8 août 2011
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Aujourd'hui, nous effectuons la traversée jusqu'à l'île de Gorée. |
A quelques encablures du continent, l’île de Gorée aiguise la curiosité du visiteur avide d’histoire. C’est ici, que durant trois siècles, des bateaux négriers déportaient leurs marchandises humaines vers le Nouveau Monde. Si la ville de Saint-Louis connaissait un trafic d’esclaves bien plus important, l’île de Gorée n’en était pas moins lieu de regroupement. |
A l’époque où le commerce des Africains était en pleine expansion, l’île abritait plusieurs maisons des esclaves comme celle-ci. |
Les esclaves y étaient rassemblés et triés (hommes, femmes, enfants) avant d’être embarqués de force sur des bateaux négriers. Entassés comme des sardines dans une boîte, les malheureux effectuaient un voyage épouvantable de plusieurs semaines en mer. Les conditions de vie à bord étaient telles qu’une partie des esclaves mouraient au cours de la traversée. |
Au rez-de-chaussée se trouvent les cellules plongées dans l’obscurité. Cellules des Hommes, des Enfants, Chambre de pesage, cellules des femmes, des jeunes filles. Dans celles réservées aux hommes, faisant chacune 2,60 m sur 2,60 m, on enfermait jusqu’à 15 à 20 personnes. Cette petite maison pouvait contenir entre 150 à 200 esclaves. |
Un large escalier à double flèche conduit à l'étage qui était occupé par les marchands négriers. |
Aujourd'hui, si la maison des esclaves revêt à la fois un intérêt historique et un intérêt touristique, nous avons aussi à nous souvenir de toute la souffrance qui se cache derrière chaque cliché. |
Published by veroeddy
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dans
Sénégal