket devenu trois fois plus petit en un billet d'embarquement pour le "ferry rapide".

 
Il nous faut à présent prendre le bus qui amène les passagers jusqu'au lieu d'embarquement. Mais la cohue est telle au moment de monter à bord, que nous préférons attendre le prochain passage du véhicule. L'agitation autour du car est à son comble. Le chauffeur en arrive à refermer les portes et à lancer des ordres à la cantonade... du genre: Si vous ne vous mettez pas tout de suite sur une seule file personne ne montera à bord de mon bus! Je ne veux voir qu'une seule tête ! Non, mais! Bande de sauvages! Il adopte le ton, que nous prenions parfois avec les élèves d'école primaire... Il faut reconnaître que notre vaillant chauffeur arrive à un résultat (durant quelques secondes) ... Mais lorsqu'il ouvre enfin les portes... c'est la débandade!
 

à suivre...

Vero et Eddy
 
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22 mars 2008 6 22 /03 /mars /2008 15:56
 
Yvette et Joseph
 

Si vous désirez publier un reportage dans cette rubrique, envoyez-nous votre texte et vos images à l'état brut...nous nous chargeons de la mise en page.

Eddy et Véro

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20 mars 2008 4 20 /03 /mars /2008 21:00
 
Yvette et Joseph
 

Si vous désirez publier un reportage dans cette rubrique, envoyez-nous votre texte et vos images à l'état brut...nous nous chargeons de la mise en page.

Eddy et Véro

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18 mars 2008 2 18 /03 /mars /2008 19:40
 
Yvette et Joseph
 

Si vous désirez publier un reportage dans cette rubrique, envoyez-nous votre texte et vos images à l'état brut...nous nous chargeons de la mise en page.

Eddy et Véro

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17 mars 2008 1 17 /03 /mars /2008 18:59
 
C'est un récit palpitant, écrit avec beaucoup de style. Ce livre est le troisième manuscript. Le premier a été perdu, l'auteur a brûlé le deuxième. A partir de notes précédentes et de rapports rédigés pour la hiérarchie, Thomas Edward Lawrence nous raconte les circonstances qui l'ont amené à combattre aux côtés des Arabes durant la première guerre mondiale. Tantôt, il nous tient en haleine lors de la préparation d'une embuscade, tantôt il prend de la distance par rapport aux événements pour se lancer dans des descriptions plus générales sur les habitudes des tribus arabes. Parfois aussi, il se livre à une introspection et se dévoile : "Dans ce livre aussi, pour la dernière fois, j'ai l'intention d'être moi-même juge de ce que je veux dire".
950 pages malgré tout !

Véro
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16 mars 2008 7 16 /03 /mars /2008 17:31
Tandis que notre "luthiste" nous berce au son d'une mélopée locale, quelqu'un s'affaire dans la cuisine. Nos compagnons avec lesquels nous avions déjà bivouaqué au moment du lunch, nous rejoignent pour le repas du soir. Nos hôtes apportent des boissons fraîches (eau et jus) et de l'eau chaude pour le thé. Nous passons à la ronde quelques biscuits. Les enfants encouragés par leurs parents, sortent tous leur journal de bord. Nous recopions tous nos impressions.
 
 
Bientôt, le repas est servi. La nuit est tombée et le camp est éclairé par la lune et une petite lampe alimentée par la batterie du véhicule. Le repas est constitué de poulet, de légumes, de riz, d'une salade et de yaourt. L'ambiance est plus que joyeuse. Les Bédouins, quant à eux, mangent à l'écart, autour d'un feu. Une heure plus tard, tout le monde se dit "bonsoir" et disparaît tantôt dans la nuit opaque, tantôt sous la tente. Nous improvisons un "double bed" dans une tente, tandis que les membres de la famille britannique décident de dormir à la belle étoile. Nous craignons qu'il ne fasse trop froid, pour en faire autant. Nous nous couchons sans tarder, mais nous ne trouvons pas aisément le sommeil. Le silence, sans doute. Il fait vraiment très calme. Finalement les yeux se ferment.
 
 
Au lever du jour... Il est environ 5h30... la lampe à pétrole brûle toujours. Sans faire de bruit, nous nous levons. Véro replie déjà sa couverture. Elle enroule une écharpe autour du coup et fait un tour à proximité du camp. Les couleurs son encore ternes car le soleil qui vient de se lever effleure à peine le sol de ses rayons.
 
 
Haït nous fait signe. Le petit déjeuner est servi: galettes de pain, fromage, biscuits, cofiture et thé. Du côté des Britishs, les ados sont les derniers à se lever.
 
 
 
Il y a un bus qui part pour Aqaba à 7 heures. Il nous faut embarquer les sacs dans le 4X4 et prendre congé de la petite famille anglaise bien sympathique.
 
Nous roulons à vive allure pendant 15 minutes environ. Les roues du véhicule retrouvent l'asphalte. Le bus pour Aqaba circule dans les rues du village, mais il est déjà complet. Pas de problème, nous attendons en face de la guesthouse et essayons de trouver une autre solution par nos propres moyens. Haït souhaite être payé rapidement car, dit-il, il désire retourner dans le désert. Si nous avons apprécié sa façon très professionnelle de conduire dans le désert, il faut reconnaître que notre guide s'est montré peu locace... Peu d'intérêt et peu d'explications.
 
 
Peu importe, nous tournons la page sur le bord de la route qui conduit au visitor center. Nos regards se portent déjà vers Aqaba.
 
 
à suivre...
Vero et Eddy
 
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13 mars 2008 4 13 /03 /mars /2008 22:01
 

Voici comment se présente le camp: trois tentes bédouines où sont disposées des nattes sur lesquelles on étend des matelas et des oreillers. La tente repose sur une structure maçonnée d'environ 40 cm de haut. C'est un camp permanant puisqu'il y a des constructions en dur: une cuisine équipée et des toilettes (à la turque).

 
 
 
Face au feu de camp, on a improvisé un salon en plein air. Un homme joue d'une sorte de luth. C'est un moment très agréable. Le ciel est à présent couleur encre. Cette nuit dans le désert, entre le sable et les étoiles, est un moment privilégié que nous savourons pleinement.
 
 
à suivre ...
Vero et Eddy
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12 mars 2008 3 12 /03 /mars /2008 16:09
 
L'acteur Maurice Ronet s'est rendu à Komodo pour la réalisation d'un court métrage dans les années 70. Dans ce livre, il raconte les circonstances qui l'ont amené à choisir cette destination et ce sujet. Il nous relate  l'aventure de son voyage vers les îles de la Sonde, et  sa rencontre personnelle avec celui qu'il nomme "son dragon". 
 Ce récit romancé, plein de sensibilité me fait regretter de n'avoir jamais vu le documentaire. Il s'intitule "Vers l'île des dragons" et date de 1974. Mes recherches sont restées infructueuses, mais peut-être que l'un d'entre vous chers lecteurs, pourrait me mettre sur une piste. D'avance je le remercie.
Véro
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